Ce qu’il y a de bien quand on étudie en deuxième cycle à l’université, c’est qu’on peut financer une partie de ces études en devenant auxiliaire d’enseignement pour un prof. Je ne sais pas si l’équivalent existe à l’université en France. En tout cas, du temps de mes études, je n’en ai croisé aucun. C’est lorsque je suis arrivée au Québec que j’ai découvert qu’on pouvait devenir l’assistant d’un prof. Les postes sont rares, ils ne sont en général même pas annoncés, il faut donc les trouver. C’est un peu comme sur le marché du travail québécois. Il y a un marché caché.
Personnellement, j’ai trouvé mon poste grâce à une de mes profs qui m’a recommandée auprès d’un de ses collègues. Lors de ma première session, j’avais glissé un mot à chacun de mes profs que je voulais devenir auxiliaire d’enseignement et la session d’après, j’avais ma place.
La plupart des auxiliaires d’enseignement corrigent les examens des étudiants de premier cycle. Moi, j’avais en charge le projet de session de 150 étudiants. Je devais les accompagner dans leurs réalisations chaque semaine et corriger leurs projets. Ça m’a beaucoup appris, autant au niveau de mes connaissances que de mes compétences personnelles. D’ailleurs, j’ai failli continuer en doctorat après mon MBA parce que j’avais vraiment le goût d’enseigner. Mais rester étudiante pendant au minimum encore 4 ans m’a plutôt refroidie et j’ai préféré me lancer sur le marché du travail.
Je crois que si j’ai tant adoré mes deux années d’études à l’université Laval, c’est parce que je n’ai pas fait qu’étudier, je n’ai pas fait qu’apprendre des concepts abstraits. J’ai rencontré des personnes de tout horizons, j’ai tissé des liens avec certains de mes profs ce qui m’a permis de découvrir une façon d’enseigner, et en tant qu’assistante, j’ai été en contact avec des centaines d’étudiants allumés.
Et puis, à l’Université Laval, on a nos tunnels mythiques qui relient chacun des pavillons, on a le PEPS pour faire des tas d’activités sportives à prix modiques, on a le Rouge et Or, l’équipe de football qui gagne tout (sauf cette année, snif !), on a notre propre radio, on a le pub et je pourrais continuer des heures. Je suis sûre que tous ceux qui ont étudié à Laval savent de quoi je parle !
Passez de bonnes fêtes et à l’année prochaine !
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