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mercredi , 30 octobre 2024
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Féministe…vous avez dit ?

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Féministe…vous avez dit ?

Ecrit par: laurence

Bonjour,

JayJay, notre québécoise de retour de France depuis un an, nous livre sa dernière chronique.

À lire en page d’accueil.

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Ecrit par: sarmisegetuza

Salut JayJay!
je n’arrête pas de m’étonner de la facilité à laquelle le verbe « tourne » chez toi Mais, je crois que ce n’est plus une surprise …du moins pour ceux qui on pris l’habitude de te lire….

Je ne suis pas en mesure de tout cerner dans ce que tu dis…je vis ici depuis 2 ans et demi seulement…mais y a une chose que je trouve trop ici: la femme a poussé à outrance sa position dans la société…la femme est censée être un catalyseur dans la société et la voilà passé à une position de facteur inhibant…

Je ne veux pas m’atarder la dessus…mais en ce qui me concerne, je trouve que, malgrè tout ça, les hommes québecois auraient des choses à apprendre à une gente masculine un peu trop macho, qu’on retrouve beaucoup dans d’autres pays….

En tous cas, merci pour cette tranche de pensées…

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Ecrit par: scanlolo

Salut Jayjay,

Ta chronique est sublime comme d’habitude.
Je me souviens de cette terrible nouvelle de Poly et du temps passé a essayé de joindre mes chums depuis la France et d’êtr égoistement soulagé qu’aucun ne soit touché…
Pour en revenir au sujet du féminisme, je crois que c’est le plus grand choc culturel que peut rencontrer un mal francais débarquant au Québec, mais après, il suffit de s’habituer aux règles locales pour éviter de se faire gifler (c’est du vécu) ou traiter de tous les noms…

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Ecrit par: Tartine

Une très belle chromique, et qui fait réfléchir…

Je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour avoir une opinion sur le sujet (cela ne fait que 3 ans que je suis au Canada, dont un an tout juste au Québec). Le point où j’ai vraiment vu une différence entre l’Europe et ici, c’est sur le plan professionnel. La différence est peut-être plus marquée dans mon domaine d’activité (qui est encore très majoritairement masculin), mais je préfère nettement l’atmosphère québécoise. C’est tellement agréable, lors d’un entretien, de sentir que ce qui intéresse l’employeur potentiel c’est mes capacités professionnelles, et pas le fait que je suis une femme, donc susceptible de vouloir faire des enfants un jour et de ne pas se consacrer à 200% à l’entreprise…

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Ecrit par: Curieuse

Fait à noter et trop souvent occulté au cours de ces 15 dernières années: Marc Lépine (le tireur) est né Gamil Gharbi. Fils d’un immigrant nord-africain très violent qui considérait la femme comme une possession, au même titre qu’une voiture ou qu’un chien. Il a su transmettre sa haine des femmes à son fils même si ce dernier le détestait au point de changer son nom à l’âge de treize ans, pour prendre le nom de sa mère (Monique Lépine).

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Ecrit par: JayJay

Je ne vais pas polémiquer sur l’origine du nom de l’auteur de ce massacre, mais vous aurez peut-être remarqué que j’ai bien dit que ce soir-là, 15 mamans n’avaient pas eu le bonheur d’entendre le son de la voix de leur enfant. Marc Lépine s’étant suicidé durant un bref moment de retour vers la lucidité, on ne sera jamais vraiment ce qui l’a poussé vers cette psychose meurtrière. Il reste qu’on a toujours occulté le malheur et la tristesse que devait également ressentir sa mère, et je tenais à le rappeler. Contrairement aux autres mamans, elle n’a pas pu crier sa révolte et son deuil publiquement.

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Ecrit par: Petit-Lion

QUOTE
Il fait la cuisine… mais la propreté de la vaisselle est douteuse. Il passe l’aspi sur le sol, mais oublie les plinthes.

‘mande pardon, mais j’ai eu des chambreuses, j’ai eu des chambreurs, et le gars qui lavait le mieux la vaisselle, c’était toujours bibi! Les filles que j’ai connues, on aurait dit qu’elles aimaient pas beaucoup l’eau!
Quant aux yeux d’homme, aux grippes d’homme… mouarf!

Bon oké, peut-être que j’étais une fille, avant!

P-L qui n’a pas peur de l’aspirateur, lui

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Ecrit par: FrenchPeg

Et quand je pense que j’ai failli raté ça…

Merci Jayjay… c’était très beau… et les relations hommes-femmes au Québec est un sujet qui m’interpelle depuis que je connais le Québec… mais je n’avais jamais fait le rapprochement avec cette catastrophe…. fascinant….

Mais je suis convaincue que les hommes québécois sont très différents des autres… tout simplement, exemple parmis de nombreux autres, parce que j’en connais très peu alors que partout où j’ai vécu j’ai toujours « naturellement » fréquenté plus d’hommes que de femmes (hormis peut-être la France mais je n’y ai vécu en fait que mon enfance et mon adolescence…). Ici pour l’instant, approchez un québécois sans faire un effort surnaturel est mission impossible pour moi…
je n’ai jamais vu aucun homme au monde baisser autant les yeux quand une femme le regarde.
Faites l’expérience : placez-vous dans un endroit public et, discrètement quand même, regarder comment les hommes regardent les femmes, dès qu’un homme regarde une femme mais que celle-ci le voit, il tourne presque systématique immédiatement la tête et si possible avant même d’avoir été repéré. J’ai très peu vu ça ailleurs à ce point…
Un autre commentaire de comparaison qui m’a sauté à la conscience récemment et qui est d’un autre odre, si je compare les hommes québécois et les hommes français dont je connais un peu la vie privée, la grande grande majorité des hommes français de mon entourage, sont totalement incapables de s’occuper de leurs propres enfants tout seuls plus d’une journée (ne sauront pas quoi faire à manger sur plusieurs jours en diversifiant, n’auront pas la patience de s’occuper de plus d’un enfant, etc.) alors que je connais plusieurs québécois qui, du fait de l’excellente idée du système de garde partagée d’une semaine sur deux, en sont totalement capables (parce qu’ils n’ont pas eu le choix s’ils voulaient ne pas perdre leurs enfants). En France, encore récemment, les gardes partagées me semblaient être surtout la semaine chez la mère et certains week-end chez le père…
Fascinantes différences…
Bref… je suis d’un féminisme très différent de celui des québécoises j’ai l’impression et beaucoup de choses m’échappent dans les relations entre les Québécois et Québécoises…
Ta chronique éclaire un peu pour moi une facette de ce vaste et compliqué sujet…

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Ecrit par: Jas06

A la différence de Jay Jay, je crois que je n’aurais jamais pu épouser un français!!! A voir comment ça se passe dans les couples de mes copines en France….
Les femmes, même si elles bossent, ont la charge de la maisonnée: ménage, bouffe, enfants, activités des enfants, RdV chez le pédiatre…. Bref! TOUT! Sauf qq petites exceptions, qd ça plaît aux pères…
Vous me direz que je généralise, certianement, mais tout de même je ne connais personne où ça ne se passe pas comme ça!

Qd j’étais en maîtrise, une fille a abandonné à la fin des cours… Pcq elle était enceinte et qu’elle n’arrivait plus à tout faire pour son mec qui lisait le journal au retour du boulot…
Heureusement que je suis arrivée avec mon homme (pas québécois non plus, remarquez)…

LEs hommes québécois ont deux pb dans leur vie de couple (ouh la ! je généralise à mort… mais bon c’est une opinion perso…) :
– avec les responsabilités
– avec la communication

Mais bon pour ce qui est de la communication, les français sont pas forts non plus dans mon entourage…

Les femmes françaises…
Je vais vous dire un truc qui m’a profondément choquée et qui me choque toujours autant en France… C’est cette impression que le couple est plutôt une personne CONTRE l’autre… Combien de fois j’ai refusé des soupers de filles pcq elles ne font que parler CONTRE leur mari, même devant des quasi inconnues… comme moi…
Perso, mon couple ne regarde que moi. Si j’ai des pb un jour, j’en parle à une ou deux amies TRES proches et c’est tout.

Je serais très curieuse d’avoir les avis de françaises. Pcq sincèrement, je trouve ça très déroutant ces des déballages perso…

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Ecrit par: JayJay

QUOTE
LEs hommes québécois ont deux pb dans leur vie de couple (ouh la ! je généralise à mort… mais bon c’est une opinion perso…) :
– avec les responsabilités
– avec la communication

Mais bon pour ce qui est de la communication, les français sont pas forts non plus dans mon entourage…

Jas :

QUOTE
Je serais très curieuse d’avoir les avis de françaises. Pcq sincèrement, je trouve ça très déroutant ces des déballages perso…

Alors là, Jas, j’espère que tu n’es pas choquée par mes déballages hein pq tu es servie! (attention, c’était une blague interne).

QUOTE
Ici pour l’instant, approchez un québécois sans faire un effort surnaturel est mission impossible pour moi…

Peggy, je ne vais pas pouvoir te coacher sur le sujet! J’ai fui honteusement devant l’énormité de la tâche.

Pour moi, approcher quiconque relève de l’exploit surnaturel. Mais en ce qui concerne l’homme québécois, t’as pas le choix, Peggy!!! Le Québécois est (grossière généralisation) d’une timidité farouche. Si on attend qu’il agisse… alors il ne faut pas se plaindre ensuite du poids démographique déclinant des Québécois.

Ce que je croyais apprécier des relations homme-femme au Québec, c’était cet aspect a priori innocemment platonique des échanges. En France, il y a beaucoup plus de sous-entendus, de clins d’oeil, de favoritisme-professionnel-dû-à-la-minijupe comme je l’appelle.

Souvent, je me demande si je ne me suis pas toujours leurrrée. Ici, la différence, c’est l’interprétation qu’on fait d’un geste de gentillesse ou même d’une courtoise attention inintéressée. Faites un compliment, et ça y est… vous êtes « accusé » de drague. Voulant remercier un collègue de m’avoir dépanné, j’ai dit en rigolant cette semaine « Je sais reconnaître le talent » pour le voir piquer un fard et… baisser les yeux (oui oui). Je me souviens d’une vague conversation, lorsque je bossais à Polytechnique (justement), où j’avais ressenti beaucoup de culpabilité de la part d’un collègue de travail avec lequel je jasais fréquemment (comme 2 « nerds », nous passions nos pauses à nous challenger réciproquement sur des questions de trivia aussi farfelues qu’inutiles). « Oh là, qu’est-ce que ma femme dirait », avait-il dit alors qu’on récitait le nom des capitales de chacun des États américains. Ben… elle dirait qu’on est pas mal plates???

Des gestes anodins pour un Français sont interprétés complètement différemment ici (ne serait-ce que dire « Bonjour » avec le sourire). Il faut refaire ses classes constamment. C’est ben fatiguant!

J’arrête ici puisque l’Homme a décrété que c’était le temps des courses.

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Ecrit par: Jas06

Non non JayJay, je pensais pas à toi… T’es une amie tout de même… Justement, c’est normal!!!
Je pense plutôt à cette femme que je rencontre pour la 1ière fois… Nous l’invitons à dîner car son mari absent est un collègue de travail de mon mari… toute la soirée, elle a parlé de son mari en mal… Il la trompe, est méchant, s’occupe pas des enfants….
Comme c’est la femme-de… On était dans une position délicate… A un moment donné elle me demande « mais qu’est-ce que j’aurais pu faire? Que ferais-tu à ma place? » Et moi, bouillonnante, de me lancer « Moi à ta place je di… » et un coup de pied de mon homme en dessous de la table….
Ben oui… Il avait raison, j’ai pas à me mêler… Mais après une soirée complète… A la 3e rencontre, elle pleurait dans mes bras… La pauvre.

C’est triste en fait, car maintenant que je la connais un peu mieux (la 1ière rencontre date de 10 ans), je m’aperçois que c’est une des rares personnes sur Terre qui est vraiment généreuse… D’une générosité gratuite (je ne parle pas de son mari qui ne se rend pas compte de la perle qu’il a) mais des autres. Toujours prête à rendre service, même si elle-même ça la fout mal.

Mais bon, ce manque de pudeur m’a surprise et me surprend toujours chez elle et chez bcp d’autres.

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Ecrit par: FrenchPeg

QUOTE
Peggy, je ne vais pas pouvoir te coacher sur le sujet! J’ai fui honteusement devant l’énormité de la tâche. 

Pour moi, approcher quiconque relève de l’exploit surnaturel. Mais en ce qui concerne l’homme québécois, t’as pas le choix, Peggy!!! Le Québécois est (grossière généralisation) d’une timidité farouche. Si on attend qu’il agisse… alors il ne faut pas se plaindre ensuite du poids démographique déclinant des Québécois. 

Ben là, Jayjay! Comment je vais faire alors si même les Québécoises peuvent pas nous coacher!! 😉
Bon ben, en tout cas, restons très momentanément sur les certitudes …. je risque pas de rencontrer bientôt des québécois alors… et passons à autre chose… on verra bien

Jas, je dois avouer même si c’est vrai qu’il faut toujours faire attention aux généralités, et bien, moi aussi, dans la grande majorité (genre 80%) des couples franco-français que je connais, la femme fait pratiquement tout…. s’ils regardaient un peu la Petite Vie je suis même bien sûre que leur mec développerait tout à coup un amour inexplicable pour les poubelles! …. Genre, j’en connais que même le jardinage c’est elle, la voiture c’est elle, les plans de la maison c’est elle… etc… etc…
MAIS je dois également avouer que c’est en grande grande grande partie la faute de ces dames car elles sont tellement tellement chiantes qu’il ne peut rien faire sans se prendre de réflexions etc…..
Donc, j’avoue que je le leur dis directement à ces dames que je ne veux même pas les entendre se plaindre tant qu’elles ne laissent pas leur mec faire les choses à leur manière même si ça ne leur plait pas totalement à elles.

Là où je ne suis pas d’accord en revanche, c’est sur le fait que les françaises parlent en mal de leur chum… j’ai entendu la même chose dans la bouche de certaines québécoises et la plupart des femmes auxquelles je parlais ci-dessus parlent en fait peu de leur mec, voire jamais… et en fait, le défendent même presque toujours.

Mais bon, JayJay, tu ne m’as pas du tout du tout rassurée sur l’HOMUS CANADIANUS. Dès qu’on parle un peu individuellement (et encore pire, à répétition) à l’un d’entre eux, j’ai l’impression, s’il ne s’est pas déjà sauvé ou liquifié, qu’il pense nécessairement déjà, avant toute autre chose, qu’on veut sortir avec. Hey là!! Du calme j’en sais rien, je te connais pas, j’essayais justement de te connaître! Comment voulez-vous que j’y arrive, là! Ou alors, faut s’en faire une quantité industrielle sans les connaître pour finalement en trouver un qui nous convienne??!!
Bref, c’est vraiment vraiment difficile les Canadiens!

Mais, j’ai déjà réussi à voir 6 ours en 4 ans au Québec, je vais quand même bien réussir à avoir une conversation sympathique et durable avec un Canadien, saperlipopette!!

En tout cas, ça me rappelle une discussion avec Laurence il y a 2/3 ans qui me disait : « Écoute Peggy, c’est simple, oublie ça! Si tu es pas mal, il est pratiquement impossible d’avoir un « ami » masculin au Québec SAUF si c’est un ex, qu’il est gay ou qu’il est français! »
Ça encourage!

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Ecrit par: JayJay

Il y a également une distinction culturelle qui dépasse la simple différence entre les relations homme-femme. TOUTE la complexe sphère des relations interpersonnelles au Québec diffère. On en parlait un peu ce matin avec Jas, justement. Ici, il est nettement plus difficile d’entrer en contact. J’ai souvent entendu dire que nous sommes chaleureux mais superficiels. Eh ben, devinez quoi, je trouve que c’est précisément le contraire. Je suis épatée par la facilité d’approche des Français mais perplexe des actes démonstratifs qui me semblent parfois vides de sens. Exemple : les collègues qui sont comme une grande famille (mais 5 minutes plus tard vous réalisez qu’ils sont tous en train de se planter des couteaux dans le dos). À mon boulot actuel, j’ai trouvé les contacts SIBÉRIENS de prime abord. Absence de communication, de transfert des connaissances, etc. J’étais vraiment découragée, je me disais que plus jamais je ne m’adapterais à l’environnement humain québécois. Et pourtant au fil du temps je me suis aperçue qu’il y avait un réel esprit d’équipe; je rushe comme une dingue ces temps-ci et mes collègues ont vraiment mis la main à la pâte. MÊME mon boss qui est ingénieur principal m’a dit qu’il m’aiderait à faire le montage d’une importante offre de service qu’on prépare. Il est allé chercher un technologue pour m’aider, et ce technologue a passé la matinée à faire une job extrêmement plate, et même qu’il a continué après ses horaires, souriant, sans l’ombre de la menace d’une plainte. Mes autres collègues m’ont assurée que lundi matin, je pouvais compter sur elles. C’est vrai que je n’ai pas été accueillie avec le tapis rouge et les embrassades (comme mon autre job en France), mais j’ai remarqué que le parlage dans le dos des autres, ça ne se faisait pas ici. C’est très, très mal vu. Quant aux gars, puisqu’on en parle, eh bien c’est un peu comme le reste. Plus discrets, plus timides, peut-être moins flamboyants mais moins « fakes » aussi. Pour les gars québécois, habitué à une certaine franchise (c’est « straightforwardness » que j’ai en tête mais je ne trouve pas le mot français), une certaine franchise, donc, dans les relations, une sémillante gonzesse qui cligne des yeux, même si elle est juste en train de dire « as-tu besoin du photocopieur? », ça envoie un signal. En France, cette même prévenance mi-candide mi-ché-pas-quoi est normale et ne prête pas à interprétation. C’est peut-être ça la différence qui fait que tu as la perception que les gars québécois fuient et baissent les yeux. Mais je n’irais pas jusqu’à dire que l’homme québécois est une moumoune non plus. Peut-être encore indirectement influencé par l’éducation catholique qui aime bien culpabiliser. Peut-être pas encore tout à fait libéré. Peut-être trop parfois (et ne sachant plus bien comment viser), du fait de cette liberté relativement récemment acquise. Mais Peggy, entre toi et moi, puisque nous sommes en toute intimité , je vais t’avouer bien humblement (pq je n’en ai rien à cirer maintenant, n’étant plus sur le « marché ») qu’avec tous mes chums québécois, j’ai été la première à faire The Move. Systématiquement. En général c’était après avoir reçu un signal (quand le gars se dandine d’un pied à l’autre en sachant pas quoi dire après une date au cinéma, tu peux oser). Et je te jure qu’il m’a fallu tout mon petit change parce que mon surnom n’est pas exactement « the bold and the beautiful ». Mais il fallait ça sinon je ne l’aurais pas encore eu moé non plus, mon premier french québécois (référence à ta chronique)! So, go for it, girrrrl. Watchez-vous les gars.

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Ecrit par: FrenchPeg

oh ben là! oh ben là! oh ben là!
Je veux bien qu’une immigration réussie exige un grand don de l’adaptation et je pense pas être trop mauvaise là dedans, mais là, ça veut dire qu’il faut que je fasse une entorce à un vieux vieux vieux réglement interne qui me dictait depuis longtemps de ne JAMAIS faire le premier pas pour pouvoir juger de la motivation de l’autre!!!
Nous v’là ben!
Tout ma technique d’approche instinctive à chambouler!

Bon… je crois que, même avec mes penchants franchement athés, p’têt que none ça va m’être plus facile en fait

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Ecrit par: Petit-Lion 13-12 à 1:58

C’est bien les filles, continuez. Encore quelques décennies, et l’égalité H/F sera atteinte. P’têt même qu’on vous retournera une belle gifle en cas d’approche un peu trop directe.

Dommage, je serai trop vieux…

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Ecrit par: Jas06

Petit lion, je suis surprise, je trouve ton intervention très violente. Qq part ça fait peur : que dès qu’on met des mots sur des impressions de femmes, il y ait une réaction de violence.

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Ecrit par: Jas06

French Peg,
Ca me rassure un peu ce que tu dis, mais bon… ici les femmes que je rencontre sont comme ça… Et je ne me sens pas du tout à l’aise, alors j’évite les petites réunions féminines…

Un truc par contre où je ne suis pas d’accord: En France, si on sourit trop, parle trop avec un mec, c’est tout de suite interprété « elle est intéressée »!
J’ai eu des discussion avec des scandinaves célibataires qui elles, sont très directes dans leurs relations amicales… Elles ont eu du mal ici pcq elles souriaient tout le temps aux gars (comme aux filles), parlaient avec tout le monde… Et tout de suite, les gars devenaient collants… (Mais bon je suis dans le sud….)
Au Québec, au moins, y’a pas trop ce danger!!!

Mais bon, French Peg, c »est vrai que si tu rencontres un gars intéressant, qu’il est célibataire… Fonce! ……. euh… Foncer au Québec, ça veut dire être directe, mais en douceur! tu proposes un verre après le bureau… Rien de trop engageant… Puis tu vois…
Ouh la, ça me ramène loin cette discu….

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Ecrit par: JayJay

QUOTE
ça veut dire qu’il faut que je fasse une entorce à un vieux vieux vieux réglement interne qui me dictait depuis longtemps de ne JAMAIS faire le premier pas pour pouvoir juger de la motivation de l’autre!!!

« Juger de la motivation de l’autre »? Aaaaargh mais Peggy!!! Pourquoi faudrait-il que ce soit l’Autre qui t’informe de sa motivation profonde? L’Autre a-t-il une valeur supérieure à la tienne? Ta motivation à toi, elle ne compte pas? On est encore en 2004 pognées dans ce vieux cliché qui veut qu’on soit moman oubedon pute? Et que si tu manifestes ton intérêt ça signifie que tu es une fille de petite vertu? Nooooooon!!! Par « move » je n’entendais pas de te garrocher sur n’importe qui en l’embrassant fougueusement, je voulais dire qu’il faut parfois, au Québec (euh… parfois… 8 fois sur 10 disons) être celle qui dit : « on va-tu prendre un thé? » (phrase d’approche véridique employée sur un gars tu connais, Jas ). Mais ça peut être après un signal clair de sa part (dans ce cas-ci, je l’avais vu se frapper la tête 3 fois avec le poing, en me retournant après que l’on se soit quitté après une « date » très platonique de bibliothèque). Rien de bien grave, quoi. Pas de honte à ça, ça ne veut pas dire non plus que tu veux te marier avec, avec 1,2 enfant et un semi-détaché à Candiac. Vaut mieux essuyer éventuellement un « Non » que de devenir nonne, il me semble…

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Ecrit par: TitiPirouette

Très belle chronique JayJay sur un sujet ô combien difficile et quelque peu tabou.

Je suis sans doute une exception des relations franco-québécoises, et aussi un petit message d’espor pour FrenchPeg : j’ai rencontré un québécois 4 mois après mon arrivée , et nous sommes maintenant mariés depuis 4 ans et demi et nous avons un enfant…. rien n’est impossible. Une amie à moi, française émigrée au Québec elle aussi, a elle aussi épousé un Québécois pure laine
Oui, c’est vrai que les relations hommes-femmes sont différentes, teintées de réserve-ou de sous-entendus?- auxquels on est sans doute moins sensibles en France. Je dirais que la relation me semble plus égalitaire. Mon homme à moi fait la vaisselle (bon, maintenant qu’on a un lave-vaisselle, il ne l’a fait plus, mais c’est de ma faute, j’ai demandé un lave-vaisselle au Père Noël), et participe moitié-moitié à la vie du ménage et aux soins de notre fils. Je ne peux pas comparer avec la vie de couple français, puisque je n’ai jamais été en couple avec un Français mais mes copines françaises en ont un peu plus sur le dos, avec quelques exceptions bien entendu.
Je crois aussi que la réaction des québécois face à ce qui s’est passé le 6 décembre est révélateur d’un questionnement de société, marquée par une emprise religieuse totalitaire qui a tracé très nettement un fossé entre les hommes et les femmes. Destinées à la reproduction de l’espèce « canadienne-française-catholique » et au mitonnage de bon petits plats. Oh j’exagère quelque peu, car je crois que les femmes ont toujours bien participé à la vie québécoise, cachée par la façade requise par le diktat. Ce qui a changé maintenant, c’est que les femmes sont sorties de l’ombre et font maintenant « en public » ce qu’elles faisaient en privé.
J’ai de très bonnes relations avec des hommes québécois, célibataires ou pas, seule ou avec mon mari. Je n’ai jamais vu de nez baissé. En revanche, sont-ils ainsi avec moi parce que je suis Française ? Il ne faut pas oublier que le mythe de la Française est encore bien ancré derrière les favoris de nos amis québécois.

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Ecrit par: Petit-Lion

QUOTE(Jas06)
Petit lion, je suis surprise, je trouve ton intervention très violente. Qq part ça fait peur : que dès qu’on met des mots sur des impressions de femmes, il y ait une réaction de violence.

Ah bon ?¿? mais rassure-toi, on n’en est pas encore là ! moi je faisais juste de la projection : imagine que dans un avenir lointain, une femme plus grande que moi et qui ferait du karaté s’en prenne à ma vertu . . . quel autre moyen aurai-je pour me défendre que de faire de l’esclandre ?
Et ce, même si elle me plaît, bien sûr. C’est une question de principe : les convenances, ma chère !

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Ecrit par: Jas06 13-12 à 12:35

Petit Lion,

J’imagine bien, enfin j’espérais qu’il y avait un semblant d’humour là dessous, mais tout de même… Si je prends le fil de la discu, nous, femmes, devrions-nous être violente avec ces hommes qui flirtent abusivement?
Bien sûr que non, ça ne se passe jamais comme ça… Alors pourquoi l’inverse si une femme flirte directement avec un mec? Pcq vous pouvez le faire physiquement?
Enfin…

Sinon French Peg, je rejoins ce que tu disais plus haut à savoir que souvent c’est la faute à la femme française qui ne sait pas demander à son homme de faire et que si elle le fait, elle repasse après… Ca je l’ai vu… Mais il n’y a pas que ça…

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Ecrit par: Petit-Lion 13-12 à 13:19

J’espère qu’on aura aussi l’opinion d’OM53, ou plutôt de son chat

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Ecrit par: JayJay 13-12 à 13:21

Je ne catche pas trop ton ironie, Petit Lion.

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Ecrit par: Diego 13-12 à 13:53

Bon, je vais généraliser un peu moi aussi.

Et si on parlait de la femme québécoise?

L’homme québécois peut sembler difficile d’approche au premier regard, mais parlez-lui et vous risquez d’être fort surprises (pas autant que lui, par contre! )

Il y a définitivement un problème dans les relations hommes/femmes dans le Québec contemporain. Les hommes de ma génération ont peur des femmes. Rien de moins. J’ai plusieurs amies féminines dans mon entourage, mais la plupart gravitent autour de mon cercle d’amis depuis fort longtemps. Plus on vieillit plus c’est difficile d’entrer en contact, mais cela vaut pour les deux sexes.

Quelle peut bien être la cause du malaise masculin québécois? Je sais pas, mais j’achève de traverser le système scolaire, et je vais vous avouer que 95% des professeurs que j’ai eu au primaire et secondaire étaient des femmes (est-ce comme ça en France?) Qui plus est, à « talent » égal, à la petite école, bien souvent les efforts des jeunes filles étaient infiniment plus valorisés, tout comme leurs réussites. Je réussissais très bien, mais étant assez observateur, je voyais bien que mes bonnes notes et mes bons coups étaient beaucoup moins mis en évidence que celles de mes collègues féminines, et ainsi de suite. Je dis pas ça pour me plaindre, je ne fais que relater ce que j’ai vécu. On ne laisse pas les petits gars agir comme des petits gars ici, la féminisation disproporitionnée dans le système scolaire québécois est peut-être l’une des causes du mal de vivre et de la quête d’identité de l’homme d’ici en 2004, qui sait. Les jeunes garçon ont besoin de bouger, de se bousculer avec leurs semblables, de se confronter entre eux, mais on leur a fait comprendre que ce n’est pas bien d’agir ainsi, qu’il faut être sages comme des petites filles. Résultat? Je ne suis pas très fier de la génération 25-40 des hommes québécois, qui ont réussi à se faire transformer en grosses moumounes imberbes écoutant Star Académie et qui pleurent en écoutant le talk show de Josélito le soir.

Je crois qu’il est là le problème. On le laisse pas les garçons québécois grandir en tant que garçons, justement. Ce qui fait qu’on est rendus avec toute une génération d’hommes roses (ce que je me jure de ne jamais devenir) qui ont presque honte d’exprimer leur masculinité, car ils ont grandi en étant élevés comme des petites filles.

Résultat? Des jeunes hommes adultes confus recherchant leur identité, qui non seulement fait preuve de timidité, mais celle-ci peut se transformer en frustration à la longue, étant incapables de bâtir de véritables relations égalitaires avec le sexe opposé. Le phénomène des Young Angry White Men, très présents au Québec et en Amérique du Nord, n’est sans doute pas le fruit du hasard.

Bon je généralise à fond également, et je ne dis pas que je corresponds moi-même à toute cette description, mais l’homme québécois de 2004 se porte plutôt mal et cherche son rôle dans les relations de tous les jours tout comme dans sa famille.

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Ecrit par: Jas06 13-12 à 14:17

J’ai lu qq articles là dessus: sur le système éducatif québécois qui ferait du tort aux garçons… Je ne sais pas. Dans mon temps… ça ne me paraissait pas comme tu le décris… En France, les écoles primaires sont, je crois, majoritairement féminines. Les activités sportives sont quasi absentes si on compare au Québec. Les études des matières fondamentales sont prioritaires. Les cours d’arts plastiques sont relégués aux jours de fête…
Dans la cour d’école de ma fille de 9 ans, il n’y a que les ballons en mousse qui sont autorisés. Pas de corde à sauter, pas d’élastique… Par peur d’accident…

Difficile de comparer…

P-ê que l’homme québécois, à l’image du peuple québécois qui ne fait pas trop de vague, essaie tranquillement de trouver sa place dans une société où la femme(heureusement) a acquis des droits depuis 50 ans. P-ê fais-tu partie d’une génération ou de plusieurs générations transitionnelles.

De toute façon, dans toutes les cultures, il y a un décalage entre hommes et femmes. Ici on parle de gars qui … qui quoi en fait? Pleurent devant la STar AC? Moi j’a irien d’un gars qui pleure devant un film de Bergman, mais devant la Star AC???? C’est une questio nde goût et non pas d’être moumounes… LEs filles qui pleurent devant la Star Ac sont à mettre ds le même panier…
Bref! au Québec, les gars sont plus réservés… Cela a ses défauts comme ses qualités!
Il suffit de communiquer pour faire le pont …

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Ecrit par: Diego

Jas06 : ne surtout pas prendre ma boutade envers Star Académie et Josélito au pied de la lettre, des fois j’aime bien verser dans la caricature extrême pour démontrer ce que je pense véritablement. N’empêche que ce type d’homme existe pour vrai. Meilleur exemple = récemment, le gars à la SRC dans une pub promotionnelle qui se vantait d’écouter Virginie tous les soirs avec sa blonde. Ceux qui ont vu comprendront : l’homme rose typique contemporain, davantage sur la forme que sur le fond..

J’aime bien ton point de vue de génération transitionnelle, je crois que tu as mis le doigt dessus. Je pense cela également.

Je ne dis pas que le système d’éducation est LA cause du malaise masculin québécois, mais je m’interroge à savoir si c’est une piste de réflexion potentielle… Je suis persuadé que oui, mais bon, ça ne risque pas de changer de sitôt, de toute façon.

Quand j’en parle à mon entourage, on me répond qu’il en a toujours été ainsi au Québec. Faites-moi rire. Trouvez-moi plus assexué qu’une religieuse.

De toute façon, j’aime autant me faire endoctriner par des féministes que par des religieuses.

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Ecrit par: BiscuitDérable

QUOTE(Jas06 @ )
LEs hommes québécois ont deux pb dans leur vie de couple (ouh la ! je généralise à mort… mais bon c’est une opinion perso…) :
– avec les responsabilités
– avec la communication

Mais bon pour ce qui est de la communication, les français sont pas forts non plus dans mon entourage…

Pourquoi les femmes veulent-elles toujours transformer l’homme en femme? En grande copine qui n’hésite jamais à se confier et à dévoiler ses petits tracas. Ne pourraient-elles pas tout simplement nous accepter comme nous sommes?

Je fais parti des générations de gars ayant été élevé/éduqué par des femmes. Cours d’art dramatique, couture, bricolage bidon, sport quasi absent. Il ne faut pas trop se surprendre si les garçons se désintéressent de l’école de plus en plus jeune.

N’aller pas penser que je suis du genre gros macho viril. Je crois simplement qu’il faudrait prendre en considération les différences de chacun.

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Ecrit par: laurence

Bonjour,

Oui, en effet Diego, ton hypothèse sur la féminisation de la classe enseignante, certains reportages ont soulevé la question lors de ces dernières années. Mais en effet, les enseignants au primaire et secondaire sont majoritairement des femmes et ceci depuis bien longtemps, et aussi dans bien des cultures. Est-ce qu’il y a une époque ou un pays où les garçons ont plus leur place, ou ils peuvent bouger comme ils veulent ? Pour moi, c’est pas un facteur déterminant.

Ce malaise dont tu parles, j’aimerais plutôt le nommer la transition. Après 2000 ans de domination masculine c’est pas en quelques décennies que l’homme et la femme vont trouver leur équilibre. La femme prend de plus en plus sa place et je pense que c’est tout simplement cela qui fait peur…et je pense que c’est normal. Mais attention, je ne crois pas que le Québec ou le Canada soit un pays dirigé par des femmes. Qui peuple les assemblées et les parlements de nos gouvernements, qui est à la tête des entreprises de notre pays, qui est à la tête des médias, qui a les jobs les plus payants et stables….?

———————————–

Ecrit par: Diego

C’est vrai Laurence, je suis d’accord avec toi. D’ailleurs si tu lis mon deuxième message, je te réponds presque prématurément. Je n’ai absolument rien contre le féminisme visant à établir l’égalité des sexes au québec, bien au contraire même. Je suis également d’accord avec toi sur le fait que nos têtes dirigeantes sont à forte majorité masculine. Cependant, si on examine d’autres domaines tout aussi rémunérants mais plus effacés, la présence féminine y est très présente, ce qui est parfaitement réjouissant.

Mais le discours féministe hyper-revendicateur, qui frise parfois l’extrémisme, existe bel et bien. Et tend parfois à faire paraître les choses pires qu’elle ne le sont véritablement. Je sais que ce forum n’aime pas trop la controverse, je ne développerai pas là-dessus, mais les atrocités que j’ai entendues la semaine dernière lors des commémorations du 6 décembre, ça faisait mal. Du coup je me suis senti coupable d’être un homme. Sans jamais n’avoir levé la main sur qui que ce soit. Il existe une espèce de méfiance des femmes envers les hommes, et vice-versa, mais je suis d’accord sur le fait de mettre tous ces questionnements sur le compte de la transition.

Pour l’instant.

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Ecrit par: laurence

Bonjour,

Alors finalement on est d’accord ! Il est où le débat ?

Ah les extrêmistes sont jamais bons pour n’importe quel débat.

Mais tu t’es vraiment senti mal d’être un homme lors des commémorations ? Vraiment ça m’étonne. Qu’est-ce qui a été dit ?

Biscuit, ben non, on veut pas d’hommes comme les femmes. D’ailleurs à ce propos je trouve les Québécois plus près que les Français des femmes. En tout cas, c’est mon avis personnel.

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Ecrit par: Diego

Salut Laurence, tu l’auras voulu, je vais développer un peu sur le 6 décembre.

Rarement nous n’avons fait mention dans les médias qu’il s’agissait du geste isolé d’UN SEUL désaxé qui a complètement perdu la carte. Comme si ce geste de délire incarnait une menace généralisée envers les femmes. Le fait que ce carnage soit devenu le porte-parole de quelque cause que ce soit, outre la mémoire des malheureuses victimes, me dépasse complètement, ainsi que la récupération qu’en a fait les groupes féministes les plus radicaux.

La mère d’une des victimes à Tout le monde en parle la semaine dernière : je peux comprendre son deuil, insurmontable, mais elle n’y était pas du tout. On ne critique pas une mère implorée, j’en conviens. Mais ce qu’elle disait relevait littéralement du sexisme anti-hommes, à savoir que la source de bien des maux se trouvait dans le sexe masculin. « Ils faut les aider à surmonter leurs pulsions, sinon on va revivre ça » « La frustration masculine peut conduire aux pires atrocités », ni plus ni moins. Et autres phrases creuses du genre qui ne m’ont pas laissé indifférent. Et vlan aux 95% des hommes qui se comportent correctement.

J’ai entendu des groupes féministes prévenir leur auditoire que vue que la haine des femmes est encore présente dans la société actuelle, valait mieux se préparer psychologiquement à revivre ça. Outre le fait qu’on ait occulté selon moi une variable importante à l’équation (culture « familiale » assez heavy aucunement représentative des hommes québécois en général… j’en dis pas plus), certains s’en sont servis pour faire croire que tous les hommes, s’ils n’étaient pas contrôlés, pourraient en arriver là un jour. Je ne caricature même pas, cette fois-ci. C’est le message que j’ai saisi.

Si je n’ai rien compris, voilà un symptome de plus au fossé hommes/femmes québécois.

Ceci dit je ne parle qu’en mon nom, bien sûr …

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