En effet, c’est ce qui ressort des projections démographiques de Statistique Canada sur l’ensemble du pays.
En 2036, le total des immigrants et des personnes issues de deuxième génération d’immigrants, pourrait approcher la moitié (49,7%) de la population au Canada.
Et c’est au Québec que ces changements pourraient le plus se faire sentir. Les immigrants de Montréal pourraient représenter 13,9% de la population en 2036 comparativement à 12,4% en 2016. À Toronto, de 37,4% on pourrait passer à 33,9% en 2036. À Vancouver, les chiffres des nouveaux venus pourraient également baisser, passant de 13,4% à 12,4%. Il s’agit évidement que de données concernant les nouveaux arrivants et n’inclut pas la deuxième génération d’immigrants.
Si l’on prend en considération les enfants d’immigrants, d’ici 2036, la population immigrante de Montréal oscillera de 38 % à 34 %.
Et une autre conséquence de cette transformation est que dans 20 ans, toujours selon Statistique Canada, « plus du quart de la population canadienne aurait une langue maternelle autre que le français ou l’anglais ».
D’ici 2036, la proportion de ceux qui ont le français comme première langue au Québec devrait chuter d’environ 10 %, passant de 79 % en 2011 à une fourchette projetée de 69 % à 72 %.
À l’échelle du Canada, les francophones de langue maternelle passeront sous la barre symbolique des 20 %, pour s’établir à 17 % ou 18 %.
Source: Radio-Canada, AFP, Statistique Canada
Hum… excusez moi mais, mis à part les Natifs, les Canadiens (de même que les Américains mais ce n’est pas le sujet) ne sont-ils pas tous des immigrés ?