Selon une nouvelle étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, les familles monoparentales et les couples avec enfants sont particulièrement avantagés au Québec. En effet, la fiscalité des ménages québécois serait l’une des plus compétitives au sein du G7 en dépit d’impôts sur le revenu plus élevés qu’ailleurs. De plus, elle s’avère la plus progressive du lot et l’une de celle qui tient le mieux compte des familles.
Selon les résultats de l’étude québécoise, malgré des baisses ces dernières années, les impôts sur le revenu des particuliers sont plus élevés au Québec que dans n’importe quel pays du G7. Ils représentaient l’équivalent de 12,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009, contre 11,7 % en Italie, 11,4 % au Canada, 10,4 % au Royaume-Uni, 9,3 % en Allemagne, 7,7 % aux États-Unis, 7,3 % en France et 5,4 % au Japon, pour une moyenne des pays du G7 de 9 %.
Ainsi pour un couple avec deux enfants, dont l’un des conjoints gagne l’équivalent du salaire annuel moyen (39 697 $ au Québec), et l’autre les deux tiers de ce montant (26 597 $), verra par exemple son revenu brut réduit de l’équivalent de 14,7 %, contre une moyenne de 21,2 % dans le G7, de 17 % au Canada et aux États-Unis, de 21 % en France et au Royaume-Uni, et de 32 % en Allemagne.
Et quant à lui, le chef d’une famille monoparentale de deux enfants gagnant le salaire moyen recevra, presque autant d’argent des gouvernements qu’il leur en versera (charge fiscale nette 0,3 %), alors que dans les pays du G7 la contribution moyenne s’élève à 16,7 %, et qu’au Canada, elle est de 5,6 %, aux États-Unis de 13 %, au Japon de 15 %, et en Allemagne de 29 %.
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