Bilan d’une année
Lleo
24-02-2007 à 22:20
Inspiré par le bilan de LaChtite, je me lance. Bien sûr je ne veux pas comparer nos qualités littéraires. Ça fait presqu’un an que je suis arrivé, c’est le temps de faire un bilan. J’espère que ça puisse aider ceux qui ne sont pas encore là. J’aimais lire des bilans avant de faire le grand saut.
Larrivé
Je suis arrivé à Québec. Jadore la ville, cest un vrai coup de foudre. Mais je me suis vite aperçu que je pourrais avoir des problèmes pour mon intégration, étant donné quil y a un an, mon français était bien pire quaujourdhui. Pour trouver du travail, ce nest pas facile en dehors de Montréal si on ne maîtrise pas le français la plupart des forumistes nont pas ce problème. Donc jai déménagé à Montréal, où apparemment je pourrais avoir plus dopportunités.
Le travail
Bizarrement, une fois à Montréal, jai décidé de ne pas chercher du travail tout de suite, mais de me procurer une formation dans un domaine que mintéresse et ainsi avoir une qualification québécoise. Quelques témoignages mont encouragé dans ce sens, notamment kabi et schumarette. Ça me permettrait aussi daméliorer mon français. Donc, présentement je suis encore en formation dans le domaine de la logistique, bien que la fin soit proche. Grâce à cette formation, jai pu décrocher un travail temps partiel dans une boîte de logistique, et ils nattendent quà la fin de mon programme pour mengager temps plein et jai déjà une offre dune autre entreprise. Jai limpression quavoir une formation dici compte beaucoup, ainsi que parler le français et langlais. Mes tâches sont encore en dessous de mes compétences, mais je crois que ça va changer, il faut donner du temps pour que lemployer puisse nous faire confiance.
La vie personnelle :
Jai eu la chance davoir un ami montréalais, qui jai connu à Rio, avant dimmigrer. Cet ami ma beaucoup aidé, ma présenté des gens et ça fait toute une différence lorsquon immigre seul. Jessaye dêtre sociable aussi, jai fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Le sport peut être un outil dintégration important. De plus, jai un chum depuis quelques mois. Cela ma permis fréquenter encore plus des québécois et des canadiens anglophones. Ainsi, cest difficile de dire que je me sens seul ici. Par contre, je trouve dur davoir laissé des amis et la famille au Brésil, surtout mes grands-parents, qui sont très âgés et avec qui jai une relation fantastique.
Quelques choses que jaime :
Louverture et la gentillesse des gens. Je ne me suis jamais senti discriminé à cause dêtre immigrant où de mon accent où de nimporte quoi. Au contraire, les gens sont (généralement) très sympas et curieux.
La sécurité. Ça cest une chose qui la plupart prennent pour acquis, mais après avoir vécu à Rio trois ans, cest très soulageant de pouvoir rentrer chez moi à pied après veiller sans avoir peur dêtre attaqué. Pourtant mon vélo a été volé à la station Angrignon.
Les culture/spectacles/divertissements. Jadore la Grande bibliothèque, jadore lénorme choix de films chaque fin de semaine, jadore les bars et restos du village, jadore les musées montréalais, jadore habiter dans une ville où je peux voir Depeche Mode, Ladytron, Pet Shop Boys, et même des attractions musicales plus bizarres, comme Ellen Alien. (Mais jai de la misère avec la musique québécoise.) Il y a toujours quelque chose intéressante à faire à Montréal.
Le jardin botanique.
Les pistes cyclables.
Quelques choses que je naime pas :
Le manque de propreté à Montréal. Ça me semble un problème isolé, puisque les autres villes que je connais au Québec sont beaucoup plus propres (Québec, Saint-Hyacinthe, Longueuil, Gatineau, Granby).
Le débat éternel sur la souveraineté.
Les services de santé.
En conclusion
Au début, jai trouvé dur dêtre à Montréal. Maintenant, je peux dire que je me sens chez moi ici. Jaime avoir de la visite pour leur faire découvrir « ma » ville.
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