De LylieQC
8 mois déjà que je suis au Québec. Et je ne saurai dire si c’est passé vite ou lentement !
Arrivée en Mars avec un PVT, aujourd’hui ici avec un PTT de 3 ans.
Pour veux qui hésitent, si vous avez les moyens et l’envie de changer de pays, foncer ! Quand vous en aurez marre vous pourrez toujours repartir 😉
Ce que m’a apprit l’immigration c’est bien ça : le monde est vaste mais accessible !
En France, j’avais un emploi, une maison, rien a fuir. Ici j’ai un emploi, une maison en location et toujours rien a fuir.
Et je pense que c’est se qui fait que ça se passe bien.
Au début je me disais que je ne retournerai pas en France. Et puis le fait de la voir de loin, cette france que j’ai quitté, je la trouve belle et attirante. Elle a des défauts bien sûre, mais globalement et de façon objective je n’ai rien a lui reprocher !
Maintenant je sais que partir ne veut pas dire ne pas revenir, ne veut pas dire non plus ne pas aller voir ailleurs.
J’ai été piqué par le virus du voyage grâce a cette immigration.
ça ouvre aussi d’autres pespectives et d’autres regards sur notre vie. J’ai voulu reprendre des cours (hélas ma filière n’accepte pas les étudiants étrangers) alors je me suis demandé se que j’aimerai vraiment faire. Non pas que mon boulot ne me plaise pas, au contraire j’ai eu une opportunité d’évolution ici. Mais le fait d’être ailleurs ouvre des portes et fait sauter les peurs. Et en cela le fait de partir permet de se trouver.
Pour moi ça sera la photo et les projets humanitaires. Je ne l’aurai pas fait en France car j’avais une fermeture d’esprit. Je ne le savais pas, je l’ai découvert ici.
J’ai aussi appris que la solitude pouvait se ressentir partout et sans raison . J’ai des amis ici , la famille est venue . Pourtant le manque de mes répères me renvoie a une solitude personelle . Elle n’est pas sociale . Elle est en moi depuis mon arrivée ici . Et elle le sera partout ailleurs maintenant.
La mer me manque ici, les espaces canadiens me manquent ailleurs . Les amis d’enfance me manquent , les amis d’ici me manqueront. Il faut accepter qu’en partant , on laisse un bout de nous et ce bout de nous on le laissera dans chaque pays que l’on visitera ou qui nous touchera .
Peut-être que ce vide est comblé par la richesse de se que nous apporte ces nouvaux pays et ces nouvelles rencontres .
Une belle leçon de vie , une ouverture d’esprit , des rencontres personnelles et professionnelles enrichissantes , des paysages en mémoires, des aventures, une introspection salvatrice, voila mon résumé de ce saut vers l’inconnu.
Merci a vous !
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