Une nouvelle étude de l’Université Ryerson de Toronto conclut qu’il y a très peu de membres des minorités visibles au sein des conseils d’administration de grandes entreprises de huit des principales villes du Canada.
En effet, les noirs et les autres personnes des minorités visibles sont sous-représentés et même parfois absents dans les hautes instances de direction, non seulement dans les entreprises privées, mais également dans les hôpitaux, les institutions d’enseignement, les agences et les organismes de bienfaisance.
Les constats ont été observés dans à peu près toutes les grandes villes canadiennes dont Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, Halifax, Hamilton, London et Ottawa.
Par exemple, les personnes noires n’occupent que 2 % des sièges d’administrateur alors qu’elles forment jusqu’à 5,6 % de la population de ces huit villes du Canada.
Qu’est-ce qu’une personne racialisée? Il s’agit d’une personne n’ayant pas la peau blanche, elles représentent 28,4 % des populations étudiées au Canada et elles n’occupent que 10 % des postes d’administrateur.
L’Université Ryerson a aussi constaté que les femmes demeurent minoritaires au sein des conseils d’administration.
Source: La Presse
Article intéressant!
Les commentaires sont encore plus enrichissants mais pour la plupart déconnectés de la réalité des « racialisés ».
Vous devez être «racialisé» pour en connaître les défis, les contraintes et les injustices quotidiens.
Et quand on n’est pas «racialisé», la moindre chose est de se documenter sur ce qui s’est passé car les préjugés que nous avons les uns des autres nous hantent et empoisonnent le vivre ensemble aujourd’hui.
À défaut de cela, certaines personnes se réfugieront dans le déni, le déni de l’enfer de l’autre. L’enfer de l’autre est plus facile à marchander que son propre enfer. D’où la perpétuation de l’injustice sociale fondée sur la race que l’on retrouve encore aujourd’hui dans la conscience des jeunes, futur de notre nation comme si cette pensée leur avait été transférée de manière mécanique.
Nous, les Québécois et les Canadiens en général, devons être informés de ce qui s’est réellement passé sur l’esclavage des noirs au Canada et d’autres injustices qu’ont connues d’autres communautés.
Les gens ne sont pas de mauvaise foi, beaucoup ne savent tout simplement pas ce qui s’est passé et continue de se passer sous de formes differentes.
L’Éducation nationale doit s’ouvrir à l’histoire du racisme au Canada, en Amérique, en Afrique et dans le monde. Nos enfants doivent comprendre d’où vient la manière de penser que leurs parents et la société leur imposent.
Je vous invite à suivre ce document car des efforts sont entrain d’être faits pour réduire l’ignorance qui contribue à l’épanouissement du racisme mais ce n’est pas encore suffisant.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/l-existence-d-esclaves-au-canada-reconnue-dans-des-livres-d-histoire_1795374.html
N’oublions pas aussi de parler de l’esclavage des blancs (les premiers d’ailleurs) par les musulmans, l’esclavage des noirs par des noirs, et l’esclavage actuel des enfants par toutes les races dans le monde, ainsi on aura fait un vrai travail d’apprentissage n’est-ce pas ? Si on arrêtait de ne regarder qu’un côté de la médaille pour changer ?
? Oui, stop aux jérémiades et à la victimisation systématique des mêmes!
Regardons plutôt ensemble vers l’avenir afin de le construire sainement et de progresser.
Avançons les yeux ouverts, animés d’un esprit à la fois positif et réaliste, avec comme référence la situation présente et non une prétendue histoire le plus souvent tronquée, aux références partielles et partiales.
Je note que généralement les immigrés d’origine asiatique travaillent, s’instruisent, s’adaptent, s’intègrent rapidement et paisiblement, progressent socialement et ne font quasiment jamais appel à un prétendu état de « racialisés » pour tenter d’excuser des échecs et/ou un mal-être.
Finalement ca existe ou pas les races? Je suis un peu perdu dans le ketchup linguistique SJW/BLM/LGBTQRTPP+-/feministe
Mais quoiqu’il en soit j’espere quand meme que les blancs auront eu la decence de s’excuser d’avoir exister avant de disparaitre.
Ha ouai on a du lourd la niveau racisme… t’es tellement au fond du trou toi. Ou c’est un troll ? Oui c’es ca t’es un troll qui pêche, tu m’as eu, bien joué. Jouer la suprématie noire pour faire des blagues, piouf 🙂
Dumas il me semble que tu est encore en 1930 , théories des raciste ou les noirs sont juste prédispposés a chanter ou a jouer du sport…..dont incompétents dans les autres domaines…lol
Relisez bien mon commentaire, ce n’est absolument pas ce que j’ai écrit.
Ceci est votre propre interprétation, elle est erronée et elle n’engage que vous!
« Racialisés », « racisme systémique » … je ne savais pas qu’immigrer.com avait sombré dans ces théories neo-fascistes …
Il faudrait aussi que le site nous explique pourquoi le Canada n’applique ni critère ethnique ni critère religieux à sa politique d’immigration, alors que selon l’article ce pays est raciste.
Enquêter et nous expliquer également pourquoi dans le domaine sportif par exemple, à la course à pieds et au football ou par ailleurs dans les orchestres de jazz et chez les rappeurs, les blancs sont statistiquement très minoritaires voire absents et certains « racialisés », promus et médaillés, sont systématiquement sur-représentés?
Cela n’aurait-il pas un peu à voir avec leurs motivations et leurs compétences propres ?
Alors Stop à la victimisation systématique des racialisés, au prétexte de la couleur de leur peau, de leur ethnie ou de leur religion!
Stop à la culpabilisation, très dans l’air du temps, et à l’auto-flagellation des blancs d’origine occidentale et judéo-chrétienne, définitivement coupables d’être blancs, de travailler dur depuis des siècles, d’avoir progressé et bâti une belle civilisation moderne et prospère!
Les promotions sociales ça ne se donne pas juste pour équilibrer des statistiques, ça se mérite!
Acquérir des compétences suppose une motivation, beaucoup de travail et du temps!
Bien-sûr, comme toujours et comme partout, les prédispositions naturelles et les talents personnels peuvent aider.
Mais in fine ce qui doit compter en matière de promotion sociale c’est avant tout la bonne conduite personnelle et l’obtention de résultats professionnels satisfaisants, certainement pas la couleur de la peau, le sexe ou la religion et tant pis si les statistiques n’y trouvent pas leur compte!
Cela signifie peut-être tout simplement que pour la plupart ces « racialisés » n’ont pas atteint le niveau de formation et de compétences requis pour assurer lesdites fonctions d’administrateurs.
Les nominations aux postes d’admnistrateurs ou de direction de manière générale, dans le secteur privé comme dans le secteur public, ne devraient en aucun cas être attribués en fonction de la couleur de la peau mais exclusivement en fonction des qualités humaines et professionnelles de la personne.
À partir de là ces statistiques n’ont pas nécessairement le sens que l’on nous suggère…
Mettre en place une discrimination positive au profit des racialisés serait non seulement très injuste à l’égard des blancs mais aussi à terme très dangereux pour la collectivité nationale car alors seraient promues à des postes de hautes responsabilités des individus aux moindres qualités personnelles et/ou professionnelles.
Assurer à tous au départ un égal accès à l’enseignement et aux formations, attribuer si nécessaire des bourses d’étude aux plus pauvres, voilà qui me semblerait être des mesures justes, progressistes et donc nécessaires.
Ensuite, blancs ou « racialisés », hommes ou femmes, que les meilleurs gagnent!
« des qualités humaines et professionnelles » dans un pays nepotist? Lol
Le réseautage, la cooptation et le copinage ont de tout temps existé, avec parfois quelques avantages (on pense généralement mieux connaître ceux qui nous sont plus proches) mais bien entendu aussi avec toujours beaucoup d’injustices…
Toutefois, dans ce cas les victimes de la cooptation et du copinage peuvent être aussi bien blanches que racialisées.
Ce qui alors doit être (re)mis en question est le fonctionnement social basé sur le réseautage et le copinage et non pas un supposé racisme systémique.
Ce genre d’article me fait penser au canular Sokal au carré qui voulait dénoncer les champs d’études culturel et identitaires universitaires corrompus par une idéologie qui, au nom de la dénonciation d’oppressions de toutes sortes (sexistes, homophobes, raciales…) renonce à toute forme d’honnêteté intellectuelle.
Oui et en quoi est-ce un problème si terrible qu’il rendrait insoluble le bon fonctionnement des entreprises, hôpitaux, grandes entreprises etc ? Comment vont les entreprises canadiennes aujourd’hui malgré ce « handicap » ?