Etre une mère active à Montréal, tout un challenge!
Allo a tous! Nous revoilà, mes péripéties et moi! Aujourd’hui j’aimerais vous parler de ce que ça représente d’être une maman active à Montréal.
Petit rappel : j’habite dans la banlieue ouest, en dehors de l’ile de Montréal, sur une petite ile. Ça pourrait faire rêver sauf que sur cette ile la température est toujours négative à cette époque de l’année! (A ce sujet, mes enfants ont dû chercher les œufs de pâques dans le jardin encore enneigé! Une première!).
Tout cela pour dire que pour me rendre à mon travail à Montréal (quartier Atwater), il faut compter 60 km aller et donc 60 km retour. Soit un aller-retour a 14$, et oui, on a fait le calcul! Bien entendu, le prix de l’essence ne fait qu’augmenter. Petite parenthèse, le litre était à 99centimes l’été de notre arrivée en 2010, et il est maintenant à 1,35l!! Sacrée inflation!
Et encore, je ne peux pas trop me plaindre, car mon entreprise accepte que j’aie des horaires flexibles pour éviter le gros du trafic. Selon les jours, je quitte la maison à 6h30 du matin afin de quitter le bureau à 15h de l’après-midi. Inversement, si je quitte l’île Perrot vers 9h30 ou 10h, je repars plus tard en soirée afin d’éviter les bouchons. Le plus difficile, c’est l’hiver, quand il fait froid et qu’il faut déneiger la voiture avant de partir, puis déneiger une place en ville pour se garer!! En plus, le matin on part il fait nuit et quand on ressort du travail, et bien il fait toujours nuit! Limite déprimant.
Néanmoins, vivre en dehors de la grande ville avec des enfants en bas âge, ça n’a pas de prix! Aucun regret. Les conditions de vie sont bien meilleures à mon avis.
En vérité, mon planning dépend des enfants. Comme je travaille un peu loin, je peux soit déposer les enfants à la garderie le matin, soit aller les chercher l’après-midi, mais pas les deux. Donc avec mon mari nous nous partageons la tâche. De ce fait, on passe notre temps à se croiser la semaine!
Il faut dire qu’autour de moi, je vois beaucoup de mères qui ont fait le choix de rester à la maison pour garder leurs enfants. J’ai fait cela les 2 premières années d’expatriation, puis j’ai commencé à tourner en rond… Ma meilleure amie québécoise avec qui je passais tout mon temps à l’époque, a décidé d’occuper davantage ses journées avec une 3ieme grossesse. Résultat : des jumeaux!! Bien joué! (Martine, je vous embrasse tous les…6!!)
Il est vrai qu’obtenir une place dans une garderie digne de ce nom n’est pas chose facile. Il m’a fallu 2 ans sur liste d’attente et encore, j’ai dû faire des pieds et des mains pour avoir de la place pour mes 2 enfants au même endroit.
Sans oublier que la garderie ferme à 18h précise. Chaque minute de retard coute 1$. Véridique! Alors gare aux imprévus, il faut être très organisé, surtout quand on n’a pas de famille proche pour nous aider et personne pour garder les enfants malades.
On vient aussi de nous annoncer que le gouvernement Marois a décidé de couper les subventions aux garderies privées pour les enfants de la tranche d’âge 4-5 ans. (Ici la maternelle commence seulement à 5 ans, avant c’est la garderie). C’est tout une polémique par ici, et on a déjà fait signer des pétitions aux parents!
Bien sûr, le soir après tout ça, je suis crevée. En plus je suis une grosse dormeuse. Du coup j’ai tendance à m’endormir lamentablement le soir dans le lit de ma fille (en tenue de travail)… Les soirées en amoureux se font plus rares à cause de la fatigue. En plus de cela, la baby-sitter nous a laissé tomber! Et oui, elle est au cegep maintenant (Collège d’enseignement général et professionnel), et cumule un travail dans un restaurant, qui paye certainement plus que 5$ de l’heure. Dommage…
Et puis la routine se rajoute a tout cela, le soir il faut faire à manger, s’occuper des enfants et préparer le repas du lendemain midi (car ici on amène son repas au travail). Je ne regrette pas de ne pas avoir la télévision, je n’aurais pas le temps de la regarder de toute façon!
A tout cela se rajoute la paperasse administrative. Je fais référence à la demande de résidence permanente, car nous sommes toujours résidents temporaires. Cela a pris un temps fou, car mon mari et moi avons vécu dans plusieurs pays, et le gouvernement canadien veut TOUT retracer. Ca vire au cauchemar. J’ai tellement hâte de l’avoir cette résidence permanente. Ca me pose même un problème pour inscrire la plus grande à la maternelle! Ils demandent un visa d’étudiant pour l’inscrire à la MATERNELLE!!
Et quand la fin de semaine arrive, et bien on enchaine avec les courses, le ménage et les activités sportives des enfants!
Bref, à suivre, quelques-uns de mes grands objectifs…on s’en reparle dans un mois!
Résolutions d’une mère active, expatriée et débordée:
Engager une femme de ménage ou acheter un robot aspirateur.
Trouver une nouvelle gardienne (=babysitter).
Ranger mon bureau au travail (il n’a jamais aussi bordélique, à croire que ma vie personnelle déteint sur ma façon de travailler).
Engager une stagiaire.
Me dédoubler.
Trouver le temps de faire du sport.
Éviter le 3ieme enfant.
Ne pas prendre de chien, un hamster c’est très bien.
Merci à tous! A la prochaine!
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