Il semble que la question des frais de scolarité des étudiants français au Québec a trouvé une issue.
En effet, le gouvernement du Québec va convenir d’une entente pour les étudiants français étudiant dans la Belle province afin qu’ils paient les mêmes droits de scolarité que les autres Canadiens.
Depuis 1978, les étudiants Français au Québec paient les mêmes droits que les étudiants Québécois c’est à dire actuellement 2200$. Le tarif pour les étudiants Canadiens des autres provenance venant au Québec est un peu plus élevé que celui des Québécois.
Ainsi les 8000 étudiants Français du Québec devront à l’avenir payer 6200$ par année en droits de scolarité par année. Leur nombre a augmenté de 90% depuis 2006.
Pour les étudiants Français qui sont déjà au Québec dans le cadre des études pourront profiter d’un clause pour les protéger.
Ces nouvelles tarifications décevront plusieurs étudiants Français au Québec. Mais ils ont toujours un statut particulier car ils s’en sortent mieux que les autres étudiants de l’étranger qui étudient au Québec et déboursant 12 000$ par année en droits de scolarité.
Source: La Presse
Bonjour
Je suis actuellement au cégep et j’attaque ma dernière année. Je rentrerai à l’ETS en automne 2016, suis-je donc protéger par mon statut d’avoir étais étudiant français avant cette nouvelle réforme ou cela va s’appliquer à mon cas ?? Merci
Bonjour !
Je suis étudiante française à l’Université de Montréal en premier cycle. Je me demandais si par exemple je change de programme d’études ou si je souhaite entrer dans une autre université, est-ce que je devrai payer les mêmes frais que les canadiens? Ou bien est-ce que je serai protégée du fait que je suis arrivée au Québec avant cette réforme?
Merci de vos réponses et bonne journée !
Ce nouvel accord s’applique t-il aux Cegep et CFP (DEC et DEP) , ou est-il exclusivement liée à l’université ? Merci
@tohonu
Cela a fait parti des discussions entre Couillard et Hollande pourtant:
La Presse, le 4 novembre 2014
« Or, en campagne électorale, le premier ministre Philippe Couillard s’est engagé à ce que les étudiants issus de la Francophonie paient le « tarif canadien », c’est-à-dire les droits de scolarité exigés à ceux provenant d’autres provinces. Ce tarif s’élève à près de 7000 $ par année. Pour les Français, la facture triplerait. Pour les autres, elle baisserait, puisqu’ils doivent payer environ 15 000 $ à l’heure actuelle.
Comme La Presse l’écrivait dimanche, le gouvernement Couillard lâcherait un peu de lest dans ses négociations avec la France. Il serait prêt à ce que les étudiants français, qui sont environ 12 000 au Québec, aient à payer un tarif moindre que le tarif canadien. La France tient à obtenir une forme de statut privilégié. Québec souhaiterait obtenir en contrepartie, au bénéfice des étudiants québécois, un accès aux Grandes écoles en France. »
1) La presque impossibilité pour les étudiants Québécois d’avoir accès aux grandes écoles Françaises uniquement ou presque réservées aux citoyens Français
Faux !! Les Grandes Ecoles font une selection par concours. Reussissez le concours de Sciences Po et vous rentrerez a Sciences Po.
J’ai toujours vu cette entente comme étant un bon investissement pour le Québec jusqu’à tout dernièrement. Sauf que j’apprends que le tiers des étudiants Français au Québec sont inscrits à l’université McGill pour parfaire leur connaissance de l’anglais.
Et que la plupart de ces étudiants (ceux inscrits à McGill) une fois leurs études terminées quittent le Québec pour aller soit travailler aux Etats-Unis soit en Ontario.
Pour le Québec cela devient donc une perte nette et non plus un investissement puisque une fois les études terminées ces étudiants n’enrichissent pas la société Québécois ni ne paient d’impôts ici.
Ils le font majoritairement aux Etats-Unis.
Et par leurs impôts se sont les Québécois qui ont payés pour leurs études pourtant.
Le but de l’entente était de favoriser un échange d’étudiants entre la France et le Québec favorisant et le Québec et la France. Sauf qu’avec les années deux failles majeures ont minées les objectifs:
1) La presque impossibilité pour les étudiants Québécois d’avoir accès aux grandes écoles Françaises uniquement ou presque réservées aux citoyens Français.
2) L’accès aux universités Québécoises servant de plus en plus aux jeunes Français de tremplin pour aller travailler par la suite ailleurs en Amérique du Nord.
Voilà.