Laurence Nadeau, co-fondatrice d’immigrer.com et auteure du guide S’installer et travailler au Québec, a donné une conférence « Conseils aux nouveaux arrivants en recherche d’emploi » au salon de l’emploi eCarrières en avril dernier au Palais des Congrès de Montréal.
L’auteure aux éditions L’EXPRESS a fait une présentation d’une heure sur les écueils à éviter dans la recherche d’emploi pour les immigrants au Québec.
Comme vous avez été nombreux à ne pouvoir vous déplacer au Palais des Congrès, nous vous rendons aujourd’hui disponible un extrait de 8 minutes des grands sujets abordés par Laurence Nadeau. Un vidéo réalisé par l’équipe de l’évènement Carrières.
@Felipe
Merci pour votre réaction à mes commentaires, c’est lamentable ce que vivent les immigrants, et nous faut-il de plus pour agir?
J’ai vécu 2 décennies ici, les années passent, les partis changent, la recession va et revient, mais l’immigration au Québec deveint de plus en plus challenging, une jungle à laquelle il faut survivre. Certains histoires (expériences) donnent la nausée, comment peut-on l’accepter?
Si non, avez-vous une suggestion par où commencer pour faire changer/bouger les choses?
Au plaisir de vous relire.
Les vrais chercheurs d’emplois immigrants ou pas le savent:
– 80 % du marché caché c’est faux, plusieurs fois démontrée comme légende urbaine c’est plus 30%
– Ainsi, le réseautage ne serait pas du pistonage ou du pistonage « plus décontracté »? c’est toujours plus au Québec, je ne sais pas si vous remarquez? plus sympa plus détendu, en gros tous les français (et tout autre francophone non québécois) sont toujours les mauvais de l’histoire. Vous serez toujours moins, c’est un puissant indice sur ce qui vous attend.
Et puis, en fait le réseautage c’est du pistonage ou tu es la monnaie d’échange entre des personnes que tu ne connais pas, c’est aussi très hypocryte, stressant, il faut mettre de côté son orgeuil, sa logique son éducation… est-ce mal de le dire ?
– Les permis, l’entetien, beaucoup d’employeurs au Québec veulent vous entendre dire que vous resterez toute votre vie dans l’entreprise, très paternalistes ou « control-freak » ils veulent des personnes ressources qui restent pour pas cher qui s’écrasent mais ne font rien pour leur donner envie de rester ou de signer… il faut donc surjouer. Dire que vous resterz avec plaisir à signer des contrat précaire années après années, dites le leur, dites leur que trois signatures et l’immigration sera ok pas de problême, ou jouez avec la faiblesse de votre immigration, « moi je serais lié a vous je ne peux pas trop faire n’importe quoi », même si c’est faux. Il faut mentir.
Les Ordres et la façon dont elle en parle, et dont tout le monde en parle: en tant qu’acteur de l’immigration, on a des pénueries mais on a des ordres.
Voila tout est dit, la vérité est donc plus proche du :
Les ordres Québécois maintiennent une fausse pénuerie pour maintenir leurs salaires, leur médiocrité (désolé mais c’est la résultante de l’anti-compétitivité) et bien sur leur pouvoir ils ont toujours, toujours du travail.
Il y a plein de diplômés québécois qui se heurtent aussi aux ordres.
L’un des avantages des européens par exemple dans le travail c’est d’être très très soumis à la hierarchie, très respectueux de l’employeur, si je travaille bien il me respectera… euh, non.
Vous remarquerez avec le temps que les montréalais ne jouent pas à ce jeu.
Attendez-vous aussi a encaisser l’humiliation, pratique courante des employeurs sous éduqués.
C’est une immigration pas une croisière.
Quand on lit les tweets de ELF http://twitter.com/tweetyourinfo l’information écrite et disponible aux immigrants est une chose, la réalité en est une autre. Le blocage par les Ordres Professionnels et le laisser faire du gouvernement semble être une stratégie et non un hasard:
– Le MICC octroie des subventions aux Ordres Professionnels: résultats les diplômes sont reconnus à 85% pour:
– pouvoir s’inscrire dans le programme de formation d’appoint des universités mais:
– à cause de la forte demande, il y a une liste d’attente de 2 ans, et
– l’équivalence partielle a une bien sûr une durée de vie de 2 ans, ensuite
– resoumettre le dossier à l’Ordre Prof. payer à nouveaux les frais pour ré-évaluer l’équivalence partielle initialement obtenue,
– Si les candidats arrivent au stage (ELF a fait 1200 hrs sans salaire), certains subissent du harcèlement …. le permis d’exercice n’est pas octroyé. Le préjugé de l’échec au stage, c’est le problème d’attitude, de comportement, de communication….. C’est le même refrain de tous les Ordres Prof. Mme Kathleen Weil, ex-Ministre MICC semble l’admettre comme argument (voir ses échanges avec ELF).
C’est l’Ordre Prof. qui influence les maîtres de stage de mettre en échec les stages.
– Aprés 2008, les stages ne sont plus rémunérés comme par les Art.2 et Art.77 de la CNT. Donc qq soit le nombre d’heures de stage, un immigrant n’est ni rémunéré pour 1250 heures travaillées ni reçoit sa licence. Dans le cas d’un stagiaire Québécois, ça aurait été inconcevable, mais tout est possible pour l’immigrant, ça ne choque aucun autre que immigrant.
– Le mandat du commissaire aux plaintes http://www.opq.gouv.qc.ca/commissaire/ s’arrête à la reconnaissance des diplômes (c’est pourquoi ils sont devenus reconnus à 85%) et donc ne fait pas d’enquête sur les stages échoués dans/par la partialité des Ordres Prof.
Les Ordres Professionnels échappent à toutes les Lois…. même au Protecteur du citoyen …