Bilinguisme
Ecrit par: mimiz 14/04, 09:07
Une question me trotte dans la tête ces derniers temps.
On parle beaucoup du quasi obligatoire bilinguisme si on veut avoir une chance raisonnable de trouver un travail intéressant sur Montréal, voir parfois même en région.
Le Québec défend cependant bec et ongles la langue française. D’après ce que j’ai pu lire dans différents messages de ce forum, il est difficile de scolariser ses enfants dans une école anglophone si on ne rempli pas certaines conditions draconiennes.
La question qui me trotte est donc la suivante : le cursus scolaire « classique » propose-t-il des cours d’anglais suffisamment poussés pour qu’un québécois qui arrive sur le marché du travail soit préparé à cet impératif du parler anglais ?
Vu d’ici il me semble qu’on se doit de parler français mais en même temps qu’on se doit de maîtriser l’anglais d’un point de vue professionnel, mais sans qu’il n’y paraisse trop en société.
Vos éclaircissements seront les bienvenus.
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Ecrit par: jimmy 14/04, 09:34
Bonjour Mimiz,
Question intéressante. Effectivement, pour beaucoup d’emplois (pas tous, mais plusieurs) il faut avoir une connaissance suffisante de la langue anglaise.
Oui les écoles, et ce a partir du primaire, donnent des cours d’anglais.
Mais ce qu’il faut surtout savoir, et qui est probablement pas évident a saisir depuis l’Europe, c’est que nous (les Québécois) sommes entourés par 300 millions d’anglophones. Nous sommes submergés par la musique, le cinéma, la liitérature, la télévision anglais/américaines. Par exemple, tous les films américains sont projetés en version originale anglaise a Montréal (en version francaise aussi évidemment).
Il faut vraiment être dans la lune pour vivre a Montréal et ne pas être exposé a l’anglais. Donc, si votre enfant est le moindrement ouvert et réceptif, il l’apprendra comme plein de gens ici. Le meilleur exemple, c’est moi. Je n’ai jamais pris de cours d’anglais (autre que dans les écoles publique) et je suis parfaitement bilingue. Je travaille et voyage dans toute l’amérique du Nord, 60% de mon travail se fait en anglais et ca se passe très bien.
Je répète que je n’ai jamais suivi de cours spécialisés en anglais. Je l’ai appris par la force de l’envioronnement culturel.
J’espère que ces renseignements vous éclaireront.
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Ecrit par: dudus 14/04, 09:38
Salut Jimmy
C’est bien d’avoir un avis « local » sur ce sujet…
QUOTE
il faut avoir une connaissance suffisante de la langue anglaise.
Qu’entends-tu exactement par « suffisante »? Est-ce qu’un anglais un peu plus évolué que l’anglais scolaire suffit pour faire ses premiers pas sachant que, comme tu dis, l’environnement culturel fera le reste pour le perfectionement?
Merci pour tes réponses…et pour tes leçons de vocabulaire québécois sur Fréquence caribou
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Ecrit par: oursonjoyeux 14/04, 09:43
un anglais « correct » icitte d’après ce que j’ai pu en voir, c’est surtout « comprendre et être compris »
on ne te demandera pas ton TOEFL
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Ecrit par: mimiz 14/04, 09:43
Si j’ai bien compris Jimmy, on peut se considérer en immersion 50/50 (peut-être pas tout à fait juste comme chiffres) sur Montréal, si on veut bien se donner la peine de se tourner vers certains médias, par exemple, qui sont à portée de main, accessibles à tous.
Qu’en est-il en région ? Les québécois qui y vivent ont-ils autant l’oreille sollicitée ?
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Ecrit par: paskal 14/04, 09:45
Il est vrai que si tu veux avoir un bon boulot sur Montréal il est préférable de posséder un minimum d’anglais… Sur les annonces il est souvent écrit bilinguisme exigé cependant sache que la plupart du temps cela veut dire qu’il faut que tu sois capable de te débrouiller en anglais, enfin communiquer ! Certaines grandes compagnies te donneront une chance si ton niveau d’anglais est bas en se disant que tu ne peux que faire des progrès (c’est arrivé à un copain jeune vendeur originaire de Québec, un québécois pure laine, qui parlait pas vraiment anglais, il travaillait d’abord sur la rive nord, puis on lui a demandé d’aller dans le centre ville de Montréal, il avait peur à cause de son niveau d’anglais réponse de l’employeur : c’est le meilleur moyen d’améliorer ton anglais, en effet cela s’est bien passé et ce sont toujours les mêmes phrases qui reviennent !)
Cela dépends aussi de ton secteur professionnel, si tu n’as pas beaucoup de contact avec la clientèle cela ne gènera pas ton travail ! Enfin tout dépends de ton employeur… Lors d’une entrevue qu’a passé mon chum pour travailler au défunt grand magasin Les Ailes de la Mode, on n’a pas mentionné un seul instant son niveau d’anglais et il a été embauché… Par contre chez Gap ou la Baie, je ne pense pas que ce soit la même chose…
Dis toi une chose, c’est que tu peux commencer par un petit boulot et prendre des cours de langue, essayer de rencontrer des anglophones (j’ai déjà vu des annonces sur des babillards sur le plateau d’anglos qui cherchaient des francos pour échanger et parler dans les deux langues…) si tu es vraiment motivé, on arrive à tout.
Par contre en banlieue, l’anglais est secondaire, j’ai pu le remarquer à Terrebonne. Je m’étais rendu au CLE (centre local d’emploi), une femme ne comprenais pas pourquoi personne ne lui répondait, elle envoyait ses CV en anglais, les patrons ne parlent pas tous anglais dans ce coin, alors… Disons que l’anglais dans ce cas est un plus (mais attention tout dépends des postes que tu recherches…)
Voili voilà enfin il ne faut pas que tu te stresses sur la langue, il y a toujours une solution, sache que 40% des immigrants qui rentrent au pays (quel que soit leur statut) ne parlent ni français ni anglais (source site du gouvernement du canada)
je ne connais pas ton âge, mais tu as toute la vie pour apprendre l’anglais !
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Ecrit par: Zogu 14/04, 10:06
Si tu veux apprendres l’anglais, si tu considères que c’est important pour toi et pour ton avenir, alors le mieux pour toi est d’habiter Montréal. Tu y seras en contact sporadiquement avec des anglophones, ce qui te forceras à t’adapter.
Il y a aussi de nombreuses écoles de langue, qui donnent souvent de très bons résultats en moins d’un an (chez un adulte motivé).
Quant aux cours d’anglais à l’école primaire et secondaire… c’est du sérieux. Les cours d’anglais ne sont pas donnés comme si c’était un « cours à option »… l’anglais n’est pas considéré ici comme un loisir. C’est une langue officielle et il faut la connaître.
Je dis « loisir » parce que constate que dans la plupart des pays du monde, surtout aux USA, les cours de langue ne sont pas du tout sérieux et ne mènent pas au bilinguisme (même partiel) ou à un niveau fonctionnel. Aux USA, j’ai connu des américains qui ont pris 4 ans de cours de français, et ils se sont sûrement « pogné le beigne », car ils ne pouvaient pas faire une phrase complète! Quelle perte de temps! Par contre ils chantaient « Leees chaaaamps z’élysés » en prenant des airs de poivrots. La gale.
Bref, tu sors de l’école primaire & secondaire avec 8 ans de cours réguliers et tu as acquis un anglais fonctionnel, ou du moins tu te fais comprendre. Il y a possibilité de poursuivre au CEGEP pour atteindre un niveau pro.
Good luck, and keep it goin’ !
-Hugo
PS: Mes cours d’anglais primaire-secondaire, mes voyages au « Canada anglais » et l’écoute de séries américaines et de films en VOA (version originale anglaise) m’ont très bien formé! A Montréal il y a des cinémas dans les deux langues et des canaux de TV avec de bonnes émissions en anglais, alors les opportunités d’apprentissage ne manquent vraiment pas.
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Ecrit par: JayJay 14/04, 10:07
En région, être bilingue, ça veut dire être capable de dire yes et no.
À Montréal, il s’agit de comprendre la plupart des conversations et être compris.
Sauf… en Outaouais, être bilingue, là, ça signifie… être bilingue, autrement dit être absolument parfaitement « fluent » dans les deux langues.
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Ecrit par: mimiz 14/04, 10:15
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En région, être bilingue, ça veut dire être capable de dire yes et no.
T’es pas un peu dure là, Jay-Jay ?
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Ecrit par: jimmy 14/04, 10:16
Comme le dit oursonjoyeux, la norme c’est « comprendre et être compris ». C’est exactement ca. L’accent n’a pas vraiment d’importance, c’est de se faire comprendre qui importe.
Merci Dudus pour tes compliments.
Alors effectivement Mimiz, a Montréal, c’est pas mal l’immersion, disons 60/40. En région, Sherbrooke par exemple, et pour répondre a ta question, non l’oreille n’est pas du tout autant sollicitée. Mais tout les « outils » culturels y sont disponible, autant qu’a Montréal.
La culture et les produits culturels américain traverse le fleuve St-Laurent et se rendent très facilement en Beauce, a Québec, en Gaspésie et aussi évidemment en Estrie. Certains diront malheureusement (sourire)
JayJay a raison, en Outaouais, être bilingue veut dire exactement ce que ca veut dire; être ben ben ben bilingue.
Ce qui me fait dire ; qu’elle idée d’aller vivre la d’ailleurs ! hi hi hi.
J’avais hate de pouvoir la sortir celle la
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Ecrit par: hicoune 14/04, 10:27
S’il est vrai, comme dit Jimmy, qu’à Montréal il est possible, pour un enfant de s’imprégner de l’anglais et d’assimiler la langue sans trop de difficulté, il me semble que ce constat n’est pas vérifié dans certaines régions du Québec.
Mes amies à Québec et Rivière du Loup ne maîtrisent pas du tout l’anglais même si elles ont fait des études avec des cours d’anglais.
Elles ont, pourtant, la possibilité de l’apprendre si elles le veulent mais ne s’en donnent pas les moyen … tou simplement parcequ’elles n’en ont pas besoin dans la vie de tous les jours.
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Ecrit par: JayJay 14/04, 10:28
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T’es pas un peu dure là, Jay-Jay ?
Non, même pas. J’ai habité 15 ans + 2 ans (discontinus) en région, créyez-moué, créyez-moué pas. En plus c’était une région où il y a quand même quelques anglophones (contrairement à d’autres où il n’y en a pas pantoute). Rarissimes étaient les bilingues. J’ai quand même réussi à le devenir (je suis parfaitement bilingue selon les standards montréalais, mais juste « bilingue fonctionnel » selon les standards de l’Outaouais) par moi-même et les cours à l’école (nullissimes dans ma région de naissance). Je suis allée en partie à l’université en anglais, ça aidé. Je n’ai eu absolument aucun problème à suivre les cours en anglais et faire mes travaux en anglais.
QUOTE
si on ne rempli pas certaines conditions draconiennes
Ces conditions draconiennes sont simplement d’avoir eu des parents qui ont été à l’école anglaise au Québec. Ça, c’est pour l’école publique. Autrement, les gens ont toute la liberté d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise si elle est privée.
QUOTE
Mais ce qu’il faut surtout savoir, et qui est probablement pas évident a saisir depuis l’Europe, c’est que nous (les Québécois) sommes entourés par 300 millions d’anglophones. Nous sommes submergés par la musique, le cinéma, la liitérature, la télévision anglais/américaines.
Je suis tout à fait d’accord avec Jimmy. Ce n’est pas du tout le même contexte qu’en Europe, vous verrez. Même mon mari, qui est probablement la personne au monde la plus inapte à apprendre l’anglais, commence à s’y faire. Il ne suit pas encore notre show TV favori (West Wing) en anglais, mais il est capable de saisir des mots dans les dialogues (d’un niveau de langage vraiment supérieur), c’est une amélioration incroyable.
Surtout… dans vos entretiens éventuels pour le CSQ… ne mentionnez jamais que vous voulez envoyer vos enfants à l’école anglaise pour qu’ils s’assimilent. Ça ferait vraiment mauvais genre. Le but du Québec dans les accord Cullen-Couture qui consistent à lui donner la possibilité de sélectionner ses propres immigrants, c’est de pouvoir sélectionner des francophones pour pallier la baisse démographique des francophones. Voilà, c’était juste un petit conseil stratégique.
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Ecrit par: jimmy 14/04, 10:36
Tout a fait exact JayJay. Dire a la Délégation du Québec que l’on veut immigrer au Québec pour que nos enfants apprennent l’anglais, c’est comme dire je veux immigrer aux USA pour y promouvoir le communisme
Bon j’exagère un ti peu la , c’est pire que de dire que l’on veux immigrer aux USA pour y promouvoir le communisme
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Ecrit par: mimiz 14/04, 10:43
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Dire a la Délégation du Québec que l’on veut immigrer au Québec pour que nos enfants apprennent l’anglais, c’est comme dire je veux immigrer aux USA pour y promouvoir le communisme
Jimmy et JayJay, ça c’était très clair dans mon esprit.
Je respecte d’ailleurs la position du Québec en matière de langue française.
Devenir bilingue n’est en aucun cas le but de notre immigration mais le fait est que ne pas l’être est pour nous une préoccupation.
Ceci dit, vous avez quelque peu abaissé notre niveau de craintes grâce à vos éclaircissements.
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Ecrit par: epervier 14/04, 10:56
Ici tu n’a pas besoin d’être parfaitement bilingue pour parler Anglais……personne ne rira de toi, au contraire…..J’ai appris comme Jimmy le dit, la base à l’école et le reste par l’environnement…..j’avais des amis anglos, la télé, etc…..et puis à l’Universtié les livres sont pratiquement tous en Anglais.
Je suis pas parfaitement bilingue mais je peux tenir une conversation….alors pas de souci à avoir.
Dans le monde d’aujourd’hui, où les frontières sont abolies, c’est un + que de parler plusieurs langues. J’espère que les petits Québécois apprendront plusieurs langues pour s’ouvrir au monde.
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Ecrit par: mimiz 14/04, 11:01
Merci d’être aussi rassurant Epervier.
JayJay, je viens de lire ta blague « in english » dans le message intitulé « Le propre du Canada ». Ben j’ai tout compris
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Ecrit par: florenceetstephane 14/04, 11:14
je voudrais poser une petite question car je ne suis pas sûre d’avoir compris :
même si ça ne me serait jamais venu à l’esprit d’aller dire dans un entretien CSQ (j’en ai pas passé de toutes façons ) que je veux envoyer mes enfants (enfin futurs enfants car j’en ai pas encore ) à l’école anglaise je ne vois pas le rapport entre espérer un jour que nos enfants soient bilingues et la baisse démographique des francophones. Même si nos enfants deviennent bilingues, comme ils seront nés de parents français, leur langue maternelle sera le français et ils seront francophones … non ?
Merci de m’expliquer
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Ecrit par: paskal 14/04, 11:31
Apparemment les écoles privés anglaises coûtent très cher ! Il faut le savoir !
Le développement d’une langue et sa survie passe par l’enseignement, vos enfants resteront certainement bilingue, mais ce ce problème est à voir à une échelle globale d’un pays. Imaginez si tout le monde envoyez ses enfants à l’école anglaise… Dans 50 ans, je ne veux pas savoir ce que sera le Québec…
Juste pour le fun et l’anecdote, lors de mon échange à l’université de Montréal, la professeure responsable des étudiants étranger a répondu très sechelent à une étudiante française qui voulait absolument faire de l’anglais :
« Si vous vouliez de l’anglais, il fallait aller à Toronto ! » lol
C’est un peu exagéré mais ça montre le côté exaspéré de certains québécois…
A vos risques et périls
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Ecrit par: JayJay 14/04, 11:32
Ptite chouet, historiquement, au Québec, au 20è siècle, les nouveaux arrivants s’intégraient plutôt à la communauté anglophone car ils voulaient être pareils que les Nord-Américains. Certains de ces immigrants disent que c’est parce qu’ils étaient rejetés par les francophones. C’est un long débat. Quoiqu’il en soit, si les enfants des immigrants avaient la possibilité d’aller à l’école anglaise, les statistiques démographiques le montrent clairement, ils n’apprendraient jamais le français. Tu verras souvent des petits immigrants d’origines diverses parler anglais à leurs parents plutôt que de parler leur langue « maternelle » (je vois tout le temps ça à Ottawa). Au Qc, à Gatineau et à Mtl, j’ai vu plusieurs fois des membres de la communauté arabe (sépharade, donc francophone) parler anglais à leurs enfants. Même pas arabe, non, anglais!!! J’ai des amies françaises qui ont vécu aux US et qui au bout de quelques années étaient surprises de constater que leurs enfants ne souhaitaient plus que leur parler anglais. Mon boss actuel a vécu trois ans en Angleterre, et au bout de six mois, son fils pré-adolescent lui a annoncé qu’il ne parlerait plus français. Au retour il a dû tout ré-apprendre.
Statistiquement il est prouvé qu’en contact avec l’anglais, il est inévitable que les immigrants s’intégreront à la communauté anglophone plutôt qu’à la communauté francophone. Voilà.
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Ecrit par: Zogu 14/04, 11:36
Au Québec, vous n’aurez pas le droit d’envoyer vos enfants dans une école publique anglophone. C’est la loi. C’est tout.
Vos enfants vont donc aller dans une école francophone, et vont faire l’apprentissage de l’anglais en tant que matière scolaire (3-4 heures/semaine).
Lorsqu’ils auront 10-15 ans, vous pourrez envoyer vos enfants dans des camps d’immersion anglaise, ou dans des échanges scolaires pan-canadiens (il y a tout plein de programmes nationaux). Ainsi ils parleront très bien anglais.
Ils ne seront peut-être pas parfairement bilingue (mais qui l’est?), mais ils vont se très bien débrouiller et n’auront aucune difficulté à se trouver un emploi au Québec.
Comme beaucoup l’ont souligné, il suffit de pouvoir converser en anglais, peu importe l’accent, pour être embauché dans un job « bilingue ». Pas besoin de réciter Shakespeare avec l’inflexion british !!! Sauf bien entendu dans des emplois où la parfaite maîtrise de la langue est nécessaire (milieu juridique anglophone, relations publiques internationales, milieu politique ou diplomatique, etc).
PS: L’espagnol ou une autre troisième langue, c’est très bien vu dans un CV au Canada. Tout le contraire aux USA, où ils vont penser que si vous parlez espagnol c’est que vous êtes un méchant immigrant latino-mexico-ricain qui envahit leur glorieuse culture.
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Ecrit par: epervier 14/04, 11:49
Tous les immigrants ne sont pas Français…..Or avant la loi 101 obligeant les enfants d’immigrants à aller à l’école française, 90% allaient à l’école anglaise, à cause de la proximité des USA surtout…..
Nous avons ainsi perdu des générations de petits Italiens, Espagnols etc qui s’anglicisaient, faisant chuter le taux de Francophones au Québec.
Les experts avaient calculé qu’autour de 2050, Montréal serait redevenue une ville Anglophone…..et si on perd Montréal, adieu la province…
La loi 101 est venue rétablir un peu tout çà, et seul les enfants dont un des parents a fait son cours en Anglais au Canada( ce qu’on appelle, la clause Canada) peuvent fréquenter l’école anglaise au Québec.
Par conte au CÉGEP et à l’Université, les jeunes peuvent étudier en Français ou en Anglais.
Si tu as d’autres questions, çà me fera plaisir de te répondre
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Ecrit par: florenceetstephane 14/04, 11:51
merci JayJay pour ces explications.
je ne savais pas du tout que ça se passait comme ça, et ça m’étonne beaucoup. Je trouve ça très bizarre de « refuser » sa langue maternelle.
Personnellement, même si ce n’est pas notre première motivation, nous considérons qu’à Montréal nos enfants baignerons dans cette double culture et aurons donc la chance de parler beaucoup plus tôt et mieux que nous l’anglais et l’apprendrons certainement plus facilement et plus naturellement que nous en France (tout ça lié à l’environnement comme vous l’expliquiez tous plus haut), mais en aucun cas, j’ai l’intention que l’anglais deviennent leur première langue et nous ferons tout pour qu’ils soient fiers de leur langue maternelle et de leurs origines. Comment feraient-ils sinon pour parler à la famille restée en France ? Mais bon tout ça c’est encore une question de mentalité.
Je comprends mieux maintenant les restrictions pour les écoles anglophones.
En tout cas merci pour ces précisions JayJay et félicitations pour ta job. Je suis contente que ça s’arrange enfin pour vous.
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Ecrit par: jimmy 14/04, 11:52
Merci pour ta question pertinente Ptitechouet.
M’a essayer d’expliquer, mais c’est pas évident a comprendre sans vivre ici.
Premièrement, comme le dit Epervier, tous les Québécois le moindrement intelligent sont tout a faire d’accord que leurs enfants apprennent l’anglais. C’est un enrichissement personnel immense de parler plusieurs langues et il se trouve que, en Amérique, l’anglais est primordial.
Bon, ceci dit il y a une différence entre apprendre l’anglais et devenir anglophone. Et c’est la le problême. Les anglophones du Québec évoluent dans la culture dominante anglo/américaine. La plupart n’en ont rien a cirer de la culture Québécoise…et la plupart ne savent même pas qu’elle existe.
Il s’agit ici d’un point important. Je penses pouvoir affirmer que plus de 75% des anglophones du Québec ne savent pas qui est Robert Charlebois, Lynda Lemay ou Denys Arcand. Ils connaissent Céline Dion par exemple…parce qu’elle chante en anglais.
Donc, la population majoritairement francophone du Québec n’encouragera certainement pas les immigrants a aller grossir le rang des anglophones.
C’est pourquoi il y a des lois qui régissent l’accession a l’école anglaise au Québec.
Ainsi vous ne POURREZ PAS envoyer vos enfants a l’école publique anglaise.
Vous pourriez les envoyer a l’école privé anglaise. Très peu de gens le font parce que c’est assez couteux, mais surtout parce que, comme je le disais plus tôt, s’ils sont le moindrement ouvert, ils l’apprendront suffisamment par les divers médias.
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Ecrit par: irlish24 14/04, 17:28
Bonjour.. moi je dirais juste qu’ un grand pourcentage de la population n’ est pas seulement bilingue si non trilingue et plus..
dans mon cas sans mon espagnol je dirais que j aurais la misere comme je vois pour les autres filles du bureau..
je travaille dans un clinique de gyneco.. et croyez moi.. en a d immigrantes enceinte hehehe..
et c est tres necesaire parler le plus de langues qu on puisse aprendre.. faut pas se limiter, mais faut tjrs respecter que le francais reste la premiere langue au quebec.
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Ecrit par: Redflag 14/04, 19:36
Salut la gang,
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En région, être bilingue, ça veut dire être capable de dire yes et no.
T’as oublié Toaster ! « Yes, no, toaster ».
Que dire de plus, tout a été dit, et clairement dit.
Une remarque quant au possible rejet du français par un enfant francophone qui devient anglophone, j’ai ma petite explication, qui vaut ce qu’elle vaut.
L’anglais est assez facile à maîtriser en quelques mois, contrairement au français.
Dans le même temps, on ne sait pas faire 2 phrases en français sans faire de fautes. Les enfants, qui sont de vraies éponges du langage parlé, s’ils sont immergés en milieu anglophone (Toronto par exemple), préféreront rapidement l’anglais et l’assimilation les guettera. À vous, les parents, de parler français à la maison, sinon, bye bye le français !
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Ecrit par: laurence 14/04, 20:21
Bonjour,
Apprendre l’anglais au Québec c’est pas comme en France. Les enfants sont baignés dans cette culture à la télé, radio et les livres et cassettes, DVD sont accessibles ainsi que les journaux. Même pour les adultes, pour ceux qui veulent pratiquer leur anglais, on peut écouter les nouvelles en anglais ou s’abonner à The Gazette pour améliorer son anglais. Aussi, allez voir au cinéma les versions originales anglaises, peut-être que vous en perdrez des bouts les premiers films mais à force ça rentre. L’anglais à l’école au Québec est un bon départ , le reste se fait selon l’environnement et la volonté de la personne… et ce n’est difficile au Québec de se mettre dans une situation où on a à utiliser l’anglais. Mais faut y aller, il ne faut pas être timide, personne ne vous jugera sur votre accent ou vos difficultés, c’est normal.
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Ecrit par: FrenchPeg 14/04, 21:47
Disons qu’il y a une autre façon de comprendre rapidement la situation :
Quand une conversation semble laborieuse avec un non francophone qui cherche ses mots et qui a du mal, ma réaction naturelle, pour aider et détendre l’autre, était (et est encore de temps en temps) de passer en anglais si ça arrange les gens… Je trouve ça juste sympatique et poli car ça me pose pas de problème à moi de toute façon …
et bien ici c’est simplement souvent vu :
comme de la traitrise par les québécois francophones
comme du mépris par l’anglophone qui voulait justement essayer de pratiquer…
Bref, il faut apprendre patiemment à supporter les conversations laborieuses
Au début aussi, il est tentant de passer en anglais lorsque l’on a du mal avec l’accent québécois (ça m’est arrivé de me dire, « mon dieu, c’est-tu gênant, je suis francophone, mon interlocuteur aussi, et il sait que je suis francophone, et on se comprend pas! Super gênant de faire répéter plus de 3 fois, merci!…) … et bien c’est une mauvaise idée … Il faut juste patiemment apprendre à s’y faire car avoir recours à l’anglais, c’est pire, voir dangereux
Il faut pas aussi oublier quelque chose qu’on a tendance à croire depuis l’extérieur: tous les québécois francophones ne parlent pas anglais, loin de là. L’accent général des francophones d’ici impressionne quand ils parlent anglais car, c’est généralement ça le blocage des français le plus souvent… Pour la langue (vocabulaire, grammaire, syntaxe, etc.) on est souvent meilleur
Ce qu’on appelle bien parler une langue ici et en Europe est totalement différent.. .Comme dans beaucoup de dommaine, ici la tendance est à l’efficacité, au côté pratique, bref, il faut réussir à se faire comprendre même si c’est pas élégamment… Quand on vient d’Europe, on n’est pas habitué à ça, on vient d’un monde très académique, etc… D’où un petit clash…
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Ecrit par: Monikebek 14/04, 22:35
Je veux rester calme, alors je ne dirai qu’une toute petite chose : si, en région, si tu veux un bon boulot, ou au moins un bon CHOIX de boulot, il faut parler nettement mieux l’anglais que yes et no et toaster, en tous cas pour des jobs administratifs comme service clientèle, assurance qualité, service achats, recherche et développement, réception, département ventes, secretariat général, comptabilité, un moindrement ressources humaines mais c’est ben utile, ma foué !
Bye !
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Ecrit par: florenceetstephane 15/04, 04:11
Boujour à tous,
j’ai une nouvelle question qui me travaille par rapport à cette histoire de bien parler anglais pour avoir une meilleure job :
si il faut surtout parler anglais dans son travail, ça veut donc dire que c’est un vocabulaire spécifique au travail qu’on va nous demander, or comment est-ce qu’on acquiert ce vocabulaire ?
après mon bac, je suis partie passer un an en Angleterre ce qui je pense devrait m’aider pour affronter les situations en anglais dans la vie de tous les jours, même si je n’ai pas vraiment pratiqué depuis plus de cinq ans (je suis allée aux Pays-Bas ce week-end et je ne parle pas un mot de néerlandais et je n’ai eu aucune difficulté à me faire comprendre en anglais, donc de ce côté ça va.) mais par contre, je ne sais pas du tout ce que ça donne dans un univers de travail… Je pense qu’il me manque plein de vocabulaire
je bosse depuis neuf mois dans une entreprise où l’anglais était soi-disant indispensable. Or depuis que je suis là, si j’ai parlé dix fois en anglais c’est un maximum. Je comptais sur ce travail pour développer mon vocabulaire, mais il va falloir que je trouve autre chose.
Comment avez-vous fait ? Est-ce qu’on est complètement perdu au début ou bien est-ce que ça vient vite ? Est-ce que d’autres ont connu ce problème ?
Merci d’avance
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Ecrit par: Guillounette 15/04, 05:37
Bon je travaille à Paris (plus pour très longtemps, hein ?!!) mais pour un magazine anglais.
Donc là forcément quand je dis ça , tout le monde me répond « ben t’es bilingue alors ??? »
Et bien non, je ne me considère pas comme bilingue.
Faut pas vous cacher qu’il faut un bon niveau, et que j’ai eu 3 entretiens en anglais (dont un au téléphone).
Mais je ne suis pas bilingue, et mon boss, une fois que j’ai eu le poste m’a dit :
« bon, t’inquiètes pas, ton anglais va vite s’améliorer et il ne faut pas que tu ais peur de faire des fautes, on s’en fiche, et puis l’essentiel s’est d’avoir confiance en soi ».
ça fait maintenant un an que j’y suis et j’ai fais de gros progrès et surtout je n’ai vraiment plus peur de faire des fautes.
En conclusion j’ai compris un truc : les anglophones ne sont pas extrèmement exigeant sur le niveau de l’anglais. Ils savent que qq1 qui a un bon anglais opérationnel, fera très vite des progrès.
Le tout s’est d’avoir confiance en soi et se sentir à l’aise.
Bon lorque je chercherai du travail au Canada, je pense que j’aurai une vision différente du niveau d’anglais à avoir
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Ecrit par: JayJay 15/04, 07:08
QUOTE
si, en région, si tu veux un bon boulot, ou au moins un bon CHOIX de boulot, il faut parler nettement mieux l’anglais que yes et no et toaster
D’accord, je l’admets, j’ai été un peu de mauvaise foi sur ce coup-là… Je suis traumatisée par mon expérience outaouaise, où c’est la 1è fois que je me fais dire que mon anglais n’est pas assez bon (cela dit d’autres anglophones à qui j’ai raconté ça étaient sceptiques). Mais toi tu es en Estrie, Monika, c’est un peu différent, et ça ressemble un peu plus à l’Outaouais sur ce point-là, càd que l’anglais est une nécessité – mais sur la Côte-Nord, la Gaspésie et au Lac, c’est plutôt bof bof – évidemment, ça dépend, ceux qui travaillent dans le milieu hospitalier doivent avoir des bases (ma mère était LA seule infirmière bilingue dans son hôpital) et ceux qui bossent pour des compagnies américaines aussi (type Iron Ore ou Alcoa, etc.). Ce que je veux dire, et je le réalise seulement maintenant, c’est que les anglophones du Québec sont très, très compréhensifs à l’égard des francophones qui essaient de parler anglais. C’est pour ça qu’il ne faut pas trop capoter sur la notion de bilinguisme parfait dans le reste du Québec. Je n’ai jamais jamais jamais ressenti de mépris ou d’impatience, ce qui rend l’apprentissage plus aisé, je trouve. Ici, si j’ai le malheur de chercher un mot 3 secondes (hier je cherchais le mot pour « scie sauteuse »), je sens qu’il y a un certain agacement. Si j’ose dire le mot en français, personne ne comprend (et les gens nous en veulent…). En tout cas dans mon milieu de travail actuel. C’est vraiment spécial, je n’avais jamais connu ça. Nous sommes deux francophones au bureau et si nous avons le malheur de nous adresser l’un à l’autre en français en présence des autres, on sent que les autres sont inconfortables (ils le disent parfois carrément, ou quittent la pièce carrément)… et donc on finit par switcher à l’anglais. Vive Ottawa. (je suis sûre que ce ne sont pas tous les milieux à Ottawa qui sont comme ça, cela dit, mais un sondage récent montre que la majorité des fonctionnaires francophones se plaignent qu’ils sont désavantagés et sentent qu’ils ont intérêt à ne pas trop parler français).
Autrement je suis assez d’accord avec la description de FrenchPeg. A mon bureau à Paris nous avons eu bcp de patience avec les Américains qui nous parlaient français… et ça a payé. C’est incroyable les progrès qu’ils ont faits!
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Ecrit par: Lizzie 15/04, 07:11
pour moi, être bilingue, ce n’est pas forcément connaître TOUS les mots de la langue anglaise car je pars du principe que je ne connais déjà pas tous les mots de la langue française (termes juridiques, médicaux, qu’on me demande de parler des pièces d’un moteur d’avion ou de voiture et je serai bien embêtée..). A mon avis c’est réussir à parler « comme un anglais » dans la vie courante.
Pour moi, le bilinguisme, c’est la facilité de converser, d’écrire, de lire bref de comprendre et de se faire comprendre par tous les moyens de communication dans un langue étrangère. Si je ne connais pas un terme précis, j’ai suffisamment d’aisance dans la langue et de vocabulaire pour expliquer le terme que je veux employer (genre « c’est le truc qui permet de faire ca ») et la personne me dira « c’est CA que tu veux dire!!! »
Mais bon, je verrai bien comment les québécois jugeront mon anglais une fois sur place
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Ecrit par: JayJay 15/04, 07:14
Je me suis acheté un fabuleux dictionnaire visuel qui contient 4 ou 5 langues (le dico est d’une maison d’édition québécoise) et justement, mon fils est en train d’apprendre les différentes pièces de l’avion en français et en anglais… Je vous conseille vivement cet achat, c’est très très utile!!!
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Ecrit par: Lizzie 15/04, 07:16
JayJay, y’a même les temes en français??? donne-nous les références
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Ecrit par: Monikebek 15/04, 08:01
Ptitechouet,
Je te rassure : même les VRAIS bilingues doivent apprendre le vocabulaire quand ils/elels changent de boîte ! Chaque produit, chaque entreprise a son trésor personnel de mots et expressions que tu ne peux pas apprendre à l’école traditionnelle mais seulement à l’école de la VIE.
Alors je reprends ce qui a été dit plus haut : fonce et aies confiance !
Amicalement
Monika
qui travaille dans une boîte qui fabrique des bouchons en plastique et la majorité des clients = reste du Canada et USA DONC ici tout le modne doit savoir parler l’anglais, mais tout le monde (sauf moé, allophone et 2 Québécois anglo sur 150 employés …) est francophone.
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Ecrit par: schumarette 15/04, 08:16
Bon, étant une « régionale », je viens donner mon petit avis :
ici, au Lac, c’est certain que je n’ai pas entendu beaucoup de gens parler anglais, par contre détrompez-vous !! Beaucoup de gens ont un bon anglais fonctionnel et surtout ils le comprennent très bien.
D’ailleurs, ici à Chicoutimi, nous avons la base aérienne de Bagotville où il y a beaucoup de canadiens anglophones. Dites vous bien qu’à plusieurs reprises, on m’a demandé du fromage en anglais Bon, je me suis pas trop mal sortie
Donc, oui, Jay-jay, t’as un peu exagéré le yes, no, c’est surement révolu ça !! Les jeunes ici sont pas mal bilingues, les plus anciens surement moins, mais ça ne les empêche pas de bien understand l’anglais !!!
Et oui aussi, dans les métiers de secrétariat, import-export, on demande du bilinguisme. D’ailleurs ici, on a de grosses sociétés (Alcan, Abitibi cons., etc…) et l’anglais est demandé.
Donc, oui, le Québec est francophone, mais oui, être bilingue est pratiquement indispensable pour certains emplois !!!
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Ecrit par: mimiz 15/04, 08:19
Lorsqu’il est question de vocabulaire propre à un métiers, il est effectivement rare d’en connaître tous les termes et ce indépendamment de la langue pratiquée.
N’avez-vous pas constaté qu’à chaque changement de job on doit apprendre de nouveaux termes, propres à la boîte pour laquelle on travaille ? On le fait naturellement parcque c’est dans notre langue maternelle, mais on le fait.
Je ne crois pas qu’il faille s’inquiétéer outre mesure après tout ce qui a pu nous être dit ici. On y arrivera, même en anglais. Avec le temps…
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Ecrit par: loutre 15/04, 08:34
je suis bien d’accord avec le fait que ce qu’on demande le plus en général, ce n’est pas vraiment un « niveau » d’anglais, mais plutôt des capacités….soit comprendre et se faire comprendre, du moins pour les situations courantes.
pour ce qui est du milieu professionnel, quel qu’il soit, on se rend compte rapidement qu’on emploie à son travail un peu toujours le même vocabulaire, donc avec une base correcte, on se rend compte qu on devient tres vite operationnel.
à montréal, je travaillais dans un milieu anglophone, avec un personnel 50/50 anglo ou francophone…mais la langue principale pour le boulot était l’anglais. j’avais un bon niveau d’anglais à la base, mais je ne le pratiquais plus en france depuis des années….et j’ai été surprise de voir à quelle vitesse j’ai été capable de progresser et de trvailler efficacement en utilisant l’anglais.
par contre, pour des conversations plus importantes, hors vocabulaire particulier de milieu pro, j’avais un peu plus de réticences, plus de mal à saisir certaines nuances, ou humour ce genre de chose…et plus de mal à m’exprimer de la même façon…
mais bon on s’en sort quand même avec qq efforts…
et il est vrai aussi que venant d’europe, on ne se sent pas aussi performant en langues etrangères, et on manque parfois de confiance en soi pour se lancer malgré nos lacunes…
au travail, j’ai souvent rencontré des anglophones qui n’étaient pas capables de transmettre de l’info en français…bcp de mal à se faire comprendre, et ils switchent immediatement à l’anglais par facilité….ça réajuste pas mal de choses, quand on n’a pas assez confiance en son niveau d’anglais!!!
finalement avec un peu de temps et qq efforts d’immersion (radio, tv, cine anglophone…) on peut rapidement progresser.
en tout cas je trouve que c’est une grande richesse de pouvoir pratiquer réellement 2 langues dans la vie de tous les jours…ça existe dans peu de pays finalement.
donc…pas de flip inutile avec ça….
go for it!!!
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Ecrit par: JayJay 15/04, 11:42
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pas de flip inutile avec ça….
My point, exactly. Ne vous sentez pas stressé ou complexé pq votre anglais n’est pas au top. You’ll cross that bridge when you get there.
Sauf si vous venez habiter Gatineau bien sûr.
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Ecrit par: Lizzie 15/04, 11:48
bah, et puis moi, je suis bien arrivée à Londres sans même savoir comment dire « fourchette » par ex. Et les « étrangers » (enfin ceux qui nous accueillent dans leur pays, lol) ont toujours de l’admiration pour le… (texte tronqué)
Pour être vraiment bilingue et travailler dans entreprises, même en région, il faut faire des efforts; suivre sérieusement les cours à l’école, lire en anglais, camp d’anglais, écouter les paroles de chansons, rencontrer des anglophones, faire de la conversation…
les francophones ont le choix d’envoyer leurs enfants à l’école privée où il y a dans certaines école beaucoup plus d’anglais ou prendre immersion anglais en fin primaire ou programme en langues dans école publique. Si tu as de la volonté, tu pratique, même adulte tu peux y arriver, mais il est vrai que commencer tôt aide.Le professeur ou l’éducateur peut t’aider à progresser et te motiver.De nos jours, les parents peuvent aussi envoyer leurs enfants dans garderie bilingue français-anglais si le désire, cela donne un plus à l’enfant, sans être mélangé.
Dans les grandes villes il y a des anglophones et des immigrants pour parler plusieurs langues, sans voyager.
Je ne suis pas bilingue, mais depuis que j,ai fait immersion en anglais pendant 6 mois, alors que j,avais un très faible niveau oral, mais compréhension écrite c’était pas si pire, j,ai continué à pratiquer et j’ai débloqué, parfois il faut oser et se lancer dans l’aventure, il faut rester confiant et s’encourager des efforts, des progrès.
Des livres et des blogs donnent des trucs qui peuvent t’aider aussi à améliorer ta rapidité ou accent en anglais.
Bon succès.