De SkyTomuch
Bonjour a tous et toute,
Voila, je suis rentré d’un PVT de 10 mois en mai dernier, d’un voyage qui m’a énormément apporter au niveau confiance en moi et
débrouillardise, il faut savoir que j’ai un peu tout plaquer en prenant ma décision en 2 semaines, d’arrêter mes études et de partir
a 21 ans… Cette décision est la meilleur que j’ai prise depuis ma naissance… bref me voila 18 mois + tard avec une expérience
unique derrière moi.
Le soucis c’est que me voila 7 mois après mon retour en Belgique, j’ai l’impression qu’une partie de moi est toujours la-bas
je n’arrive pas a prendre du plaisir a la place que je suis actuellement, j’ai l’impression de ne pas être satisfait de ma vie actuel…
Ma situation actuel est bonne pourtant, je vis seule a Bruxelles, j’ai repris des études d’Assistant Social en cours du soir que j’adore,
Je cherche aussi du travail depuis 4 mois… Bref tout va bien quand je suis avec mes amis, ma famille, mes cours mais lorsque je suis
seule, je pense pas mal… ! ex : si j’étais a Montréal, etc)
Quand je suis revenu, j’ai aussi déménager dans une autre ville (Bruxelles), mais j’ai l’impression que j’ai + de mal a m’adapter qu’au Quebec
alors que je suis dans mon propre pays…
J’aimerais avoir votre avis sur ça, j’ai l’impression d’être un peu anormal dans le sens ou je me sens pas satisfait alors que j’ai aucune raison de ne pas
l’être…
Si des gens ont vécu la même chose, n’hésitez pas 🙂
Merci :)
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De SarahJade
Je trouve pas cela anormal. Peut-être que tu auras le goût de revenir pour du long terme vu que tu sembles avoir beaucoup apprécié tes 18 mois ici. Donne toi le temps de voir si ce n’est que passager ou si vraiment tu te vois vivre plus à Mtl qu’à Bruxelle. Fais le compte des avantages et désavantages à long terme pour les deux choix.
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De immigrer.com
Merci Sky Tomuch pour ce témoignage, nous allons le mettre en page d’accueil.
C’est un peu le syndrôme de la personne assise entre deux chaises après une expérience à l’étranger ou encore lorsqu’on immigre à la longue. Vous n’êtes pas seul et d’autres vivent des questionnements aussi.
Voici quelques témoignages qui abordent ce sujet:
http://www.immigrer.com/faq/rubrique/Questionnement-hesitation.html
http://www.immigrer.com/faq/rubrique/Deception-retour-au-pays.html
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De Kamourask
Salut,
Ce type de sentiments ne trompent pas… ça révèle certainement une envie de vivre une autre réalité.
de vivre autre chose, de changer de routine.
C est le même sentiment qui animent les milliers de cadres à travers le monde qui viennent recommencer au bas de l’échelle au Quebec.
Évalue tes options comme le propose sarahjade et fais ton choix.
Bonne chance
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De KanadianFR
c’est le syndrome de l’expatrié. j’ai eu le même soucis que toi en rentrant d’uns séjour de 16 mois au canada. les six premiers mois ont été difficile au canada. je m’explique :
les 3 premières semaines c’est l’euphorie , les vacances quoi ! on cherche un nouvel appart , on découvrir de nouveaux endroits ect .. puis après ces premières semaines, je me dis « tiens .. je ne vais pas revenir en france, dans mon petit chez moi, proche de ma famille, mes amis, avec mes petites habitudes ect .. » les six mois suivant ont été difficile car il a fallu que je m’adapte à la province. j’ai du pas mal travailler sur moi même. après ces six mois, j’ai senti un bien être arrivé .. j’ai commencé à avoir des repères dans la ville, dans la culture, mes habitudes .. j’ai pu aussi approfondir les liens d’amitié que j’avais avec certaines personnes la bas. après 1 année .. j’étais vraiment dans le bain. j’avais mes petites habitudes la bas, je vivais comme un canadien (ou presque, car il me manquait encore beaucoup de chemin à faire pour pouvoir absorber la culture de mon pays hôte.)
quand je suis rentré en france .. à bordeaux .. j’étais totalement perdu. tellement .. que je ne me souvenais plus de certains noms de rue connu de la ville natale. j’étais vraiment perdu dans cette ville alors que c’était ma « ville natale ». j’avais perdu mes repères .. et même la langue. les premiers mois ont été difficile .. le moindre petit truc (prendre le bus, le tramway, marcher dans la ville, discuter avec les gens , ne me semblait plus « familier ».)
les 6 premiers mois du retour on aussi été très difficile. je pense même avoir fait une grosse déprime à ce moment là. et je ne suis pas le seul !
a lire :
http://monpvt.com/et-si-vous-etiez-touche-par-la-maladie-de-limpatrie/
http://www.blog-emploi.com/expatries-gare-au-re-entry-shock/
très bon graphique expliquant ce qui peut se passer dans un premier temps en étant expatrié dans un nouveau pays :
http://www.indiansamourai.com/media/01/00/1717418933.jpg
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De Cubi
Salut,
Je suis au Canada depuis plus de 3 ans, et tout comme toi j’ai eu des périodes différentes avec des hauts et des bas assez extremes. Donc comme bcp on dit avant moi, ce qui t’arrive est normal !
Enfin, au risque de t’agresser un peu, quand je lis que tu as gagné en confiance en toi au Canada, quand je lis que tu as fait 10 mois sans faire les démarches pour rester, quand je lis que quand tu es avec des amis ou au travail, c’est à dire dans un flot de vie courante, je détecte les choses suivantes:
Tu es indécis et tu as besoin de construire ta confiance en toi. Tu as besoin d’être dans une situation qui te force à réagir, comme être seul, ou arriver au Canada, ce que j’ai plus de mal à saisir c’est pourquoi ce « super toi » n’a pas fait le nécessaire pour rester… C’est pour moi un point essentiel qui permettra de répondre à ton questionnement. Si tu es parti car tu n’avais pas le choix en terme administratif ou professionnel, alors tu devrais sérieusement considérer un retour.
Personnellement, j’ai l’impression que tu étais fier du toi « là bas » et que tu aimes moi le toi « ici ».
Tu n’as qu’a essayer de te mettre dans un mindset de retour. Renseignes toi sur les démarches possibles, et commence ces démarches. Rien que fouiller sur internet (justement quand tu es tout seul chez toi au lieu de douter…), d’imaginer plus concrètement ce retour en le planifiant tu verras si cette petit étincelle en toi devient un grand feu. Et si la chaudière s’embrase, laisse le vent porter ta flame :-).
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