Pour les enfants d’immigrants au Canada, l’accès au marché du travail n’est pas toujours aussi facile qu’on pourrait le croire selon une récente étude de l’Université Western Ontario et du Conseil des universités de l’Ontario. En effet, les enfants d’immigrants sont plus nombreux à fréquenter l’université que ceux de parents nés au Canada. Mais certains enfants d’immigrants, particulièrement les hommes membres de minorités visibles, affichent des taux de chômage plus élevés et des revenus inférieurs que les autres Canadiens.
Selon les résultats de l’étude ontarienne, les hommes de la deuxième génération, y compris ceux dont les parents sont originaires de la Jamaïque, de l’Inde, de l’Amérique latine, de l’Europe de l’Est et de pays d’Asie orientale autres que la Chine, ont des taux de chômage plus élevés que ceux de la troisième génération, soit celle où les parents sont nés au Canada.
Les descendants les plus instruits sont les enfants des immigrants chinois, suivis par ceux dont les parents viennent de l’Asie orientale et de l’Inde.
L’analyse intitulée « Niveau de scolarité et situation professionnelle des enfants des immigrants en Ontario » a été réalisée en se basant sur les recensements canadiens de 1996 et 2006 en Ontario.
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