Après Montréal, le vide…Témoignage et états d’âme
Ecrit par: versatile 12-08 à 11:31
Après Montréal, le vide
De retour en France depuis un peu plus d’un mois maintenant, c’est le temps des regrets…
Un petit rappel des faits : étudiante en Ecole de Commerce, j’apprends lors de l’année 2004 que je dois effectuer un séjour à l’étranger… L’université me tend les bras grâce aux échanges que nous proposent mon Ecole. Mais ma chance est de trouver un stage au Canada (Toronto ou Montréal, je ne sais pas encore) dans une filiale d’une entreprise française… Mon choix se portera finalement sur Montréal, la filiale étant plus importante et plus demandeuse.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé à fréquenter assidûment les forums d’Immigrer.com à la recherche d’informations en tout genre. Le billet d’avion ne fut pas vraiment un problème : mes grands-parents me l’offrent : un souci de moins . Il me reste à obtenir mon permis de travail et trouver un logement. Finalement, je suis agréablement surprise au niveau des délais : je reçois un courrier positif de l’Ambassade très rapidement. Et, concernant le logement, coup de chance, l’ami québécois d’une amie ayant vécu à Montréal pendant 1 an et ½, a justement un appart libre et à louer à Montréal (je déchanterais un peu par la suite mais jusque là tout va bien !)…
La brièveté n’est pas mon fort mais ça me fait du bien quelque part de me remémorer tout ça car je me rends compte que je n’ai pas trop galéré par rapport à certaines personnes !
En revanche, j’ai commencé à stresser à quelques semaines du départ (pas très étonnant me direz-vous) et je dois dire que mon arrivée sur le sol canadien en ce 17 janvier 2005 fut un choc. Le froid bien sûr ! J’avais eu beau m’y être préparée psychologiquement, avoir fait quelques achats chez Damart pour la première fois de ma vie en prévision de l’hiver canadien… dur, dur. Ne pas arriver à dormir, être toute déphasée, devoir affronter le froid, l’inconnu, pour m’acheter un manteau, des bottes et s’apercevoir qu’au mois de janvier, la saison d’hiver est déjà bien entamée et qu’il ne reste plus grand chose de bien chaud et de « pas trop » cher… Claquer le peu de cash qu’on a amené sans s’en rendre compte. Ce sont des détails me direz-vous mais ce qui me revient à l’esprit. Mon visage rougi par le froid, des stalactites au bout des cils : pourtant l’arrêt de bus n’est pas très loin de chez moi ! Arriver au bureau et devoir enlever toutes ces couches de vêtement ! J’en rirais presque maintenant ! Mais, sans déc’
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