De immigrer.com
Forniquer au Québec quand on vient d’ailleurs
Notre façon de vivre la sexualité n’est pas universelle. Il suffit d’aborder la question avec les gens venus d’ailleurs pour s’en rendre compte. Notre manière de séduire, notre manière de nous vêtir ou parfois juste notre manière de parler ouvertement de sexualité peut susciter des chocs culturels.
Qu’est-ce qui trouble les nouveaux arrivants? Qu’est-ce qui les surprend, ou nécessite des ajustements? J’ai discuté avec une dizaine d’entre eux pour recueillir leurs impressions. (Premier de deux textes sur l’immigration et la sexualité.)
Ça ne faisait pas très longtemps qu’elle était arrivée au Canada quand Fatima a accepté de danser avec un homme québécois dans une fête. Après quelques danses, il l’a sondée. « On va chez toi ou chez moi? » L’immigrante mexicaine était sous le choc. « J’ai dit : quoi! Mais non! On se connaît depuis une heure! »
Jonathan, un Français qui a fréquenté quelques Québécoises, constate lui aussi que le passage à l’acte « aboutit vite » de ce côté-ci de l’Atlantique. Les femmes québécoises se laisseraient moins longtemps désirer que les Françaises, selon son expérience personnelle.
Par contre, si les relations sexuelles arrivent rapidement, ce n’est pas le cas pour les relations amoureuses, a constaté le jeune Français. Après avoir rencontré une Québécoise, il s’étonnait que leur relation ne progresse pas. « Je me suis demandé s’il y avait quelque chose que je faisais qui n’était pas correct. J’en ai discuté avec la fille et elle m’a dit : non, non, c’est comme cela que ça se passe au Québec. »
Jonathan était perplexe. « En France, quand tu rencontres quelqu’un, tu peux avoir une ou deuxdates, mais dès que tu embrasses l’autre, c’est que les deux personnes ont fait le choix de se donner une chance. Ici, au Québec, c’est un peu différent. »
« Tu peux, pendant une période de 2-3 mois, continuer de regarder à droite et à gauche et continuer à voir d’autres personnes jusqu’à ce que finalement, il y ait une discussion qui officialise la relation. »
– Jonathan
Un texte du site web français Rue89 traite aussi ce choc culturel vécu par les Français qui débarquent en Amérique du Nord. L’auteur parle de « polygamie » en expliquant que l’exclusivité ne devait pas être tenue pour acquise après des rapprochements sexuels en Amérique.
Marianne, Française elle aussi, apporte toutefois une précision : il y a bel et bien des aventures d’un soir en France. Mais il n’y a pas vraiment d’entre-deux, comme au Québec.
En France, lorsqu’on fréquente quelqu’un, « on se montre de l’intérêt dès le début », dit Marianne.
« On se voit régulièrement, on s’envoie des messages, on s’appelle, etc. Par contre, si on fait ça avec un Québécois après un ou deux dates, il prend peur et s’enfuit. »
– Marianne
Du côté des femmes aussi, l’approche serait différente pour les non-natifs. Car les Québécoises ont la réputation de ne pas avoir froid aux yeux lorsque vient le temps de prendre un amant.
La chasse galerie revisitée. Image : Lili Boisvert
En discutant avec ses amies québécoises, Evguenia, une femme d’origine russe, a effectivement cru comprendre que les femmes d’ici étaient très proactives dans la recherche d’un partenaire. Les Québécoises n’hésitent pas à montrer ce qu’elles ressentent et à faire les premiers pas, observe Evguenia.
Selon l’interprétation de José, un Mexicain, c’est que les Québécoises assument beaucoup plus leur libido que les femmes dans d’autres cultures. Selon son analyse, elles ne sont pas, comme les Mexicaines, coincées entre les exigences d’une société qui valorise leurs charmes tout en les dévalorisant, elles, lorsqu’elles l’utilisent.
Mais est-ce que les Québécoises sont réellement si hardies? Lorsqu’il était en France, Jonathan avait eu vent de cette réputation des Québécoises qui font des avances à des hommes passifs. « C’est vraiment l’image que l’on a », dit-il. Mais il a constaté sur place que ce n’était pas tout à fait juste. « En fait, c’est un petit peu comme en Europe. »
« Dans un bar, t’es pas là, au comptoir, à attendre que les femmes tombent sur toi. Il faut que tu fasses un effort. »
– Jonathan
L’image de la Québécoise qui prend les devants est « un peu tronquée », croit Jonathan. Le jeune Français a toutefois l’impression que le contact s’établit plus aisément avec les Québécoises, parce qu’elles sont « faciles d’approche ».
Une société ouverte
Selon la sexologue d’origine guatémaltèque Mélissa Garrido, les femmes québécoises ont beaucoup de pouvoir sur leur vie et leur sexualité. Une femme peut notamment choisir d’avoir (ou de ne pas avoir) une sexualité, à n’importe quel moment de sa vie. Alors qu’au Guatemala, une femme doit se marier vierge et doit ensuite s’assurer d’avoir des enfants. « Au Québec, on a la liberté de ne pas suivre un modèle préétabli. »
suite et source : http://blogues.radio-canada.ca/originel/2014/05/07/forniquer-au-quebec-quand-on-vient-dailleurs/
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De trefle
En 25 ans de vie au Qc rien n’a changé. C’était exactement la même chose à l’époque. La femme libérée dans ses choix et actes (parfois un peu trop, mon avis). Au point que ça finit par « bloquer », arrêter la gente masculine dans son élan.
J’ai connu une jeune femme qui était tombée en amour avec un français. Après qqles mois de fréquentation, il décide de l’emmener en vacances en France pour la présenter à sa famille. Elle me racontait que lorsqu’elle allait à la plage ou qu’elle se promenait dans la rue elle était flattée que les hommes la regardent et la draguent alors qu’au Qc c’était la « Sainte-Paix » (il fallait que ce soit elle qui fasse la démarche, elle trouvait que s’en était fatigant et frustrant). Finalement elle aimait ça se faire draguer, ça la rassuré de se dire « oui je plaît ».
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De a.bahaoui
Fatima immigrante mexicaine!!
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De Automne
En 25 ans de vie au Qc rien n’a changé. C’était exactement la même chose à l’époque. La femme libérée dans ses choix et actes (parfois un peu trop, mon avis). Au point que ça finit par « bloquer », arrêter la gente masculine dans son élan.
J’ai connu une jeune femme qui était tombée en amour avec un français. Après qqles mois de fréquentation, il décide de l’emmener en vacances en France pour la présenter à sa famille. Elle me racontait que lorsqu’elle allait à la plage ou qu’elle se promenait dans la rue elle était flattée que les hommes la regardent et la draguent alors qu’au Qc c’était la « Sainte-Paix » (il fallait que ce soit elle qui fasse la démarche, elle trouvait que s’en était fatigant et frustrant). Finalement elle aimait ça se faire draguer, ça la rassuré de se dire « oui je plaît ».
hihi pis en France, y’en a qui sont tannés d’être harcelée partout…
en tout cas, dans l’article on dirait que les Québécoises sont des filles faciles?
je dois pas être vraiment Québécoise alors..
même chose pour la ‘drague’. jamais fais ça.. trop timide
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De Kamouraskois
Cette tendance à la legereté sexuelle va souvent de paire avec un certain confort matérielle.
C’est egalement le cas pour certaine classe sociale (classe moyenne) dans les pays moins developpés.
On remarque que la rigidité des traditions et US sociaux ou religieux s’éffritent fortement au fur et à mésure qu’on gravite l’echelle sociale.
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De Orenda
Non seulement j’ai jamais entendu qu’en France, quand deux personnes s’embrassent, c’est qu’elles ont fait le choix de se donner une chance, mais encore je n’ai absolument jamais entendu parler d’une quelconque réputation des Québécoises en la matière. Je sais que je suis considérée comme un peu à l’ouest mais quand même.
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