Selon une compilation de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), il semblerait que la situation des immigrants québécois au niveau de l’emploi s’est légèrement améliorée depuis les données de 2006.
En effet, chez les nouveaux arrivants, le taux d’activité, c’est-à-dire ceux qui travaillent et qui cherchent tout de même un emploi, est passé entre 2006 et 2011 d’environ 62 % à près de 63,5 %. À l’inverse, les personnes nées au Canada ont connu un taux d’activité qui a diminué de 65,9 % à 65,4 % dans cette catégorie.
Rachida Azdouz, professeure et spécialiste en relations interculturelles à l’Université de Montréal, a remarqué depuis dix ans un changement de comportement chez les nouveaux venus. Selon elle, «de moins en moins d’immigrants se cherchent un emploi de subsistance pour ne pas nuire à leur CV, ce qui leur est bénéfique, a ajouté Mme Azdouz. Aussi, beaucoup choisissent de se réorienter tout de suite dans leur champ de compétence ou renoncent à leur spécialité pour se lancer en affaires.»
source : Canoë
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