Colocation: avis, débat, suggestions…
Ecrit par : ASTAROTH 3-02 à 13:06
Bonjour
Je vous propose ce sujet, car j’ai un certains points de vue de la colocation et j’aimerai connaître le votre, savoir ce que vous en avez retiré?
En fait cette réflexion à pour origine ma recherche actuelle de colocation sur Montréal.
Et quand j’ai du décrire ma colocation idéale… Je me suis demandé si j’étais le seul à penser cela…
Perso, ca fait 1 an que je suis en coloc. avec une amie, en France, sinon j’ai toujours vécu seule… Même si cela c’est moyennement bien passé, car au final j’ai été de le dindon de la farce… J’envisage de retenter l’aventure sur Montréal.
Pourquoi?
Bien sur, l’aspect financier me direz vous.
Oui, mais… surtout, je pense que la colocation est la meilleure solution s’intégrer et se faire des connaissances. Particulièrement dans un projet d’immigration…
Pour moi ce ne pas être simplement le partage d’un appartement, de biens, de charges… Il doit y avoir un échange culturel avec cette personne, partager quelques activités occasionnelles.
En gros je suis en train de décrire une amitié, c’est partiellement cela… car la coloc repose sur la compréhension et de la tolérance de chacun des côtés. Donc une connaissance et une estime de l’autre.
C’est un peu ce que je recherche, cela ne se trouve pas, mais s’acquière avec le temps, et la connaissance de ou des coloc. me direz vous. Et je suis tout à fait d’accord.
Mais est ce encore réellement une colocation à ce moment là, ou plutôt une amitié, la frontière et mince… Mais aussi terriblement miné… Car il n’y a pas réellement de repli possible, car on chez l’un chez l’autre pas possible de facilement masquer un agacement ou une tension, un conflit d’intérêt ou juste un stress ou une fatigue passagère. Car tous les traquas du quotidien, et les responsabilités de la colocation eux sont immuables, contrairement aux émotions changeantes à souhaits.
Une telle colocation existe t elle réellement? Qu’elle est votre vision de la chose?
Bon p’tit sujet de débat qui je l’espère vous animera, et peut etre donnera des projets pour certains.
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Ecrit par : zohra 3-02 à 13:51
je n’ai jamais tenté et je ne compte pas le faire.
tu sais la colocation n’est pas forcément le moyen idéal de s’intégrer dans la société québécoise.j’ai une amie québécoise qui a testé,et a eu une mauvaise expérience la première fois,puis une meilleure la seconde.
mais même si tu t’entends bien avec ta coloc rien ne dit qu’elle deviendre ton amie,ni qu’elle t’associera à ses sorties,te présentera ses potes….
personnellement je ne pourrais pas partager mon appart avec une étrangère,mais c’est mon avis.et niveau rencontres,le boulot et les sorties restent les meilleurs moyens pour voir du monde.
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Ecrit par : Datsou 3-02 à 14:26
Récemment sur le forum j’ai posté ce sujet, je réponds pour donner mon avis, de même que celle de Zohra.
Ayant fait une mauvaise expérience une fois, je ne compte la refaire quelque soit l’endroit.
Car la colocation a ses avantages tout comme ses inconvénients. Selon moi, Colocation avantages: avoir quelqu’un pour parler, rire, s’amuser dès fois, découvrir de nouvelle culture, partager les frais, avoir une nouvelle amie. Inconvénients:gérer le sale caractère, le stress, la mauvaise humeur, courir après pour payer les frais, être gentil mettre un terme au bail sans dispute malgré tout vous êtes un ennemi.
peut-être si je ferai une autre elle sera bonne, mais toute personne qui se livre dans la colocation doit s’attendre à des difficultés. Même si vous connaissez la personne avant ou au moment du bail.
il y a des personnes vous entendez si bien avec eux de loin chez eux, mais vivre sous le même toit c’est la catastrophe.
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Ecrit par : Phoreus 3-02 à 15:04
ça peut-étre une bonne idée, je vais l’essayer … au moins quelque un à dire bonjour .!!! ça aide quand on connais personnnnnnnnne au Québec !!!!
je suis tombé sur ce site: www.easyroommate.com .. jettez un coup d’oeil .
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Ecrit par : coccynel 3-02 à 15:33
ben pour moi dans la colocation il y a du pour et beaucoup de contre ! j ai teste 2 fois et les 2 fois j en garde des souvenirs moyens
le probleme est qu au debut tout le monde se respecte mais des qu on apprend a se connaitre mieux ca peut tourner a la catastrophe !
ma premiere experience etait en Belgique au debut tout etait propre, on avait meme une femme de menage une fois par semaine pour les parties communes et un lave vaisselle a la fin de l annee j avais mon assiette et mes casseroles dans ma chambre et les parties communes etaient un chantier!
ma deuxieme experience etait a Montreal, au debut c etait vraiment une bonne ambiance mais au bout de 2 mois j etais reveillee a 3 heure du mat par une horde d’etudiants qui picolaient jusqu a l ouverture du metro ! j ai tenu 3 mois avant de craquer !
bref il est vraiment difficile de vivre avec des gens deja quand on est en couple je ne trouve pas ca evident donc avec des personnes qu on connait encore moins ca me parait difficile quand c est de longue duree (et qu on a aussi ses petites habitudes en vieillissant !) mais pour une courte duree ca peut etre sympa
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Ecrit par : zohra 3-02 à 15:34
hey pas de panique! si on devait tous prendre un/e coloc pour avoir quelqu’un à qui parler ce serait problématique,non? surtout que selon ton/ta coloc vos horaires seront peut-être très différents,et vous ferez que vous croisez dans la salle de bain
j’ai pas l’habitude de partager ma maison,ma salle de bain justement avec quelqu’un qui n’est pas de ma famille ou un chum….. j’ai vraiment un problème avec le fait de vivre avec un/e inconnu/e.
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Ecrit par : Dariane 3-02 à 16:00
Je pense que la colocation peut être un bon moyen d’intégration dans la mesure où ton ou ta coloc t’intègre à sa vie… ce qui ne va pas de soi non plus… à moins de personnalités compatibles, de champs d’intérêts communs et d’une réelle envie d’aller l’un vers l’autre.
Ta description de la colocation correspond également à la mienne mais elle me semble un peu idylique… à moins de prendre bien le temps de choisir son coloc (sauf qu’en général lorsqu’on prend un coloc c’est parce qu’on a pas les moyens d’attendre et de payer un appart seul)
Pour ma part ce fut un dépanage à qq reprises dans ma vie, dont récemment lorsque je suis rentrée à Montréal en mars 2005 (coloc – ami d’une amie – pendant 6 mois avant que Ti’Namour ne me demande de venir habiter avec lui ) et j’avoue que je n’en ferais pas une situation à long terme (+ de 1 an).
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Ecrit par : boreon 3-02 à 16:16
Salut,
pour moi c’est risqué à moins de trouver une petite maison qui comporte 2 appartements et de la louer avec des gens qu’on connait,là ça peut etre sympa tu choisis tes voisins quoi…. Sinon ce sont des indivualité qui se confrontent donc ça peut etre bien ou la guerre assez vite.
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Ecrit par : Datsou 3-02 à 16:20
effectivement ce serait problématique de prendre un/e coloc… pour parler, mais s’il/elle est là en même temps que toi on peut échanger des mots.
C’est vrai au début de la colocation, tout est bien, c’est après des mois que tout devient difficile.
le/la coloc… n’est jamais une parfaite inconnue, c’est toujours l’amie’d’une amie ou ami d’un collègue ou autre avec toujours de références. Comme je l’ai dit la colocation n’est pas facile même avec des amis de longues dates, car il y a des gens on est en parfaite harmonie avec eux de loin, on va chez eux pour une journée un week-end mais habiter des mois pas facile vous allez découvrir des petits défauts de la personne que vous n’avez jamais aperçu. Si un jour je serai de nouveau en colocation ce serait de courte durée.
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Ecrit par : Jul044 3-02 à 16:26
Je suis pas trop pour la coloc. déjà l’idée d’intégration n’est pas forcément exact. tu risque de te retrouver avec d’autres immigrants en mal d’intégration (sinon tu peux choisir ou pas d être avec des québécois).
Et puis rien ne se passe comme tu veux en général. Soit tu te transforme en bonne à tout faire, soit t’es dérangé quand tu veux être tranquille ou encore il y a personne quand tu veux faire quelque chose…
Enfin bref…je me rends compte que je suis pas fait pour la colocation…même si je comprends les raisons économiques. Tu gagne effectivement plus de place quand vous êtes plusieurs ou encore tu peux te permettre d être plus près du centre ville.
Il y a du pour et du contre mais ce sera sans moi…
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Ecrit par : ASTAROTH 3-02 à 18:27
Bonsoir à tous et merci pour votre témoiniage
Premièrement je suis tout à fait d’accord avec vous le coté privé, et les erreurs successives effrites la relation lors de la colocation.
Secondo, la colocation n’est qu’une étape dans la vie je pense. Après chacun mène sa barque…
Mais je dois être franc, je me sens un peu terrifié de me retrouver dans un nouveau pays, seul et sans appuie
Surtout que certains, et c’est mon cas, plus les désillusions s’accumulent plus une tendance à se refermer émmerge… Pas simple.
Et là je n’ai franchement pas trouvé de solution autre.
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Ecrit par : lavosgienne 3-02 à 21:59
Hum… alors la collocation a Toronto…voyons, voyons..apres 8 demenagements, je vis toute seule aujourd’hui…mais je commence a chercher un nouvel appart pour vivre avec ma bonne cop’s d’ici…
Pourquoi la collocation au debut, entrer dans le bain tout de suite, je pensais qu’en faisant collocation je me ferais des amis plus facilement…pas du tout, la premiere fois j’etais avec des etudiants qui ne nettoyaient jamais, une horreur. Puis j’ai vecu avec deux gars, et celui qui dormait au-dessus de moi etait un vrai lapin, pas besoin de plus d’explications…et puis d’autres histoires mais on pourrait en ecrire des romans.
Bref, la collocation c’est bien pour payer moins cher, ou si vous connaissez les personnes.
Pourquoi ai-je par la suite pris un appart seule, pour les visiteurs. Ma famille qui vient me voir,je voulais qu’ils dorment chez moi. Ca coute deja assez cher pour venir ..
Maintenant pourquoi rerererererereredemenager, pour le prix des apparts..au bout d’un moment ca devient dur dur de pouvoir arriver a tout payer. Ce sera dur de nouveau de partager un appart pour differentes raisons, mais au moins je connais la personne et je n’aurai pas de probleme pour que mes parents ou les menbres de ma famille restent chez moi…
Mais bon pour l’instant on regarde juste..peut-etre que finalement cela sera trop dur de quitter toutes les deux nos apparts..On verra..
En attendant, la collocation , oui, pour economiser, mais durdur de rencontrer vraiment des gens qui deviendront amis un jour…
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Ecrit par : ulysse 4-02 à 1:34
j’ai fait 8 ans de collocation avec tous les cas de figures possible. 2 couples, 4 célibataires. des amis, des gens que je connaissais pas trop.
Moi j’adore, même si parfois ca c’est mal passé, je retiens que ca m’a obligé a être moins sauvage. Dans notre monde ultra-mega-individualiste ou notre petite personne est un Dieu intouchable, ça m’a appris a vivre en communauté et ça a été bien utile pour ma vie de couple actuelle.
De plus ça m’a permis d’avoir un appartement génial, alors que je gagnais rien par mois…
Ici à Montréal, je connais des filles qui vivent en collocations, elles renouvellent l’expérience, donc ça doit pas être traumatisant. d’ailleurs il s’agit de collocation entre québécoise et étrangère…
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Ecrit par : ASTAROTH 4-02 à 3:49
Je vois que la majorité des vos retours sur expériences sont plutôt négatives, pourtant il ne doit pas y avoir qu’une raison financière qui poussent un certains nombres à renouveller.
Mais il est vrai que la bonne colocation nécessite, que les styles de vie, les gouts soient armonieux…
Je me vois mal loger chez quelqu’un qui joue de la musique la nuit par exemple
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Ecrit par : Tartine 4-02 à 12:21
J’ai testé la colocation à Toronto, pendant 18 mois. Je venais de débarquer au Canada, les prix des appartements là-bas me donnaient le vertige… en bref pour respecter mon budget j’avais le choix entre la coloc au centre ville à 15 minutes à pied de mon travail et près de tout, ou un appart à moi en banlieue et 2h de métro par jour (ce qui n’est pas génial pour les sorties et aurait été plus cher de toute manière). Donc j’ai pris la coloc… et je ne l’ai pas regretté. Disons que les avantages ont dépassés les inconvénients! Mais il faut dire que je louais une chambre dans un « basement » et que j’avais quand même ma propre salle de bain et mon entrée à moi – je partageais la cuisine et le salon avec 3 autres, un couple et une célibataire.
Avantages: le prix, les rencontres (je n’ai jamais été vraiment amie avec mes colocs et en général on avait chacun notre cercle d’amis, mais on s’entendait assez bien pour que je sois invitée quelques fois à une soirée, que je puisse compter sur quelqu’un en cas d’urgence, on s’échangeait les bonnes adresses pour les restos, magasins, etc.), le fait de pouvoir parler français (être en coloc avec une québécoise à Toronto, faut le faire!)
Désavantages: difficile d’inviter des gens chez soi (visite de la famille/des amis), problèmes habituels pour le nettoyage des zones communes, synchronisation nécessaire des douches/lavages (sinon plus d’eau chaude), etc.
Coup de chance: je ne connaissais pas du tout mes colocs au départ, mais on était assez compatibles au niveau horaire et style de vie… donc ça a marché sans gros problèmes. Maintenant, si cela n’avait pas été le cas, ça aurait pu être pas mal plus rude. Et puis perso si je dois partager la salle de bain, je ne marche plus – déjà la cuisine c’était assez pénible certains jours (marre de faire la vaisselle AVANT de pouvoir cuisiner parce que tous les plats sont dans l’évier, pas lavé depuis une semaine…. ).
Donc quand j’ai déménagé à Montréal, je savais que je voulais un appart à moi – et comme les prix sont pas mal moins cher, j’ai pu avoir un 3 1/2 pour le prix que je payais en coloc à Toronto, donc pas de raison de se priver (mon salaire avait plutôt augmenté dans l’intervalle, en plus).
Conclusion: la coloc c’est bien pour un temps… surtout quand on arrive, qu’on ne connait personne, qu’on est jeune et qu’on n’a pas trop de stabilité financière. J’étais encore dans le milieu universitaire à ce moment là et j’ai apprécié l’expérience. Mais maintenant je ne le ferais plus – sauf à être vraiment coincée au niveau budget ou (peut-être) si je connais vraiment bien l’autre personne et qu’on a des styles de vie compatibles.
Après quelques années à vivre dans mon propre appartement, j’aurais sans doute du mal à me réhabituer à la vie communautaire…
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Ecrit par : rigolomanite 16-02 à 11:40
Bien pour moi ce sera aussi collocation … La collocation c ‘est comme la loterie faut tomber sur le bon numéro … Pour moi avant tout c ‘est le respect qui prime …J’ai l ‘habitude de vivre en communauté alors je devrais pas trop m ‘arracher les cheveux avec les collocataires…Alors en juin c ‘est parti pour la recherche d ‘une collocation…affaire a suivre…
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Ecrit par : petiboudange 16-02 à 17:08
J’ai vécu un an au Québec en colocation à quatre. Notre maison était la maison du bout du monde parce que beaucoup de gens de différentes origines sont passés chez nous (Italiens, Suédois, Hollandais, Antillais, Belge, Français, Québécois, Québécois anglophones, Canadiens, Canadiens francophones…). Mais commençons par le début.
J’ai rencontré une de mes colocs, Roselyne, en France alors qu’elle était en échange CREPUQ dans ma section. On a pas sympathisé toute de suite mais elle a été ma première mine d’infos québécoises. Quand j’ai enfin été acceptée pour mon échange CREPUQ, elle m’a proposé si j’avais rien d’autre de venir faire une coloc avec elle. Bon c’était quelques mois après et on avait un peu plus sympathisé. Mais bref quand je suis arrivée sur Montréal je la connaissais pas vraiment bien et à vrai dire j’avais un peu peur de vivre avec elle et deux de ses amies parce qu’elle me paraissait un peu « sèche ».
En fait, le truc c’est qu’elle était aussi effrayée que moi
Bref, je suis arrivée dans un groupe qui se connaissait depuis longtemps. Elles formaient un groupe et j’étais seule contre 3. Elles m’ont pourtant accueillies à bras ouverts. On a partagé de grands moments.
J’ai eu des peines, des coups de blues, des fous rires et des engueulades aussi. Les mêmes que j’aurai pu avoir avec mes amies en France en fait. Notre relation à nous était effectivement une amitié, une colocation « idéale ».
À ce moment là je fumais, pas Kelly ni Roselyne, Isa un petit peu. On a établit qu’on fumerait dehors (oui même en hiver, je l’ai fait, tu survies mais tu fumes moins aussi ) sauf lors des partys. Bon en été de toute façon on avait une méga terrasse donc on était dehors. L’hiver ben c’était méga rangement commun le matin au réveil, puis avec les cannettes de bières récupérées on allait acheter les oeufs, le lait, le bacon etc au dépanneur. Ensuite on se faisait un méga brunch toutes les 4.
On avait aussi notre soirée à nous: le mardi soir, on se retrouvait toutes les 4 pour manger ensemble le soir, on mangeait exceptionnellement à mon heure de française vers 20h après avoir fait ou amener la bouffe pour 4. Et on profitait de ce moment pour régler les problèmes de la maisonnée: tour de corvées, comptes à payer, qui a laissé ses bottes pleines de boues dans l’entrée? etc. Et aussi le traditionnel papotage de filles: alors les filles, comment vont les amours demandait tout le temps Isa quand nous avions fini les questions « officielles » de la soirée.
On a aussi souvent eut des « échoués » de fin de soirée. Avec 4 lits doubles et un canapé lit, on s’est retrouvé le lendemain du party de Noël à 9 personnes sous le même toit… En invitant les amis de chacune on s’est retrouvé à 25 autour d’une table pour une soirée rouleaux de printemps aussi (on avait une méga cuisine salon, de la longueur de notre méga terrasse en fait!). On n’était en fait je crois jamais moins de 6 dans cette maison en même temps en comptant les amis, les visites, les chums, la famille etc…
Bon c’est vrai que le fait qu’elles soient copines à la base ça a permit aussi cette dynamique. Quand Kelly est partie aux Philippines, on a récupéré une Néerlandaise dont on ne savait rien! Mais on l’a aussi inclue dans cette dynamique et du coup elle a aussi apprécié son expérience de colocation.
Le dernier point est celui de l’intimité et du besoin légitime de souffler un peu.
Bon au départ tu as ta chambre comme repli potentiel. Donc si tu sens que tu chauffes trop question relation, tu prends le large dans ta chambre. En principe, les gens respectent naturellement cet espace. Nous en tout cas, il était de mise de fermer la porte si on voulait être tranquille et si l’une de nous avait besoin de nous dire quelque chose(téléphone, salut, je m’en vais, je fais à manger tu en vuex, ta lessive est finie etc…) elle gratouillait (si si ) la porte.
Après tu peux aussi prendre l’air dehors, t’évader à la bibliothèque, dans un café bref, évacuer dehors ce que tu ne supportes plus dedans. Mais l’important quand tu reviens, c’est de provoquer le dialogue pour régler le conflit. Parce que tu vis avec ces personnes. C’est exactement comme dans un couple, l’ardeur sexuelle en moins. Tu communiques avec les gens qui vivent avec toi, parce que c’est essentiel à l’équilibre de votre groupe tout simplement.
Je n’ai pas eu à partir parce que je me sentais mal, mais je pense que je l’aurai fait s’il avait fallut. Oui ça implique de repartir de zéro, mais c’est quand même moins lourd que de devoir supporter une ambiance minante 24/24 et 7j/7…
Bref voila mon expérience.
Elle se rapproche passablement de ta description de la colocation idéale. Elle correspond à ma colocation idéale. Et elle est possible. Mais attention, elle n’est pas nécessaire aussi fusionnelle, ni aussi parfaitement coordonné. J’ai eu de la chance. Mais bon tant qu’à parler d’idéal, je garde cette version en tête pour ma part.
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Ecrit par : lissou 17-02 à 5:51
Allo,
je vais tacher de résumer mon expérience.
Arrivée seule en avril dernier, je suis depuis en colocation avec une québécoise.
Au début, c’était le fun. On se découvre des affinités, on fait quelques activités ensemble, on jase… Moi j’obtient des renseignements sur les systèmes quebécois au besoin, et elle me parle de ses problèmes avec son ex… Bref, de l’échange, et un rythme de vie très agréable.
Et puis il y a quelques mois, son nouveau chum emménage, et là : crac !!
Difficulté à retrouver la salle de bain commune propre, des soirées bruyantes à n’en plus finir et à longueur de semaines, des promesses non tenues (baisse de loyer, mise au point de l’organisation à trois), disparition de mes réserves alimentaires perso, etc… On me fait comprendre parfois que je dérange. Ils ne parlent qu’espagnol en ma présence (le schum est d’origine sud-américain)… !! etc.
Bref, je suis passée d’une colocation super ouverte, amicale et ‘bon partage’
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