De Nyna Mundele
Nous voilà deux ans au Québec !
Après 4 ans d’attente en Belgique pour l’obtention de la RP, ma petite famille et moi-même somme de retour.
Mais quel périple !!! Un vrai téléroman brésilien
En 2008 mon conjoint et moi sommes arrivés de la Belgique pour vivre une expérience à Montréal. Bonne expérience mais la gifle. Parce qu’on croit au discours de l’immigration qu’on vient sauver l’économie du Québec.
J’avais déjà de l’expérience canadienne et non Québécoise. Du coup j’ai trouvé un emploi comme assistante administrative dans une des grandes chaînes TV au Québec. Tandis que mon conjoint, ingénieur de formation, n’avait pas trouvé d’emploi dans son domaine qui est la pétrochimie alors qu’il avait une expérience internationale avec des compagnies qui ont des usines au Québec et ailleurs au Canada. Après 8 mois de recherche intensives, il a du faire du call centre et par la suite travailler dans l’assurance.
Malheureusement quand les choses commençait à rouler, il fallait plier bagage parce que le PVT était terminé.
Toutefois ce fut une belle expérience. On a attrapé le virus du Québec
Le retour fut très très très très très très très douloureux. Nous retournions en pleine crise économique. Pas de boulot, pas de chômage, retour chez les parents avec un enfant. C’était la joie pour eux mais pas pour nous. Tout doucement on a sorti de la tête de l’eau. Mon conjoint à du se réorienter, parce que les recruteurs ne comprenaient pas pourquoi on peut quitter un emploi dans la pétrochimie pour aller s’aventurer au Québec. ils l’ont jugé comme une personne instable.
Avec le temps, mon conjoint à trouvé plusieurs emplois intéressants dont un dans une multinationale. Quant à moi c’était l’effet inverse, je ne trouvais rien. on me reprochait d’être parti au Canada pour étudier. Entre temps lors de notre deuxième année en Belgique, nous avons ré-introduis le CSQ. A cause de documents mal remplis, nous avons du passer un interview auprès de la délégation du Québec à Bruxelles. Au lieu de 3 mois d’attente, le CSQ à pris 2 ans.
la 3e année, nous avons introduit la demande de la RP. Elle a été accepté, ensuite nous avons fait la visite médicale. Conseil pratique : fait un checking de votre santé. Car si l’un d’entre vous est malade ou serait susceptible d’avoir quelque chose, vous seriez tous refusé.
4 ans c’es tellement long qu’on y pensait plus. Puis un jour, parmi nos courriers, nous sommes tombés sur une lettre de l’ambassade du Canada nous disant que nous étions officiellement résident permanent. L’euphorie fut de courte durée car on s’est aperçue que dans cette même lettre on nous mettait un ultimatum; que si on dépassait la date du 13 Novembre 2013 sans récupérer nos RP à la frontière Canadienne, nous ne saurions plus résident permanent.
WTF ….. 4 ans d’attente et 6 mois pour embarquer.
2e conseil pratique : vérifier la date de vos passeport . Car la RP prendra fin aux premiers jours d’un des passeports. ( vous êtes quatre, votre fils aîné à son passeport qui tombe à échéance le 11 Juin 2018 et les autres membres de la famille en 2020, lorsque vous recevrez la RP, vous aurez jusqu’à fin 10 Juin 2018 pour entrer au Canada).
Du coup ça tombait mal pour nous, car on était plus prêt à partir aussi vite. Par conséquent, on a cassé notre bail, bradé nos meubles et envoyer ce qu’on pouvait sauver par cargo. Ah que Dieu bénisse Air transat !!!!
On est arrivé dans la belle famille, entamer les démarches comme vous le savez. Toute la paperasse qui nous attendait. C’était le fun !!!!3 mois plus tard, on a trouvé un logement à un prix assez abordable. Très vite, nous sommes tombés dans la routine. Boulot, métro, dodo.
En conclusion, après ces deux années passées au Québec, les enfants se sont vites adaptés, ils ne regrettent rien. On a un tas d’activités avec eux. Quant à nous les adultes, on a à peu près obtenu tout ce qu’on désirait avoir en très peu de temps.
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