Emploi : pas facile pour les nouveaux arrivants
Laurent
10-09-2007 à 18:25
CITATION
Mise à jour le lundi 10 septembre 2007 à 15 h 51
Emploi
Pas facile pour les nouveaux immigrants
Les immigrants récents trouvent plus difficilement du travail que les autres Canadiens, montre une enquête de Statistique Canada.
En 2006, le taux de chômage national des immigrants au pays depuis cinq ans ou moins s’élevait à 11,5 %, alors qu’il était de 4,9 % pour la population née au Canada.
La situation était particulièrement difficile à Montréal où ce taux atteignait 18 %. Il était de 11 % à Toronto et de 9,6 % à Vancouver.
La province où les nouveaux arrivants s’en tirent le mieux est l’Alberta. Le taux de chômage de ce groupe y était de 5,8 %. C’est plus de deux fois celui des Albertains nés au Canada (2,6 %).
Les immigrants établis au Canada depuis 5 à 10 ans s’en tirent mieux, le taux de chômage de ce groupe se situant à 7,3 %.
Les statistiques montrent que l’écart entre les deux groupes baisse avec les années.
Un baccalauréat sans effet
Le taux de chômage diminue avec l’augmentation du niveau de scolarité dans la population née au pays. Ce phénomène n’est cependant pas observé chez les immigrants âgés de 25 à 54 ans qui possèdent au moins un baccalauréat dans 36 % des cas contre 22 % pour leurs ceux qui sont nés au pays.
En 2006, le taux de chômage des immigrants très récents titulaires d’un baccalauréat s’établissait à 11,4 %, soit un taux quatre fois plus élevé que celui des universitaires nés au Canada (2,9 % seulement).
Combinaison difficile
L’enquête montre aussi que les hommes immigrants trouvent plus facilement du travail que les femmes. Les jeunes immigrantes sont particulièrement vulnérables.
Ainsi, les femmes immigrantes âgées de 25 à 54 ans ont des taux de chômage plus élevés que ceux des hommes immigrants et des femmes nées au pays, et ce, peu importe la date de leur arrivée en sol canadien.
À titre d’exemple, 13 % des immigrantes établies au Canada depuis cinq ans ou moins étaient sans emploi, ce qui est supérieur au taux de 10,3 % observé chez leurs homologues masculins.
source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/09/10/003-Chomage-immigrants.shtml
et aussi
CITATION
Les immigrants récents en arrachent à Montréal
10 septembre 2007 – 11h17
LaPresseAffaires.com
Les immigrants très récents qui choisissent Montréal sy retrouvent massivement sans emploi.
Cest ce que révèle une étude de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage atteint 18 % chez les Montréalais arrivés au Canada depuis cinq ans ou moins, soit trois plus que le taux de 5,9 % observé chez ceux qui sont nés au pays.
La ville est ainsi celle où le problème du travail des immigrants fraîchement arrivés est le plus criant : à Toronto, ils sont 11 % à chômer et à Vancouver, 9,6 %. Ces derniers taux demeurent tout de même trois fois plus élevés que pour les populations de ces villes nées au pays.
Au Canada en général, les nouveaux immigrants sont deux fois plus nombreux à chômer que les Canadiens de naissance. Toutefois, souligne lagence nationale, lécart entre les deux groupes samenuise nettement avec les années.
Les immigrants débarqués depuis cinq ans ou moins ont un taux de chômage de 11,5 %, comparativement à 4,9 % pour la population née au pays. Pourtant, ils sont plus susceptibles davoir fait des études universitaires.
Mais le taux de chômage tombe à 7,3 % chez les immigrants établis depuis 5 à 10 ans, et la situation saméliore encore après 10 ans.
«Ce nouveau rapport révèle que, dans l’ensemble, les immigrants de longue date, établis au Canada depuis plus de 10 ans, formaient en 2006 le groupe dont la situation sur le marché du travail s’apparentait le plus à celle de la population née au Canada, ce qui témoigne vraisemblablement de l’intégration de ces immigrants au marché du travail canadien au fil des ans», écrit Statistique Canada sans toutefois préciser le taux de chômage des immigrants après 10 ans.
Les difficultés de l’industrie manufacturière pourraient expliquer l’importance du chômage chez les immigrants arrivés depuis cinq ans ou moins: ils sont en effet surreprésentés dans ce secteur, qui est leur plus gros employeur.
La fabrication donne du travail à 20 % d’entre eux , comparativement à 13 % pour la population née au Canada.
Les femmes et les jeunes particulièrement éprouvés
Ce sont les femmes immigrantes qui connaissent les débuts les plus difficiles au pays: cinq ans ou moins après leur arrivée, leur taux de chômage atteint 13 %, contre 10,3% chez leurs homologues masculins.
Cette situation est inverse à celle qui s’observe dans la population native du pays, où les chômeuses sont moins nombreuses que les chômeurs, avec des proportions respectives de 4,6 % et 5,2 %.
Outre les femmes, les jeunes immigrants ont aussi la vie dure: ils sont un peu plus de 17 % à intégrer les rangs des chômeurs, comparativemetn à 11,2 % pour les jeunes nés au pays.
Les immigrantes de 15 à 24 ans sont les plus éprouvées, avec un taux de chômage qui se hisse jusqu’à 20 %.
source : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/
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