Le bilinguisme…pour francophones seulement ?
Ecrit par: velzia2 4-03 à 17:36
Bonjour
Je m’interroge sur le sens du bilinguisme au Québec. Enfin à Montréal en tout cas. J’ai le sentiment que ce bilinguisme est exigé surtout pour les francophones. Je trouve que les anglophones font très peu d’effort à ce sujet.
Une collègue de mon amie lui a même dit récemment « pourquoi moi je parlerai en Français, moi je suis anglophone et puis de toute façon l’anglais c’est la langue du commerce, alors le français…. »!!!!
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Ecrit par: jimmy 4-03 à 19:00
Bonjour Velzia2,
Tout a fait d’accord. Welcome in Canada !
Le bilinguisme Canadian , c’est de la frime.
Il n’y a que les francophones (de tout le Canada) qui sont bilingues et pas les anglais… Bon d’accord, pas tous, disons 10 a 15 % des anglophones sont bilingues. Par contre, 60% des Québécois sont bilingues et 100% des francophones hors Québec sont bilingues.
Faque : Vive le Québec libre
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Ecrit par: cam&leon 4-03 à 20:16
Tout à fait d’accord également.
Il parait normal qu’un francophone puisse rédiger un rapport en anglais alors que la question inverse ne se pose même pas.
J’avoue que cela m’escagasse un chouille
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Ecrit par: Elie 4-03 à 20:23
Bonsoir.
Entièrement d’accord avec vous, nous avons passé un weekend sur Ottawa et pour tenter de les faire parler francais et bien il faut s’accrocher et quand ils daignent faire l’effort ca n’a pas l’air de bon coeurs.
Enfin pas grave, plus nous visitons les autres villes ici et plus nous sommes heureux de vivre sur Québec et pas seuleument pour le francais.
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Ecrit par: Guillounette 4-03 à 22:29
Bon c’est pas pour défendre les anglophones, mais voici peut etre un début d’explication.
(je ne fais que rapporter ce que j’ai entendu hein !!! PAS TAPER !!!! PAS TAPER )
1) les francophones ne sont pas patient. Ils passent tout de suite à l’anglais quand on essaie de parler français
2) J’ai honte de mon français, dès que j’essaie personne ne me comprend et … cf point numéro 1
3) J’ai pris des cours de français mais je n’ai jamais eu l’occasion de parler et … re point numéro 1
Bref … comme vous l’avez compris les arguments sont nombreux et menent tous au point numéro 1
Je n’essaie pas du tout de leur trouver des excuses, ni de dire qu’ils ont raison,bien au contraire !!!! Juste de vous faire partager quelque chose que j’entends de quasi la totalité des canadiens anglophones que je rencontre !
Donc moralité la prochaine fois que vous rencontrez un anglophone, prétendez que vous ne parlez que français !!! On verra ce qui se passe
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Ecrit par: bahadyna 4-03 à 22:44
Salut,
vous avez raison sur certains points mais je pense personnellement que ce n’est pas grave d’être bilingue et pourquoi pas trilingue …c’est un avantage de parler plusieurs longues surtout si on veut voyager ou connaitre d’autres cultures. Parler plusieurs longues ça permet une ouverture d’esprit. En tout cas, pour moi ça me géne pas d’apprendre même le chinois. Ceci ne peut être qu’un plus.
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Ecrit par: Hebus 4-03 à 23:28
B’jour,
Ben pour rebondir sur ce que tu dis Guillounette, c’est vrai aussi dans l’autre sens. Par contre si tu dis as un employeur « je parle pas anglais parce que j’ose pas », ça risque d’être amusant. Enfin pour lui en tout cas…
Quant au point 1, je vois deux explications très personnelles (surtout que je connais des anglais mais pas des canadiens anglophones) :
1/ les francophones sont plus polis que les anglophones et essaient de s’adapter à leur interlocuteur.
2/ ils ont pitié…
le point 2/. Ben franchement pourquoi les polonais, les chiliens, les indiens se forcent à parler le français ? Ils sont plus courageux ?
Et p’is après tout les anglais sont l’ennemi héréditaire des français, on va pas leur chercher des excuses valables non plus. Non mais !
Bon trêve d’ironie. Les anglophones ne parlent pas le français peut-être pour les raisons qu’ils évoquent mais ne serait-ce pas plutôt parce qu’ils savent que ça ne leur rapportera rien, l’anglais étant LA langue internationale… ?
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Ecrit par: Monikebek 5-03 à 1:34
…euh. ‘scusez là, mais ce n’est pas vrai que 100% des francophones hors Québec sont bilingues.
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Ecrit par: Sigognac 5-03 à 5:38
Après un court séjour de prospection à Montréal je pense que ce n’est pas tout à fait vrai. Dans la plupart des magasins, les anglophones font l’effort de répondre en français.
Quant au bilinguisme les Montréalais semblent capables de parler les deux langues… en même temps !
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Ecrit par: jimmy 5-03 à 8:48
QUOTE: mais ce n’est pas vrai que 100% des francophones hors Québec sont bilingues
Bon ok Monikebek, disons 95% des Francophones hors Québec sont bilingues alors.
T’es de mauvaises foi la, le point c’est qu’il n’est nécessaire que pour les Francophones d’être bilingues dans ce pays.
Les Anglophones n’ont absolument pas besoin d’être bilingue pour gagner leur vie dans ce pays, ce qui n’est pas le cas pour , disons pour te faire plaisir, 95% des Francophones.
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Ecrit par: Locutus 5-03 à 10:00
C’est le grand point commun qu’à le Québec avec la Belgique.
Les francophone du Québec doivent parler anglais alors que dans la pratique on découvre que de nombreux anglophone obtiennent des postes sans même disposer d’une base de français suffissante.
Il en va de même en Belgique, il suffit de remplacer anglophone par neerlandophone.
En vérité, il y a en effet le pourquoi apprendrais-je telle ou telle langue, mais je pense également qu’il existe au départ un problème de capacité due à l’origine de la langue.
Il est évident qu’il est plus difficile pour un francophone d’apprendre le neerlandais ou l’anglais alors qu’un neerlandophone aura plus facile d’apprendre l’anglais qui dispose de racines communes avec sa langue maternelle.
Je pense que c’est là également une explication.
mais cela n’engage que moi.
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Ecrit par: vanille79 5-03 à 10:22
Par contre les anglophones à Ottawa, ils sont quand même lésés car pour tous les postes au gouvernement fédéral, il faut être bilingue…
D’ailleurs en Belgique, c’est la même chose, tous les Flamands parlent parfaitement le français mais c’est pas l’inverse…et moi je suis comme les anglophones du Canada en Belgique car je ne parle pas flamand…et je n’ai jamais fait d’effort pour l’apprendre. Donc j’arrive à me mettre à la place des anglophones…
Ils se disent pourquoi faire l’effort si tous les francophones parlent l’anglais????
De plus, le français, c’est tres dur à apprendre…
Par contre, je trouve ça bien dommage que toutes les écoles ne soient pas bilingues, ça devrait être une obligation partout au Canada comme partout en Belgique car c’est tellement simple d’apprendre une langue quand on est enfant…
Quoi qu’il en soit, les analphabetes de demain seront ceux qui ne parleront qu’une langue…anglophones ou francophones
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Ecrit par: Monikebek 5-03 à 11:07
Merci Vanille79, c’est exactement mon point. Si le Québec continue à s’opposer à l’anglais, les bonnes jobs seront tenues par des anglophones, et les francophones purs et durs seront les pauvres du Québec.
Et je rejoins aussi bahadyna parce que la connaisance de plusieurs langues ouvre l’horizon parce que la connaissance d’une autre langue permet de mieux percevoir la culture qui est à son origine.
A mon humble avis, si les professeurs de l’enseignement primaire Québécois continuent d’afficher leur refus farouche à la pertinence de l’existence de la langue anglaise, comme nous l’avons vécu en Estrie, les positions clé ne seront pas détenues par des francophones, et je trouve cela extrêmement dommage.
Ici où je vis maintenant, dans un « océan anglophone » je me bats et vais me battre pour la francophonie ET pour le bilinguisme, le vrai, de mes enfants et tous les enfants en phase d’apprentissage. Et pour ceux qui ne me connaissent pas : je suis une allophone, pas une francophone aux termes de la loi canadienne. Mais j’aime la langue française, et je vis en français, c’est la langue maternelle de mes trois fils (parce que c’est la langue que nous parlons à la maison malgré que nous soyons allophones tous les deux, j’insiste!).
Je pense qu’il y a bien plus de fierté à tirer de parler (au moins) les deux langues officielles correctement que n’importe laquelle des deux mais seule. En plus, il y a de fortes chances que les bilingues soient meilleurs en écrivant les deux langues que les unilingues en écrivant cette unique langue qu’ils ont apprise.
Oui c’est possible que mes fils tombent en amour avec une anglophone, ou une autochtone qui ne parle que de Tutchone. Et alors ? J’ai Une Amie yukonnaise devenue anglophone alorsque sa mère est 100% francophone. Classique selon l’opinion générale. Et vous savez quoi ? Aujourd’hui elle se bat comme une lionne pour que ses deux jeunes enfants puissent aller à l’école française, au point de prendre des cours de français, elle, pour pouvoir assurer un minimum de francophonie à la maison. Rien n’est impossible, mettez-vous ça dans la tête, chers Québécois. Il y a bien du monde en dehors du Québec qui travaille fort à sauvegarder la langue française et toutes les cultures francophones, et ici au Yukon, c’est vécu en paix et sans devenir parano. Pourtant, pour être entouré d’anglais, c’est pire qu’au Québec.
Mais je m’égare là… OK, j’embraye et je remets la gentille Monika en place…
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Ecrit par: ajacques 5-03 à 14:12
Moi au contraire je pense qu’on a de la chance d’être largement bilingue au Québec. C’est un avantage dans le commerce! Alors, à quand le retour des sièges commerciaux à Montréal? 🙂 (Me semble que c’est beaucoup plus intéressant de s’installer à Montréal si Toronto est tellement platte!)
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Ecrit par: BiscuitDérable 5-03 à 14:15
La majorité des anglophones québécois que j’ai rencontrés en entreprise parlaient très bien français.
Par contre, il y a des d’immigrants anglophones qui ne sortiront jamais de l’ile de montreal et qui ne fréquenteront personnes d’autres que les gens de leur communauté culturels. Puisqu’à Montréal, on peut facilement vivre en anglais, il est évident qu’ils ne verront pas l’utilité du français… D’où l’importance d’accueillir des immigrants francophones.
Maintenant, en réponse à MonikQuébec au sujet des cours d’anglais, les élèves québécois n’ont pas besoin de plus de cours, mais de cours de meilleure qualité. Dans mon trou à Terrebonne, on nous faisait jouer aux cartes durant les cours d’anglais… Inutile de vous dire que tout le monde parlait français…
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Ecrit par: Monikebek 5-03 à 16:06
Quelle belle illustration de l’opposition des certains enseignants à la langue anglaise… merci pour cet exemple vécu, Biscuit!
Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’assister à des cours d’anglais au Québec, et je ne peux donc en aucun cas me prononcer à ce sujet. Mais c’est au niveau de la garderie et du primaire que j’ai rencontré des murs infranchissables (p.ex. une maman disait que leur enfant risquait parfois de sortir accidentellement un mot ou une phrase en anglais, et l’institutrice de s’offusquer « Pfft, de toute façon, je parle pô UN mot de cette langu’-là! » – juste un exemple…)
Il est évident que je ferai mon possible pour maintenir mes fils à l’école francophone de Whitehorse le plus longtemps possible parce que je sais que la langue française est plus difficile dans toute sa complexité (je l’ai apprise comme 3e langue moi-même) versus l’anglais qui effectivement « s’attrape » pour ce qui est du langage parlé.
J’estime que pour garder la francophonie vivante, il faut absolument donner ENVIE aux jeunes d’utliser cette langue belle (Merci Yves Duteil, pour cette superbe chanson!) même avec un entourage anglophone omniprésent. Le fouet, ça ne marche pas. Moi, faudrait me fouetter TRES fort pour que j’utilise ma langue maternelle … sauf avec ma famille allemande bien sûr
Bref… vous le savez, quand je suis branchée sur les langues, je suis infatigable…
Bon Dimanche!
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Ecrit par: JayJay 5-03 à 18:19
QUOTE
Par contre les anglophones à Ottawa, ils sont quand même lésés car pour tous les postes au gouvernement fédéral, il faut être bilingue…
Ah bon??????? C’est la première fois que j’entends un truc pareil!!! Typique du groupe raciste « English for Language Fairness », ça. Et en quoi sont-ils plus « lésés » que les francophones qui DOIVENT obligatoirement parler anglais puisqu’AUCUN poste de la fonction publique fédérale ne tolère l’unilinguisme français?
En réalité, à Ottawa, les postes vraiment bilingues sont relativement rares; on voit plutôt dans les offres « anglais essentiel ». Et même s’ils sont « bilingues » il s’agit de niveau de bilinguisme assez moyen (niveau . Les « dotations » sont des postes où le bilinguisme est requis, mais on accepte les unilingues à condition qu’ils passent éventuellement leur test. Il s’agit habituellement d’anglophones, puisque que tous les fonctionnaires francophones travaillant à Ottawa parlent anglais de toute façon. Donc ce qui se passe, c’est que les fonctionnaires accèdent à des postes dits « bilingues » alors qu’ils ne le sont pas, et se font payer des formations coûteuses de plusieurs mois, en cours individuel généralement. Ils repassent le test (facile, en passant). S’ils ne réussissent pas, en général ils refont encore une autre formation (payée par l’employeur n’est-ce pas). Certains font jusqu’à 4-5 écoles comme ça jusqu’à ce qu’ils réussissent enfin à avoir le niveau B.
L’idée que les anglophones sont « plus bilingues » que les francophones est vraiment un mythe qui sort de je ne sais où et que toutes les études démographiques, même celles de la fédérale Statistique Canada, infirment.
Je vais dire une grossière méchanceté, mais si vous, les immigrants, voulez à ce point qu’on s’anglicise au Québec… eh ben laissez donc faire. Putain, y a personne qui a jamais lu un bouquin d’histoire ici????????
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Ecrit par: BiscuitDérable 5-03 à 18:26
QUOTE(Monikebek @ 5-03 à 16:06)
Quelle belle illustration de l’opposition des certains enseignants à la langue anglaise… merci pour cet exemple vécu, Biscuit!
Justement, le prof en question qui nous faisait jouer aux cartes était anglophone. C’est seulement au niveau collégial et sur le marché du travail que j’ai véritablement appris l’anglais.
Le problème des cours d’anglais au primaire/secondaire, c’est qu’il n’y a pas de rigueur… Un peu comme si tout le monde s’en foutait. Évidemment, cela dépend des établissements scolaires.
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Ecrit par: Hebus 5-03 à 19:17
QUOTE
Je vais dire une grossière méchanceté, mais si vous, les immigrants, voulez à ce point qu’on s’anglicise au Québec… eh ben laissez donc faire. Putain, y a personne qui a jamais lu un bouquin d’histoire ici????????
Euh perso, chuis pas du tout pour. Si le Québec s’anglicise autant l’appeler le Canada ou pire, les USA et p’is on n’en parle plus… Et pour avoir lu plusieurs livres sur l’Histoire du Québec, je trouverai ça vraiment affreux
Par contre il faut bien constater que l’anglais est indispensable pour un francophone. Et ce n’est certainenement pas un handicap professionnel pour un anglophone de ne pas parler français. L’inverse est faux, à un ou deux emplois près.
Enfin perso, parler anglais, ça m’enchante autant que de me tirer une balle dans le pied
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Ecrit par: ricky86 5-03 à 23:03
Côté histoire, j’ me dis que Napoléon Ier aurait du plutot conquérir l’Amérique que l’europe.
Probablement aurait-elle été francophone majoritairement. Quelle bourde d’avoir vendu la Louisianne pour payer sa guerre en Europe. Pauvre cajuns, comment ils ont été persécutés après ça.
En plus, la découverte de l’amérique, et principalement de l’ouest, a été faite par des français.
Mais la conséquence aurait été, je pense, un moins grande importance du Québec aujourd’hui car il aurait été baigné dans un océan francophone.
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Ecrit par: prune 6-03 à 0:50
QUOTE
En plus, il y a de fortes chances que les bilingues soient meilleurs en écrivant les deux langues que les unilingues en écrivant cette unique langue qu’ils ont apprise.
C’est quoi ces con……..
Alors là j avoue que je ne comprend pas.
En plus, vivre en français dans le ROC pardon mais là, ça tient de l’utopie. Je n’y crois pas du tout. Le fier gaulois sur son île, résistant à l’océan anglais, allons donc, réveillez vous !!
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Ecrit par: BiscuitDérable 6-03 à 1:16
C’est encore drôle. Le Québec à lui seul compte 30% des richesses naturelles du Canada et est une porte d’entrée importante vers le centre des États-Unis via le fleuve St-Laurent et les grands lacs.
Mais j’avoue qu’il est intéressant d’imaginer à quoi ressemblerait le monde d’aujourd’hui avec une Amérique du Nord francophone.
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Ecrit par: L0GAN 6-03 à 1:20
Oui … enfin … en Amérique du Nord il y a près de 300 millions d’anglophones vs 7 millions de francophones … alors c’est qui les marginaux ??
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Ecrit par: Monikebek 6-03 à 1:26
OK Prune, viens nous voir quand tu veux, ma belle! Peut-être que c’est TOI qui devrais te réveiller avant de parler de choses que tu ne connais pas.
D’ailleurs, on ne résiste pas ici, on vit tout simplement en harmonie avec notre entourage anglophone, Tutchone, germanophone et hispanophone, et les seuls qui se font oublier là-dedans ce sont les germanophones qui eux se perdent totalement dans l’anglophonie. Les autres s’affirment avec une certaine fierté SANS rejeter quoi que ce soit des autres. Et c’est ça qui pour moi fait une différence énorme : le DROIT à la différence même anglophone.
Mais ce que j’en dis, moi… qu’est-ce que ça peut bien faire à l’est du continent! Kroston! Colonel Higgins! au secours! on m’cré pô !
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Ecrit par: prune 6-03 à 10:50
OK je passe….
Je sais, tu peux vivre en autarcie où tu veux dans le monde, je suis tout à fait d’acord avec toi, mais là tu ne t’intègres pas à la société qui t’entoure.
Quand j’ai fait lire ce post à mon chum de Québécois, il a fait des bonds
Je redit simplement ceci : on ne peut pas vivre en français dans le reste du canada.
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Ecrit par: Bobinette 6-03 à 11:11
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on m’cré pô !
Ben moé, j’te cré !
QUOTE
En plus, vivre en français dans le ROC pardon mais là, ça tient de l’utopie. Je n’y crois pas du tout. Le fier gaulois sur son île, résistant à l’océan anglais, allons donc, réveillez vous !!
Je me demande qui doit se réveiller ?????
Ça me fait penser à ma belle-soeur, Québécoise je précise, qui n’est jamais sortie du Québec et qui hallucine quand je lui dis qu’il y a d’autres communautés francophones au Canada.
Mais bon… avec elle, la discussion se base uniquement sur le Québec, c’est peine perdue ! Les autres, ben… ils ont mal tourné je suppose…
Faut sortir le dimanche comme on dit…. ou alors, ne pas parler de ce que l’on ne connaît pas…
Pour information, je vis à la frontière Québec-Ontario, près de Hawkesbury (1h de Montréal), petite commune de 10 000 habitants qui est francophone à 85%.
L’Ontario, je l’ai « écumé » du nord au sud, ce n’est donc pas des « il paraît que.. ».
Dans le nord, Hearst, 7000 habitants, 95% francophone ! Puis, il y a Sudbury, Timmins (la ville natale de Shania Twain), Kapuskasing, Geraldton et bien d’autres où les francophones sont majoritaires.
Et tout le monde y vit en harmonie avec les autres communautés…
Bobinette qui va bientôt intégrer la communauté du Yukon, francophone ou pas !
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Ecrit par: prune 6-03 à 11:27
Explications :
Demain, je vais vivre en Afrique du Sud mettons, vais-je rejoindre les 14 Français et rester dans un ghetto ? Bien sûr, je serais porter à aller les voir pour parler et manger et ne pas perdre ma culture, mais je vivrais en anglais et en afrikaner.
Dans le reste du Canada, quand vous allez chez les commerçants, comment parlent-ils ? les bibliothèques ? les écoles ? les garages ? et j’en passe. Vous pouvez toujours vivre en français n’importe où dans le monde, il n’y a pas de problème!
La seule différence entre le ROC et d’autres pays non francophones du monde, c’est que sur votre paquet de céréales, il y aura du français !
Arrêtez de faire les autruches
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Ecrit par: jimmy 6-03 à 11:37
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C’est quoi ces con…….. Alors là j avoue que je ne comprend pas.
En plus, vivre en français dans le ROC pardon mais là, ça tient de l’utopie. Je n’y crois pas du tout. Le fier gaulois sur son île, résistant à l’océan anglais, allons donc, réveillez vous !!
Oui je sais Prune, c’est hallucinant de lire ca. Je crois qu’ils sont victimes de la propagande du gouvernement canadien qui s’acharne a faire croire que le Canada est un pays bilingues. J’étais a Vancouver par affaires la semaine dernière. J’ai remarqué que maintenant, non seulement les panneaux gouvernementaux sont bilingues, mais de plus en plus aussi dans des entreprises privé. Ainsi, le menu affiché dans des Tim Horton de Vancouver ou des MacDo sont en francais et en anglais. C’est vraiment hallucinant de voir des annonces tout bilingues au comptoir de location de voiture Budget ou Avis de Vancouver.
Sauf que, et c’est la l’énorme confusion ; aucun des employés du Tim Horton, de Avis ou du MacDo ne peut te servir en Francais (a moins bien sur que l’employé soit lui-même francophone) . C’est la qu’est toute la confusion. Évidemment si nos collègues forumistes du Canada anglais tombe sur un employé francophone chez MacDo a Vancouver, Toronto ou au Yukon, ils vont écrire qu’il y a des services en francais dans le ROC. Ce qui est vrai, si l’employé est francophone. Il y a des services en francais parce qu’il y a des francophones qui les donnent. Si ce n’était que des anglophones, il n’y aurait aucun services en francais, car il n’en ont rien a foutre du francais. Le sujet de ce post était que ce n’était que les francophones qui devaient être bilingues…et c’est bien vrai. C’est vrai a Montréal et c’est vrai au Yukon.
Au recensement de 2001, il y a environ 800,000 personnes qui se déclarent francophone dans le Canada hors Québec. Ce qui veut dire qu’il est très possible de rencontrer ou de se faire servir par un francophone a tous les jours de votre vie au Canada hors Québec. Mais il faut absolument être conscient de la réalité; il s’agit de 800,000 francophones sur 27 millions d’habitants Canadiens hors Québec.
C’est rien, c’est minimes, c’est de la désinformation de dire qu’il y a des services en francais au Canada. C’est comme si quelqu’un disait qu’il peut avoir des services en chinois en France. C’est vrai si tu tombes sur une personne chinoise ou sur le .000001% des Francais qui ont appris le chinois.
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Ecrit par: peanut 6-03 à 11:49
D’accord avec Jimmy!
Arrêtez de faire croire que le Canada est un pays bilingue! C’est vrai qu’il y a des communautés francophones(dont celle du Yukon qui me semble très dynamique et qui mérite toute notre admiration! ), mais faudrait savoir ce que vous entendez par pays bilingue…j’ai l’impression que c’est très différent pour un immigrant et pour un québécois…
Pour moi, un pays bilingue, c’est un pays où la grande majorité des gens parlent les deux langues et où tu peux vivre et travailler dans les 2 langues sans restriction aucune…et le Canada n’est pas comme ça. Point barre.
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Ecrit par: Monikebek 6-03 à 12:08
Merci Jimmy et peanut, d’accord avec vous. Le Canada n’est pas un pays bilingue, et il existe des communautés francophones dont certaines extrêmement dynamiques comme celle que nous connaissons ici à Whitehorse.
Mon point, Prune, n’est pas de « vouloir vivre en français », car ce n’est pas mon cas ni mon souhait, mais juste de te dire que parfois il est des familles où une personne n’est pas bilingue et doit se débrouiller comme elle peut en français. Eh bien, ici on parle français à la bibliothèque, aux gouvernements, les écoles et même, eh oui, un ou deux garages (que je n’ai pas encore eu l’occasion de fréquenter heureusement…), dans les banques, dans bien des commerces mais je n’en ai pas fait l’expérience moi-même puisque je n’attends pas de celui ou celle qui me reçoit d’être en mesure de s’exprimer en français.
J’arrête là parce que je n’ai personne à convaincre de toute façon, et je sais que ceux qui ne sont jamais allés vivre ailleurs que chez eux ne peuvent savoir que ce qu’on leur dit n’est peut-être pas 100% vrai mais seulement 99.9
J’ai toujours dit que les Québécois et les autres Canadiens aussi, étaient d’une tolérance formidable, mais lorsqu’on touche à la langue française ou anglaise, c’en est fini et personne ou presque ne veut même entendre qu’un autre monde que celui qu’ils connaissent puisse réellement exister.
Mais c’est là un autre débat, et je ne veux pas commencer mon Dimanche avec des chicanes qui ne servent à absolument rien. Je sors donc de ce débat et je souhaite aux aveugles d’avoir un jour le plaisir de voir et de savoir apprécier ce qu’ils voient. Au lieu de condamner ou ignorer la réalité de ces quelques minuscules îlots de francophonie au travers du Canada, simplement accepter qu’ils existent, rien de plus.
Monika, quadrilingue et demie et fière de l’être
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Ecrit par: ebsline 6-03 à 12:20
Perso je pense que tout le problème de cette discussion vient de la réponse à cette question :
« A qui s’adresse l’adjectif bilingue ? »
1- au pays ? est ce le pays qui est bilingue
2- à la région ? est ce la région qui est bilingue ?
3- la commune ? est ce la commune qui est bilingue?
4- l’institution ? est ce l’institution (commerce, ecole… ) qui est bilingue ?
5- le famille ? est ce la famille qui est bilingue ?
6- la personne ? êtes-vous bilingue ?
…..
cette liste est modifiable à volonté… et vous aurez autant de réponses, d’avis differentsque de cas mentionnés… et ce d’autant plus si vous vous êtes dans un cas et votre interlocuteur dans un autre …. je dirai en conclusion que pour avoir une discussion constructive il faut que les deux interlocuteurs se situent dans le même cas….
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Ecrit par: Guillounette 6-03 à 15:32
Et ben !
Personnellement je pense qu’il y a du vrai dans les 2 groupes !
Penser que le Canada est bilingue est un leurre, et evidemment, la majorité des anglophones ne souhaitent pas apprendre l’anglais pour servir cette « minorité » de francophones.
D’un autre coté je trouve assez triste que lorsqu’on parle de la francophonie au Canada, on pense automatiquement Québec, et que pire, on dédaigne ces petits ilots de la langue française sans interet (vont bientot disparaitre de toute façon hein !) des autres provinces.
Donc exit les francontariens, les francophones du Nouveau Brunswick (seule province officiellement bilingue soit dit en passant) ceux du Manitoba, etc etc …
Vivre dans sa langue maternelle à Toronto est tout à fait possible !! Suffit de faire un tour dans mon quartier, on me parle d’abord en portuguais avant d’embrayer dans un anglais approximatif quand on voit ma mine déconfite.
Les panneaux sont majoritairement en portugais, etc etc …
C’est pareil dans Little Italy, Chinatown, Greektown, etc etc …
Bon ok, il n’y a pas de French Town, car les francophones se sont mélangés au reste de la population.
Et pourtant, au risque d’en choquer plus d’un, on peut vivre en français à Toronto, ok, va falloir apprendre les basiques pour commander son menu au Tim Horton. Mais c’est tout.
Par exemple, ma voisine, 30 ans au Canada, 25 à Toronto et un anglais … hou la … bonjour l’accent !!! Oui avec le temps elle le comprend, elle le parle, mais ça ne l’interesse pas plus que ça !
Pourquoi ?
Parce que elle travaillait en français, avec des collègues francophones à TVF Ontario (chaine francophone).
Ensuite, elle faisait du theatre au theatre francophone, donc la majorité de ses amis, je vous le donne dans le mille : francophones !
Je continue ?
Je pense que ça ne sert à rien, chacun ayant deja son point de vue.
Ceci dit , en parlant statistiques, suffit que vous soyez francophone mais que vous parliez anglais à la maison (par exemple votre petit(e) ami(e) est anglophone) meme si votre anglais est minable, vous serez mis dans le groupe des anglophones …
C’est ce que nous a dit le conseiller emploi du centre francophone de Toronto: il travaille majoritairement en français (un bon 90 %), parle anglais chez lui car sa copine est anglophone, et pourtant quand on lui pose la question, il se sent plus francophone qu’anglophone, mais pour les statistiques, il est anglophone …
D’un point de vue personnel, je sais que si un jour j’ai des enfants et que je suis encore en Ontario, je les enverrai à l’école francophone, car le français est plus dur à apprendre que l’anglais, surtout dans une province anglophone.
Je serai triste si en grandissant ils perdent leur français et que d’ici 2 générations il ait complètement disparu … mais c’est pas pour autant que, afin d’éviter ce risque, je les couperai de l’anglais, bien au contraire ! Je mettrai tout en oeuvre pour qu’ils aient un excellent niveau dans les 2 langues, car à mon avis le bilinguisme vaut plus que n’importe quel diplome !
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Ecrit par: Redflag 6-03 à 20:51
Salut la gang,
Dans le cadre de mon boulot, je suis amené à voyager. Je vais d’hôpital en hôpital. Sur la liste des « hors Québec » : Toronto, London (Ontario), Saint-John (Nouveau Brunswick), Halifax (Nouvelle-Écosse), Winnipeg (Manitoba). À l’hôtel, jamais je n’ai eu de service en français, malgré mon accent et mon nom francophone. Je donne pourtant systématiquement ma carte de crédit à l’enregistrement à l’hôtel, avec mon nom dessus. Dans les restos, même chose : pas de service en français.
Une fois à l’hôpital, je peux vous dire que les cordonnatrices d’étude avec qui je travaille ne lisent pas les paquets bilingues de cornflakes de leurs têtes blondes, car, bien qu’elles m’identifient immédiatement comme francophone, elles ne prononcent pas un mot en français.
L’exception vient d’une secrétaire à Toronto. Une anglophone ? Ben non, ça serait trop beau. Une hispanophone qui a vécu 15 ans à Montréal, qui me parle en français « pour pratiquer ».
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Ecrit par: ricky86 6-03 à 21:15
Et ben, après tous ces témoignages, je ne sais plus trop quoi dire.
Même si je parle anglais par nécessité, et un peu espagnol, car j’ai des amis anglophones et hispanophones, mais non francophones, je tiens a garder mon français car en plus de la fierté de … maitriser … une aussi belle langue, je suis un fervent gaulois qui veut garder toute cette richesse.
Passé 1 an aux USA, et en particulier en Dakota du nord et au Minnesota, je ne me gênais pas de demander le service en français arrivé au Manitoba par solidarité avec les minorités francophones. Au pire, je retourner a l’anglais.
Je pense que le plus important est de garder le français en langue principal quelqu’en soit la situation et que l’anglais en soit le dernier recours.
Mais, il ne faut pas forcément toujours demander un retour quand on fait quelquechose comme parler anglais, en exigeant qu’il doive être francophone.
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Ecrit par: O’Hana 7-03 à 1:40
Assurer le même respect du français comme langue de l’un des deux peuples fondateurs du Canada dans le reste du pays comme c’est le cas pour l’anglais … et on pourra alors parler d’un pays bilingue.
L’argument économique (l’anglais comme langue la plus pratiquée en affaires) est caduque à mon sens lorsqu’une culture derrière une langue est encore dans une dynamique de survie.
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Ecrit par: scanlolo 7-03 à 8:29
Salut la gang,
Voila un sujet bien chaud, il n’y a qu’a voir la passion des intervenants sur ce fil…
Je suis toujours mal à l’aise avec le sujet du billinguisme car même si les droits des francophones ne sont pas respectés partout une fois la riviére des Outaouais franchie, je connais des Franco-saskatchewanais (ouf…) qui redoutent qu’une trop grand intransigeance du Québec sur le Francais entraine la disparition des services en francais chez eux (ils ont le même problème avec l’indépendance).
Qu’en penses les pures-laines ?
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Ecrit par: jimmy 7-03 à 8:51
Bonjour Scanlolo,
Effectivement, si le Québec se sépare, les communautés francophones hors Québec auront un gros problême puisque les gouvernements Canadiens et provinciaux ne verront plus l’utilité de maintenir les subventions a cette communauté.
Tant que le Québec est la et fait partie de l’ensemble Canadien, les communautés francophones seront abondamment subventionné pour continuer a maintenir le mythe du Canada bilingue.
Mais bon, en tant que Québécois, que devont nous faire. Nous sacrifier pour maintenir le mythe ? Ou faire ce que nous Québécois, avons a faire pour maintenir notre culture, notre langue.
Grande question.
Un auteur Québécois (Yves Beauchemin) disait que les communautés francophone hors Québec, c’était comme des cadavres encore chaud. C’est a dire qu’ils sont morts, mais comme c’est relativement récent qu’ils sont morts, ils n’ont pas refroidi complètement encore.
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Ecrit par: stadak 7-03 à 9:30
QUOTE
De plus, le français, c’est tres dur à apprendre…
Ze mythe absolu.
Preuve: installez n’importe quel immigrant 6 mois dans Paris et il parle français, exception faite peut-être des Chinois qui sont un cas particulier partout sur la planète, et encore… Quelques années de plus et votre immigrant parle un meilleur français que la majorité des Québécois. Vous pouvez changez « Québécois » pour « Canadiens » si ça vous chante.
Aies-je besoin de vous faire un dessin pour vous convaincre que le scénario est différent à Montréal, la « deuxième plus grande ville francophone du monde » ?
La raison en est que le Canada n’est pas un pays bilingue, mais bien un pays anglophone où une minorité assez importante parle le français. Pas pareil.
Le Canada a un statut « bilingue » parce que la démocratie l’y a contraint, et non parce que c’est dans sa nature. Sa nature est clairement anglo-saxonne et ce pays n’a pas deux peuples fondateurs mais un seul. Le peuple qui a bâtit le Canada que nous connaissons, c’est le peuple Anglais.
Le Royaume d’Angleterre a conquis avec succès ce pays, il l’a organisé, il l’a peuplé et il y a régné. Puis il a passé le flambeau aux habitants de la colonie, issus de la mère patrie, qui avaient un problème majeur à régler pour faire fonctionner leur pays: composer avec les descendants des premiers colons, des canadiens de langue française, qui n’avaient pas subits le même sort au Bas Canada qu’en Acadie, et qui étaient donc demeurés sur place, non assimilés pour diverses raisons stratégiques.
Et tout ça nous mène au fait simple que l’on peut parler français librement en biens des endroits au Canada, et surtout au Québec et en Acadie, mais on peut le faire dans un pays anglophone. Point.
S’il y a des réticences à laisser les enfants apprendre l’anglais trop rapidement, alors que la maîtrise du français est déficiente, ce n’est pas par peur que les francophones ne se mettent à parler anglais, mais bien par peur qu’ils se mettent à ne parler que la seule vraie langue officielle de leur pays, l’anglais.
Ce réflexe n’est pas dû à un instinct de résistance mais bien à un instinct de survie.
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Ecrit par: BiscuitDérable 7-03 à 9:41
Le projet de bilinguisme d’un océan à l’autre du pays instauré par Pierre Elliot Trudeau a favorisé la rivalité entre francophones/anglophones. Pourquoi obliger le ROC à parler français s’ils ne sont pas intéressés? On ne pourrait pas leur foutre la paix?
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Ecrit par: PHIL_H 7-03 à 10:36
[quote=stadak,7-03 à 15:30] La raison en est que le Canada n’est pas un pays bilingue, mais bien un pays anglophone où une minorité assez importante parle le français. Pas pareil.
Le Canada a un statut « bilingue » parce que la démocratie l’y a contraint, et non parce que c’est dans sa nature. Sa nature est clairement anglo-saxonne et ce pays n’a pas deux peuples fondateurs mais un seul. Le peuple qui a bâtit le Canada que nous connaissons, c’est le peuple Anglais.[/QUOTE]
Je ne suis pas d’accord avec toi (et avec certaines personnes sur ce forum !). Le canada est bien un pays bilingue qui a 2 langues officielles. Je suis allé au québec et en aucun je me suis senti dans un pays anglophone, mais bien dans un pays francophone. L’éducation se fait en français, l’administration québecoise est en français, le français est la langue de la majorité de la presse.
Et je pense que le Canada a été batit avant tout par le peuple canadien qui lui est bilingue.
[QUOTE]S’il y a des réticences à laisser les enfants apprendre l’anglais trop rapidement, alors que la maîtrise du français est déficiente, ce n’est pas par peur que les francophones ne se mettent à parler anglais, mais bien par peur qu’ils se mettent à ne parler que la seule vraie langue officielle de leur pays, l’anglais.
Ce réflexe n’est pas dû à un instinct de résistance mais bien à un instinct de survie.
[/quote]
Là au contraire je pense que tu as raison, il vaut mieux pour les québecois que leur enfants soient bilingues plutôt que de ne parler qu’une seule langue (anglais ou français), il est là le vrai danger !!
À ce sujet l’anglais, n’est pas la seule vraie langue officielle du canada mais bien l’anglais ET le français.
Autre point de détail de l’histoire méconnu que j’ai ap… (texte tronqué)
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