De immigrer.com
Gatineau l’accueillante
Gatineau accueille bien ses nouveaux arrivants, dit Emma Stella Likassa.
- Publié le 3 Février 2013
- Julien Paquette
La vice-présidente du Conseil des communautés noires de Gatineau (CCNG), Emma Stella Likassa, affirme n’expérimenter que de belles relations dans la région. Femme d’affaires, elle n’arrive pas à se souvenir d’un seul épisode de racisme.
«C’est sincère, je ne me rappelle d’aucun événement fâcheux. C’est quelque chose de très reluisant pour Gatineau. La ville possède d’une très belle réputation.»
Même son de cloche du côté du directeur général de Service intégration travail Outaouais (SITO), Robert Mayrand. Selon lui, quelques épisodes moins souhaitables peuvent se produire, mais ils ont plutôt rares.
«Les Québécois ne sont pas racistes en général. On a l’habitude de côtoyer des personnes d’autres origines en Outaouais. C’est différent dans les régions plus éloignées. C’est une question d’accoutumance et c’est un peu de l’ignorance également. Il y a un malaise parce qu’ils ne savent pas comment réagir.»
Plusieurs raisons à cet accueil
Mme Stella Likassa croit que les communautés culturelles s’intègrent bien en Outaouais en raison de la densité de population. L’expansion que connaît Gatineau lui permet d’offrir une situation confortable à ses résidents, dit-elle.
«C’est une grande ville, mais ça n’a pas l’ampleur de Montréal. Ça fait en sorte qu’il n’y a pas de groupuscules qui se créent, la dynamique est bien différente. Gatineau joue très bien ses cartes. Je ne sais pas si ce sera toujours ainsi dans 10 ou 15 ans, mais on l’espère.»
Quant à lui, M. Mayrand considère que les immigrants apportent une richesse supplémentaire à Gatineau et permet également de protéger le français. Il espère cependant que de nouveaux outils seront mis en place pour apprendre la culture et les façons de communiquer des Québécois aux nouveaux arrivants, même s’ils proviennent de pays francophones.
«Deux filles du Burundi avaient un problème chaque qu’elles traversaient la rue, elles disaient que les voitures klaxonnaient toujours. On s’est rendu compte qu’elles y allaient alors que la main rouge était affichée. Pour elles, ça signifiait une invitation à venir, tandis que le bonhomme blanc leur signalait qu’il ne faut pas bouger. C’est un exemple comique, mais ça montre que les immigrants doivent apprendre nos codes pour fonctionner.»
Emma Stella Likassa invite d’ailleurs toute la population désireuse d’en connaître plus sur la communauté noire à participer aux diverses activités prévues dans le cadre du mois de l’histoire des noirs.
source : http://www.journallarevue.com/Actualit%C3%A9s/2013-02-03/article-3169472/Gatineau-laccueillante/
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