De galloucanada
À mon tour de raconter ma petite expérience, mon bilan après 6 mois de vie ici.
Si je suis au Québec aujourd’hui, c’est grâce a mon travail, j’ai la chance d’avoir été contacté par des compagnies Québécoises car dans ma job il y a trop peu de diplômés Québécois.
Les démarches ont donc été faciles et rapides.
Quitter la France à été assez facile pour nous, au final nous y avons peu d’attaches mis a part la famille (mais bon l’avion existe hein).Nous savions qu’un job nous attendait sur place et nous avions déjà trouvé une maison en location avant de partir.
Malgré cela j’ai vraiment travaillé mon départ et je me suis rendu au Québec en tant que touriste avant d’accepter nos offres d’emploi pour m’en imprégner et visualiser ou je vivrais mes prochaines années.
(Au passage j’ai beaucoup de misère a comprendre les gens qui immigrent au Québec avec la RP en poche sans jamais avoir pris la peine d’y venir, c’est tellement aberrant de choisir une ville d’adoption par internet!pour moi la majorité des échecs viennent de la (ainsi que la sur-estimation de trouver un emploi facilement).
finalement c’est la ville de Trois-Rivières que nous avons choisi et ce pour plusieurs raisons:
-emplacement idéal entre Montréal et Québec
-ville de 140 000 habitants ce qui correspond a notre ville idéale
-proche de beaucoup d’activité aussi bien estivale que hivernale
-toutes les commodités d’une ville moyenne (épiceries, restaurants etc…)
-une des rare villes nord-américaine avec un véritable centre ville comme en France
Nous avons choisi d’arriver en Juin pour faciliter notre acclimatation.Il fait beau, chaud, les journées sont longues, toutes les conditions réunies pour partir du bon pied.
Comme ce fut le cas lors de nos voyages (très) longuement préparé, pas de mauvaises surprise!
Une très jolie maison quasi-neuve nous attend dans un quartier très calme (avec la piscine déjà prête!), achat d’une voiture et obtention d’une carte de crédit dans la foulée.
Nos premières impressions sont super bonnes, les voisins sont venu nous saluer et nous proposer leur aide (les français sont rares ici, forcement il sont intrigués!), la ville nous plait beaucoup et la rencontre avec nos employeur pour la signature du contrat se passe super bien!
Bien sûr il a fallu nous adapter. Et je pense que si jusqu’à aujourd’hui mon immigration se déroule comme je l’avais imaginé c’est parce que j’ai su m’adapter.oui je suis Français mais je n’essaye pas de reproduire ma vie Française ici.
Oui le vin est cher, oui le fromage est cher, oui il n’y a pas de Cochonou ici mais diable si cela fait parti de vos priorité restez en France!
J’ai vraiment du mal a comprendre ceux qui cherchent par dessus tout a manger ce qu’on trouve en France.Des habitudes alimentaires cela se change et honnêtement on peut manger bien et sainement au Québec.
L’accent Québécois est une barrière au début, surtout celui des personnes âgées qui vivent a la campagne!Les expressions sont tellement différentes mais au boulot on en rigole tellement que c’est un plaisir de discuter avec ses collègues.
Aujourd’hui l’hiver est la, les paysages sont magnifiques, c’est la saison de la motoneige et du traineau a chiens.on a jamais autant profité d’un hiver que celui ci!(Auparavant habitués a la pluie du nord.)
Fréquemment le thermomètre descend en dessous de -15 deg mais avec un bon équipement c’est largement supportable.Le froid est sec comparativement à la France.
La mentalité au travail est différente, la barrière avec la direction est beaucoup moins présente.Tu tu-toi ton supérieur hiérarchique comme le big boss de ta compagnie.
On va te demander de travailler fort mais si tu es bon on va te payer beaucoup pour ça et tu auras une réelle reconnaissance de ton travail.
Bref pour le moment rien ne nous ferait retourner en France, même si de temps en temps amis et famille nous manque un peu.
Petits conseils a ceux qui souhaitent immigrer:
1) Venez découvrir le Québec avant de lancer toutes démarches, et ne vous contentez pas de visiter Montréal.
2) Vérifier les opportunités d’emploi dans votre branche, regardez si vous avez besoin de passer des équivalences pour faire reconnaitre vos diplômes (cela peut aller jusqu’à 2 ans a temps plein)
3) Ne partez pas la fleur au fusil, le Québec ce n’est pas l’Eldorado. N’oubliez pas qu’ici personne n’a besoin de vous. C’est en pensant que le lendemain de votre arrivée vous trouverez un boulot dans votre secteur d’activité qu’on vous reverra dans 6mois faire le chemin inverse.
4) Penser que la vie sera meilleure parce que le Canada c’est les grands espaces est le pire cliché Franco/Français.
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