Le retard du gouvernement fédéral dans le traitement des dossiers de résidence permanente au Canada a été mis en lumière dans un rapport récent de la vérificatrice générale, Karen Hogan. Malgré les efforts continus pour augmenter le nombre de nouveaux arrivants, le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) n’a pas réussi à éliminer les retards accumulés pendant la pandémie de COVID-19.
Étonnamment, alors que le pays s’efforce d’accueillir un nombre record de nouveaux résidents, des dossiers plus récents sont traités en priorité, laissant les demandes plus anciennes en attente. Cela contredit l’approche traditionnelle « premier arrivé, premier servi ».
La vérificatrice générale, Karen Hogan, a exprimé sa préoccupation face à ce retard. « L’ensemble des programmes de résidence permanente comportait d’importants arriérés de demandes en attente de traitement », a-t-elle déclaré.
Le retard semble toucher de manière disproportionnée certains types de demandes et certaines régions du monde. Les bureaux d’immigration en Afrique subsaharienne, par exemple, sont confrontés à un manque criant de ressources, entraînant des retards importants dans le traitement des demandes. La vérificatrice a noté des disparités frappantes entre les bureaux, citant le cas des bureaux de Dar es Salaam en Tanzanie et de Rome en Italie, qui, bien qu’ayant des effectifs comparables, présentaient des charges de travail radicalement différentes.
Les demandes de réfugiés semblent particulièrement affectées. La vérificatrice a remarqué que plus de la moitié des dossiers de réfugiés parrainés par le gouvernement en provenance de la Somalie et de la République démocratique du Congo étaient en retard.
Tout n’est pas sombre, car il y a eu des améliorations dans les délais de traitement pour les immigrants économiques et le regroupement familial. Cependant, la situation pour les réfugiés et les personnes protégées pour des raisons humanitaires s’est détériorée en 2022.
Les réfugiés aspirant à la résidence permanente au Canada font face à des délais de traitement considérables, atteignant en moyenne près de trois ans à la fin de 2022, selon les rapports de la vérificatrice générale, Karen Hogan. Il est alarmant de constater qu’un dossier peut demeurer sur les étagères jusqu’à 20 mois avant d’être ouvert. Bien qu’Immigration Canada ait tenté de réduire les retards grâce à de nouvelles embauches, la catégorie des réfugiés demeure disproportionnément affectée. Certains dossiers stagnent si longtemps que les documents fournis, tels que les examens médicaux, expirent avant même qu’une décision ne soit prise.
Fin 2022, le nombre de demandes de résidence permanente pour les réfugiés en attente de traitement s’élevait à 99 000. Avec le rythme actuel de traitement des dossiers par l’IRCC, il faudra plusieurs années pour gérer toutes ces demandes.
L’âge des dossiers en arriéré augmente également, certains d’entre eux datant de près de quatre ans. Des problèmes dans les pratiques de gestion peuvent ajouter jusqu’à un an de retard pour de simples détails. Par ailleurs, tous les bureaux n’ont pas accès aux mêmes ressources technologiques, ce qui peut entraîner des retards supplémentaires.
La vérificatrice générale a également relevé des préoccupations concernant les disparités raciales dans les délais de traitement. Par exemple, la plupart des demandes en provenance d’Haïti sont traitées manuellement, ce qui peut entraîner des retards.
Alors que le Canada a atteint son objectif d’admission de 431 645 nouveaux résidents permanents en 2022 et vise à accueillir 500 000 personnes d’ici 2025, il est essentiel de s’attaquer aux retards dans le traitement des demandes pour assurer une immigration équitable et efficace.
Source : Journal de Montréal – Le Devoir
Jeune camerounais nanti d’un diplôme d’ingénieur des travaux obtenu en 2011.
J’ai aussi un baccalauréat F4 en bâtiment depuis 2004.
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