Depuis plusieurs mois, de nombreux étudiants français se voient refuser l’accès aux universités canadiennes en raison du durcissement des règles concernant les permis d’étude. Une décision qui bouleverse les projets de milliers de jeunes, contraints de revoir leur avenir universitaire.
Un rêve qui s’effondre
Comme Maelys Dunand, étudiante en troisième année de droit et de science politique à l’université Lumière Lyon-II, ils sont nombreux à avoir vu leurs espoirs de partir au Canada s’effondrer. Sélectionnée pour un échange à l’université de la Colombie-Britannique à Vancouver, Maelys se projetait déjà dans cette nouvelle aventure : logement, cours, emploi étudiant… Tout était planifié.
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Mais le 25 mars 2024, un mail de son université change brutalement la donne : en raison des nouvelles restrictions imposées par le Canada, son départ est annulé. Finies les études diplômantes et l’autorisation de travailler sur place, un coup dur pour cette étudiante boursière.
« Brutalement, je n’avais plus rien », témoigne-t-elle, désemparée.
Le Canada se ferme aux étudiants étrangers
Le Canada a longtemps été l’une des destinations privilégiées des étudiants français. En 2022, ils étaient environ 18 000 à fréquenter les établissements d’enseignement supérieur du pays. Mais cette attractivité a poussé les autorités canadiennes à revoir leur politique.
En janvier 2024, le gouvernement d’Ottawa a annoncé une réduction drastique du nombre de permis d’étude délivrés pour les deux prochaines années. L’objectif ? Limiter l’afflux massif d’étudiants étrangers qui pèse sur le marché du logement et les infrastructures universitaires. Une mesure qui touche de plein fouet les étudiants français.
Une opportunité pour la France ?
Ce repli du Canada pourrait néanmoins bénéficier aux universités françaises. Face à l’impossibilité de partir, de nombreux étudiants pourraient se tourner vers des cursus nationaux ou vers d’autres destinations européennes comme la Belgique ou les Pays-Bas.
Mais cela pose aussi la question de la capacité d’accueil des universités françaises. Avec une augmentation potentielle du nombre d’étudiants, pourront-elles répondre à la demande en matière de logements, d’encadrement et de qualité d’enseignement ?
Quelle alternative pour les étudiants ?
Pour ceux dont les projets sont mis à mal, plusieurs solutions existent, mais pour les étudiants concernés, le sentiment d’injustice demeure. « On nous a donné de l’espoir pour ensuite tout nous retirer », regrette Maelys.
Source : Le Monde
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