L’Association des Français de l’étranger (AFE) pourfend l’Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) signé par l’Ordre des médecins français et le Collège des médecins du Québec le 27 novembre 2009 à Paris.
Cette association soutient que cette entente révèle « une nette inégalité de traitement entre les médecins diplômés français et québécois », alors qu’elle est censée accroître la mobilité de la main-d’oeuvre de part et d’autre de l’Atlantique entre le Québec et la France.
Selon l’AFE, cette situation est imputable au « corporatisme » dont ferait preuve le Collège des médecins du Québec.
Selon cette association qui constitue une assemblée représentative des Français établis hors de France, un médecin québécois voulant travailler en pratique privée dans l’Hexagone doit tout simplement déposer son dossier auprès du Conseil de l’Ordre du département français dans lequel il veut s’installer et se soumettre à quelques démarches administratives.
Mais du côté américain de l’Atlantique, le médecin français doit se soumettre à un long et coûteux processus. Selon l’AFE, le médecin français doit d’abord participer à une semaine d’observation (300 $ CAN), préalable à un stage d’évaluation de trois mois (12 000 $ CAN) dans un cadre universitaire ou réglementé. Il doit ensuite passer un examen. S’il réussit, il se verra délivrer un permis restrictif d’exercice d’un an dans un établissement public, au terme duquel il doit passer un autre examen. Il peut aussi recevoir un permis restrictif de cinq ans qui n’est pas assujetti à un examen.
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