Je vis une situation très surprenante. Je suis de Montréal mais je suis allée vivre à Paris pendant 7 ans avec mon mari et nos deux jeunes garçons.
Cela nous a pris un an pour préparer notre retour au Québec. Nous voulions rentrer pour ma famille, la sécurité et la qualité de vie.
Nous avons sortis nos enfants de l’école Française pour les intégrer tout de suite à l’école Québécoise du quartier. Mes deux garçons sont les seuls Français et ne réussissent pas à se faire vraiment des amis. Ils aiment par contre leur maîtresse. Mon plus vieux vit de l’intimidation mais ça pourrait arriver dans n’importe quelle école, mais ce n’est pas facile pour lui.
Depuis que nous sommes rentrés au Québec, je pleure beaucoup. Je ne retrouve plus toutes les invitations que nos avions en France, les apéros, la bonne bouffe, etc. J’ai revu quelques copines de longues dates à Montréal, mais je me trouve change. Je m’ennuie énormément de mes amis en France. C’est comme si je vivais une grande peine d’amour ! On a invité quelques Québécois, mais pas de retour d’invitation. Mon mari Français se demande si avec le temps, on va réussir à s’intégrer…
C’est bizarre, mais on a même le goût de retourner à Paris. On y pense beaucoup. Je sais que je vis le choc du retour, mais je me demande si je vais y arriver ici avec le temps. Montréal semble une belle ville d’avenir pour nos enfants, mais d’un autre côté, la France nous manque beaucoup et nous ne pensons pas que c’est une maison ou plus d’espace qui va nous rendre plus heureux.
Je me demandais s’il y a des personnes qui ont vécu de quoi de similaire ?
Merci d’avance.
D’après le texte original de Rona posté sur le forum de discussions.
Bonjour,
je n’ai pas vécu cette expérience, mais ma mère est québecoise et mon père belge. On a vécu toute notre vie en belgique même si ma mère avait envie de rentrer au pays depuis toujours. On a eu la chance de passer tous nos été ou noel au québec donc on connait très bien notre famille (qui est très grande). Au divorce de mes parents ma soeur et moi avons encouragé ma mère à repartir vivre au québec près de sa famille car nous avions déjà passé la vingtaine. Je sais qu’au début c’était dure car les amis d’enfances (après plus de 20 ans en belgique) si on est pas trop resté en contact on les perds. Et ses amis belges lui manquaient mais après un moment chaqu’un reprend sa vie. Il faut se bouger pour retrouver des activités et se refaire un réseau d’amis, c’est pas évident mais tu as l’air jeune et tu galèrera moins que ma mère à plus de 50 ans qui s’est installé près de sa famille du côté des escoumins (plus perdu que ça y a pas).
Allez courage, dis toi que tu as la chance d’avoir un mari qui a voulu te suivre au canada, ma mère n’a pas eu cette chance là
biz
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