Bonjour.
Je suis tout à fait d’accord avec Fabrice75. En effet, il faut vraiment être sur de sa motivation, car en immigrant ici on ne parle d’une décision sans conséquences. C’est un vrai boulversement de son existence. Il semble que pas mal de gens viennent ici, non pas parce qu’ils sont surs à 100% de l’orientation à donner à leur vie mais plutôt parce que leur quotidien ne leur convient plus trop. Ainsi, ils arrivent ici avec des sentiments du type « peut être que ce sera mieux, espérons au moins que ce ne sera pas pire », « je vais essayer de m’adapter, j’y arriverai peut être ».
Toutefois, il ne faut pas oublier que l’immigrant est confronté à différentes et inévitables difficultés : choc culturel, éventuelle remise en cause de la situation professionnelle, rupture avec la famille et les amis, désillusions sur certains points, etc…. pour surmonter tout cela, il faut faire preuve de ressources morales. Or, si la personne avait déjà des doutes au départ, celles-ci ont une facheuse tendance à fondre comme neige au soleil. Et c’est souvent là que les doutes laissent la place à un ressentiment qui arrange encore moins les choses (d’où peut-être certains coups de gueule sur le forum).
Je n’ai pas la prétention de me prendre pour le nouveau pape de la psychologie ou d’essayer d’influencer votre future décision. Je voulais simplement essayer de vous expliquer que, même si un processus de sélection type CSQ peut être un outil d’évaluation de vos chances de succès, à mon avis chaque individu détient la vraie réponse en se demandant honnêtement jusqu’où il est prêt à aller .
Bonne chance à tous.
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