De Lppa
Bonjour,
Je suis actuellement étudiant au Lycée (en France), en seconde. Après m’être largement depuis un an renseigné des procédures d’immigration, avoir pris contact avec le Consulat du Québec pour avoir des informations sur les conditions d’entrée au Québec, les moyens de trouver les finances, etc ; j’ai pris la décision définitive de continuer mes études post-bac au Québec, plus précisément à Montréal.
On le sait, pour devenir journalisme, il n’y a pas de moyens précis. On peut aller à l’Université, dans une École de Journalisme, voire simplement dans une École de radiodiffusion.
Je souhaite travailler pour la télévision (bien qu’intéressante à lire, je ne souhaite pas travailler dans la presse écrite), en tant que reporter, et à terme, présentateur. Je maîtrise parfaitement l’anglais, donc travailler par exemple à CBC/Radio-Canada dans une langue ou l’autre m’importe peu. Pour précisions, je regarde en direct la chaîne d’information continue RDI, et je m’informe bien plus de l’information québécoise et pancanadienne que française.
J’aimerais donc savoir quelles Universités et Écoles à Montréal uniquement , proposent des formations pour devenir journaliste à la télévision.
Merci beaucoup de votre aide.
Pierre-Alan.
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De Azarielle
À Montréal uniquement, ça réduit le choix. La plupart des personnes qui font de la télévision sont passées par Jonquière (arts et technologies des médias).
Il faut savoir, je crois que tu le sais déjà, que c’est un domaine difficile à percer. Beaucoup de personnes veulent être devant la caméra, peu s’y rendent. C’est le cas, entre autres, du frère de ma belle-soeur qui fait quelques interventions à la radio française de Radio-Canada (il vit dans les Prairies canadiennes), mais qui doit avoir un autre revenu principal.
Il faut du charisme, beaucoup de détermination, un physique agréable (pour la majorité des personnes, surtout les femmes), des contacts, de la chance…
Parfois il faut aussi commencer par la télé communautaire ou par la radio comme beaucoup d’animateurs ou de chroniqueurs à la télé. Je pense entre autres à Gino Chouinard qui a longtemps animé à la radio de Joliette avant de percer à la télé où il anime maintenant une émission quotidienne.
Mais comme tu dis, il n’y a pas de chemin précis pour se retrouver à la télé.
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De volf92
Salut,
Sur Montréal, il y a le certificat en journalisme à l’Université de Montréal (UDEM) en 1 an.
Je ne connais pas les autres programmes mais il doit en exister…
Bonne recherche
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De Lppa
Merci beaucoup, ce que tu me dis est en revanche ce dont j’ai déjà discuté avec des animateurs télé en France et au Canada anglophone (Aarti Pole, CBC News Vancouver). Ce que j’aimerais savoir ce sont les établissements qui permettent de réaliser ces études.
Concernant le physique, je pense que ce n’est pas un gros problème pour moi, mais surtout, il faut dire que certains journalistes ne sont pas d’un physique plus agréable que ça, je pense surtout que cet argument est un préjugé sur les métiers de la télévision. J’ai l’ambition et le physique pour passer à la télévision, et même si je ne suis pas présentateur, reporter pour passer à la télé est bien plus facile au Canada qu’en France, étant donné qu’à la fin de tous les reportages sur la plupart des chaînes canadiennes, l’auteur du reportage passe à la fin à la caméra pour faire un « bilan », ce qui n’est pas le cas en France où les reporters ne font que la voix hors-champs et où seul leur nom apparaisse.
De plus, suivant l’ambition, et la motivation, il faut savoir que certains présentateurs actuels comme Andrew Chang (CBC), Aarti Pole (CBC), et bien d’autres sont devenus animateurs dans les 4 à 6 années après leurs débuts en tant que simple reporter. Je présise que je ne parle pas de télévision nationale, mais simplement locale, comme TVA Montréal, CBC/Radio-Canada Montréal, CTV Montréal, Global Montréal, etc.
Après je suis d’accord que le métier de journalisme est sélectif, mais les possibilités de passer à la télévision se font tout d’abord avec la motivation et le charisme, et ce sera à moi de faire mes preuves dans le futur ; mais sans pistes pour où aller, je ne peux pas faire grand chose.
En tous cas, merci de ta réponse qui fait confirmer en partie ce que l’on m’a déjà dit du métier de journalisme à la télévision.
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De Lppa
Merci de ta réponse.
Ce certificat doit-il être complété par d’autres diplômes ?
L’Université de Montréal m’a l’air d’être un très bonne université, notammant pour les immigrants. Est-ce que les diplômes québécois dans ce domaine sont reconnus dans le reste du Canada ?
Merci beaucoup.
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De Azarielle
Attention, Radio-Canada est une télévision nationale. Toutefois, on n’a peut-être pas la même définition de ce qu’est une télévision nationale.
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De Lppa
Attention, Radio-Canada est une télévision nationale. Toutefois, on n’a peut-être pas la même définition de ce qu’est une télévision nationale.
Effectivement, on n’a pas la même définition . Radio-Canada est une télévision nationale, mais une partie de sa programmation diffère, comme avec la plupart des chaînes en ce qui concerne les informations notamment, par exemple, Radio-Canada diffuse à 18h le Téléjournal Colombie-Britannique en C.-B., le Téléjournal Ontario dans l’Ontario, le Téléjournal Québec à Québec ou le Téléjournal 18h à Montréal. Il en va de même avec beaucoup d’autres chaines de télévision (CBC News: Montreal/Toronto/Ottawa/Vancouver at 6 ; CTV Montreal at 6, Global Montreal, etc.). C’est par ça que j’entends l’expression de télévision locale (comprend « programmation locale » et non pas « réseau local »).
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De bigel
Concernant le physique, je pense que ce n’est pas un gros problème pour moi, mais surtout, il faut dire que certains journalistes ne sont pas d’un physique plus agréable que ça, je pense surtout que cet argument est un préjugé sur les métiers de la télévision. J’ai l’ambition et le physique pour passer à la télévision, et même si je ne suis pas présentateur, reporter pour passer à la télé est bien plus facile au Canada qu’en France, étant donné qu’à la fin de tous les reportages sur la plupart des chaînes canadiennes, l’auteur du reportage passe à la fin à la caméra pour faire un « bilan », ce qui n’est pas le cas en France où les reporters ne font que la voix hors-champs et où seul leur nom apparaisse.
dans certaines chaines francaises, à la fin du reportage j’ai souvent vu le reporter conclure a la caméra ..
ehhh et pour ton PHYSIQUE colle nous donc une photo nooo
courage et bonne chance pour ton projet et surtout soit realiste…
bigel Matador
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De kobico
Voilà qui devrait t’être utile:
La formation
Les journalistes proviennent de toutes sortes de programmes d’étude. Un pourcentage toujours plus élevé de journalistes détient un baccalauréat universitaire et les entreprises de presse tendent à accorder la préférence dans l’embauche aux détenteurs d’une formation universitaire. Quelles études universitaires? Ce peut être en droit, en sciences politiques, en économie, en histoire, en biologie… en fait en à peu près n’importe quoi. Par après, ce diplômé doit apprendre les techniques propres au journalisme, mais il possède déjà en principe de bonnes connaissances et une bonne méthodologie intellectuelle. Les techniques du journalisme sont enseignées dans différentes institutions. Autrefois, beaucoup de journalistes les ont appris sur le tas, par la pratique. Aujourd’hui, les cours appropriés accélèrent grandement cet apprentissage. Les médias n’ont d’ailleurs plus grand temps à consacrer à former de nouveaux venus à partir de rien. Ils comptent sur des gens qui seront immédiatement productifs. Les cours sont à cet égard un atout réel. On peut choisir un des cours en communications-journalisme qui se donnent dans toutes les universités du Québec. À l’Université Laval, le journalisme est enseigné à l’intérieur d’un programme qui comprend aussi les relations publiques. Il y existe également un cours de journalisme de deuxième cycle. À l’UQAM, il existe un baccalauréat en journalisme. C’est le seul bacc en français au Québec. L’Université Concordia offre déjà un tel bacc en anglais. L’Université de Montréal, quant à elle, offre un certificat en journalisme qui est un programme de premier cycle. Le CEGEP de Jonquière donne depuis 1969 un programme appelé Arts et technologie des médias qui permet de s’initier aux différentes techniques journalistiques. La Cité collégiale à Ottawa fait de même. Il existe enfin quelques écoles privées ou même des médias communautaires qui offrent des cours plus ou moins spécialisés sur un aspect ou l’autre du journalisme.
La filière la plus performante (mais la plus longue) selon certains cadres de grandes entreprises de presse consiste à obtenir un baccalauréat dans une discipline quelconque suivi de cours spécifiques sur les techniques du journalisme.
Pour les journalistes étrangers
Plusieurs journalistes francophones de l’extérieur du Québec se demandent s’ils peuvent espérer pratiquer leur métier au Québec. Au Québec, comme on l’a vu dans la section «Cadre légal», le métier de journaliste est d’un accès absolument libre. L’expérience de journalistes d’origine française qui sont aujourd’hui membres de la FPJQ nous permet de fournir quelques recommandations. La première est de venir d’abord faire de courts séjours ici dans le but de nouer des contacts et de tâter le terrain. Les journalistes consultés avaient fait cinq ou six voyages au Québec avant de venir s’y établir. Lorsque vous ferez par la suite votre demande de visa à la Délégation générale du Québec à Paris ou l’équivalent ailleurs, si vous désirez toujours immigrer, le sérieux de votre préparation sera prise en compte, et les noms de contacts déjà établis impressionnera favorablement. Même si on dit qu’au-delà de 40 ans, le visa d’immigration est passablement plus difficile à obtenir, ce n’est pas impossible comme le prouve l’expérience de certains de nos membres. Une fois au Québec pendant vos séjours, vous pourrez identifier les médias qui vous intéressent et demander des rendez-vous avec des responsables de rédaction en expliquant que vous venez prospecter le terrain. Les journalistes étrangers de passage notent souvent qu’il y a beaucoup moins de barrières protocolaires ici qu’en France, ce qui est un atout dont vous pouvez tirer parti. Faire sa place sur le marché est cependant passablement plus difficile. La seconde recommandation est d’avoir avec soi de quoi tenir le coup financièrement pendant disons 18 mois. De toute façon, ce pécule est une exigence des autorités de l’immigration. La troisième recommandation est d’être prêt à répondre à la question suivante, peu importe votre vaste expérience dans un autre pays: « Quelle est votre expérience journalistique au Québec??? De prime abord, les rédactions risquent de manifester une certaine méfiance, qui n’est pas insurmontable. Dites-vous que le journalisme à l’étranger et le journalisme au Québec ne se pratiquent pas nécessairement de la même manière, qu’il y a des différences notamment dans l’approche et le style. Certains disent que le style du journalisme français par exemple est plus littéraire, plus « fleuri??, voire plus teinté d’opinions que le courant majoritaire du journalisme québécois axé sur le journalisme américain « facts, facts, facts??. Dites-vous que ce ne sont pas les médias qui s’adapteront à votre style de journalisme, mais votre style qui devra s’adapter à celui des rédactions que vous fréquenterez. En plus, il est normal qu’au départ vous connaissiez mal le Québec, comme tout nouvel arrivant, ce qui peut contribuer à la méfiance des rédacteurs en chef. Il vous faudra prévoir une période d’étude intensive de la société, condition indispensable à l’exercice du métier. La troisième recommandation est de faire preuve d’une certaine dose d’humilité. Vous ne serez pas accueilli en sauveur. Vous aurez des difficultés au point de départ à faire votre place. Vous commencerez presque nécessairement votre nouvelle carrière ici à titre de pigiste. Or la pige est une jungle. Vous n’aurez pas grand poids face aux volontés des rédacteurs en chef. Il y a moins de stabilité dans l’emploi qu’en France nous faisaient remarquer quelques journalistes, qui ajoutaient qu’il faut ici continuellement poursuivre sa formation pour aller de l’avant. La quatrième recommandation est de ne pas s’attendre à travailler tout de suite dans les médias de vos rêves. Il pourrait arriver que vous collaboriez, le temps de vous initier au Québec, à des médias de moindre prestige ou dans des secteurs d’activité qui ne vous sont pas familiers.
Cela étant dit, et avec les bémols énumérés, il est possible de se faire une place ici en journalisme. Il y a plusieurs exemples de journalistes d’origine étrangère qui ont réussi à se tailler une place honorable en journalisme. Mais ils ont travaillé dur pour y arriver.
Formation
Arts et technologie des médias
Le plus ancien (1969) programme collégial d’enseignement du journalisme au Québec. Au Cegep de Jonquière.
Formation
Collège Radio Télévision de Québec (CRTQ)
(418) 647-2095
Formation
École Continuum
site internet]
Formation
École de radio-télévision Promédia
Formation
Institut national de l’image et du son (INIS)
Centre de formation professionnel en cinéma, télévision et médias interactifs, formation à la réalisation.
Formation
Réseau Liberté
S’occupe de formation de journalistes à l’étranger.
(514) 858-5238
Formation
Université Concordia
Programme d’études en journalisme
Formation
Université de Montréal (UdM)
Certificat en journalisme
Formation
Université du Québec à Montréal (UQAM)
Le programme du bacc en journalisme, le seul bacc en français au Québec.
Formation
Université Laval
Tu trouveras le tout sur ce site: Fédération professionnelle des journalistes du Québec
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De Ensaimada
C’est une réponse, ça, madame ! Tout y est ! Ça me donne envie de retourner aux études.
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De Lppa
Effectivement, une réponse très complète et très intéressante à lire ! Je tenais à préciser, au cas où, si je souhaite partir au Québec ce n’est pas uniquement pour le travail, mais aussi pour un environnement de vie différent, une histoire, et des gens différents, avec un mode de vie différent. C’est justement pour ces raisons que je suis tous les jours l’actualité au Québec et au Canada (à vrai dire, je regarde les journaux télévisés le lendemain de sa diffusion à cause du décalage horaire), ce qui me permet de comprendre, et de rechercher également à travers le web, pourquoi telle ou telle chose fonctionne ainsi, une chose entraînant une autre dans les recherches, on s’y perd vite à lire passionnément de longs textes, comme je l’ai fait hier avec la Constitution d’un Québec autonome puis souverain.
Je désire partir tout de suite après mon baccalauréat (du Lycée), car c’est comme un apprentissage de langues, plus jeune on est, plus vite on s’habitue, profite, apprend, s’émerveille, et pour encore plus longtemps.
Je vous remercie tous pour vos réponses qui m’ont vraiment aidé, surtout pour ta réponse kobico. Permets-moi de te demander si tu travailles dans le journalisme, car je ne m’attendais pas à une réponse aussi précise !
Merci encore à tous.
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De kobico
Et non, je ne travaille pas en journalisme, ni de près ni de loin. Par contre, google est mon ami!
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De Lppa
Google est aussi le mien, seulement une réponse d’un humain est toujours meilleure, et les forums sont aussi là pour ça, d’ailleurs, c’est de ça que Google est peuplé .
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De kh.n
Bonjour,
J’aimerais faire des etudes au Québec, je suis de Belgique,
j’aimerais entamer des etudes de journalisme, mais je n’ai que mon
diplôme de secondaire, enfin c’est pire, j’ai terminé ma 5eme, (pas ma
6eme donc pas de cess) mais je ne sais pas si c’est équivalent a la 5
eme des secondaire a quebec.
Si j’ai bien compris il faut faire le dec apres les secondaires, ma
question est, y’a t’il des etudes de journalisme qui mennent au dec mais
aussi a une qualification donc en journalisme qui ouvre les portes du marché de l’emploi.
De plus j’ai 30 ans, donc plus des cours pour adultes, ou une institution ou je ne serais pas un hurluberlu du a mon age.
le seul que j’ai trouvé sur internet, c’est le cegep de jonquieres. Je
suis aussi interessé par des institut privé ou autres dont le diplome
est reconnu par la profession.
De plus, est il possible de suivre des etudes et de travailler en meme temps?
Merci.
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Bonsoir. Je suis journaliste, d’origine Camerounaise. Après l’obtention d’une licence en journalisme à l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), en fin 2017, j’exerce depuis des stages pré-emploi ça et là dans des médias privés et publics. Mais jusque là je n’ai pas encore pu être retenue définitivement. J’ai une passion énorme pour le journalisme environnementale. Donc pendant que j’ai l’occasion d’exercer dans un média en tant que collaratrice externe, j’en profite pour réaliser au maximum des reportages liés à l’environnement ( les problèmes liés au changements climatiques, la faune sauvage, l’agriculture, l’agroforesterie etc.); sans toutes fois laiser les autres domaines tels que la société, les TIC, la culture… mon rêve est tout de même de me spécialiser en journalisme de l’environnement car chez nous j’ai pu constater que c’est un domaine encore très peu explorer par les journalistes, pourtant il comporte beaucoup de matières. Au cours de mes recherches j’ai pu voir que le Canada est très ouvert dans le domaine du journalisme et possède des universités comme (l’université de Laval au Québec…) et des écoles de formation qui peuvent offrir des formations plus approfondies en terme de spécialisation surtout. Est ce que j’ai mes chances de venir parfaire mon expérience là bas à la fois à l’école et à travers également des stages en entreprise afin que je puisse retourner dans mon pays plus tard avec des expériences pleines les poches pour la suite de ma carière journalistique?
Merci de me lire et de me faire un retour s’il vous plaît.
Bonjour Rose Fabiola
Si vous êtes intéressée je vous offre un stage au Gabon.
je suis la directrice
écrire à: contact@routesd’afrique.com
+241 74 51 38 38
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