C’est un destin tragique qui attendait cette famille avec trois enfants, quelques jours seulement après leur installation au Québec.
« On est arrivés le 23 septembre. On devait rester en quarantaine durant 14 jours, et le matin du 10e jour – c’était le 3 octobre, qui est aussi le jour de mon anniversaire –, mon mari m’a dit qu’il avait mal à la tête. Il s’est effondré, avec des convulsions, et a perdu conscience », raconte sa femme, Mme Bouras Benbrahim.
« Ils m’ont dit de prendre une voiture et de venir dès que possible. Je leur ai dit que je n’en avais pas et que je ne connaissais personne pour m’amener. Ils m’ont dit de prendre un taxi. Je n’avais que des euros, je n’avais même pas eu le temps de changer de l’argent… Finalement, l’hôpital m’a envoyé un taxi et ils m’ont dit de mettre les enfants dans la voiture. J’ai compris que ça n’allait pas du tout. »
Son mari de 43 ans, victime d’une rupture d’anévrisme, est alors resté 13 jours à l’hôpital aux soins intensifs avant de s’éteindre.
En plus de cette tragédie humaine et toute la douleur de la perte de ce père de famille, sa conjointe doit maintenant un montant d’environ 250 000$ en frais médicaux divers. Le problème c’est que la famille avait souscrit une assurance privée avant leur arrivée couvrant des frais jusqu’à 100 000$.
Au Québec, depuis 1992, les frais médicaux hospitaliers ont une surcharge de 200% pour les ressortissants étrangers afin d’éviter le tourisme médical.
Des amis ont alors lancé une campagne de sociofinancement sur le site GoFundMe et ont récoltés finalement plus de 330 000$ pour venir en aide à cette famille en deuil.
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Facturer un mort 250k, c’est abusé non ?
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