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Le Canada a un bien meilleur système d’éducation que la France
Publié le 01/06/2012 à 15:18, mis à jour le 01/06/2012 à 16:42
PAR DOMINIQUE FROMENT
Courriel
ANALYSE – Cela en surprendra sans doute plusieurs, mais si lon se fie à lOCDE, le Canada a un bien meilleur système déducation que la France. Lorganisation donne au Canada une note globale de 7,7 sur 10, ce qui lui confère le 8e rang sur 36 pays, comparativement à une note de 5,8 et une 26e place pour la France. Les États-Unis se classent 19e avec une note globale de 7,0.
N.D.L.R. Notre journaliste Dominique Froment décortique depuis quelques jours le rapport Better Life de l’OCDE et nous livre son interprétation.
A lire aussi:
-Le Canada, « un des plus meilleurs pays du monde »
-Le Canada, pas si égalitaire que ça
On savait que la Finlande et le Japon ont dexcellents systèmes déducation. Cest donc sans surprise quon les retrouve en tête du classement du rapport Better Life de lOCDE avec une note respective de 9,4 et de 8,8. La Suède (8,1), la Pologne (7,9) et lEstonie, petit pays balte (7,9), suivent dans lordre.
Quelques comparaisons Canada/France
Voici quelques données utilisées par lOCDE pour établir son palmarès, données qui favorisent toutes le Canada :
-Pour ce qui est du nombre dannées de scolarité quun enfant de cinq ans peut espérer accomplir au cours de sa vie, il est de 16,5 ans en France et de 17 ans au Canada ;
-Pour la compétence de ses élèves de 15 ans, la France obtient un pointage de 497 pour la compréhension de lécrit, des mathématiques et des sciences, le Canada 527 points. En France, les filles dépassent les garçons de 7 points et de 6 points au Canada ;
-Au niveau de légalité des sexes dans le système déducation, le Canada occupe le 13e rang sur 36 pays, la France le 15e rang ;
-Quant à légalité sociale de son système déducation, le Canada fait bien meilleure figure que la France avec une 4e place, comparativement à une 33e place pour la France ;
-88% des Canadiens de 25 à 64 ans ont obtenu un diplôme denseignement secondaire de deuxième cycle, par rapport à seulement 70 % des Français.
– Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à lensemble des étudiants, écrit lOCDE dans son rapport. En France, 124 points séparent en moyenne les 20% les plus aisés des 20% les plus modestes, plus que la différence moyenne au sein de lOCDE, qui est de 99 points. Ceci semble indiquer que les étudiants issus de milieux plus favorisés reçoivent un enseignement de meilleure qualité au sein du système scolaire français.
«Au Canada, poursuit lOCDE, 75 points séparent en moyenne les 20% les plus aisés des 20% les plus modestes. Ceci semble indiquer que le système scolaire canadien prodigue un enseignement de qualité, indépendamment du milieu dont sont issus ses élèves.»
source : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/le-canada-a-un-bien-meilleur-systeme-d-education-que-la-france/
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De felipe
– « Cela en surprendra sans doute plusieurs »
de quoi? que Dominique Froment qui travaille pour « lesaffaires » parle du classement de l’éducation comme si c’était son domaine?
Demain faites faire un état de santé par votre plombier.
par contre si c’est vrai tant mieux, par ce qu’il y a urgence.
Reprenons le patron de Renaud Bray dont le business dépend des lecteurs et qui suit toutes les études sur le sujet. Il y a un mois il parlait des énormes difficultés du marchés du livre et a lâché à la radio « 50% des Québécois sont des analphabètes fonctionnels, allez voir les études encore cette semaine ».
près de 50% de la population québécoise a des difficultés de lecture (se situant entre très grave à une déficience moyenne). C’est donc dire qu’une personne sur deux est considérée comme un analphabète fonctionnel. C’est grave ! Mais qu’est-ce que l’analphabétisme ? Au Québec et dans d’autres pays de l’OCDE, ce terme décrit de manière générale l’incapacité totale ou partielle d’un adulte à lire et/ou à écrire correctement dans sa langue maternelle. Sur ce point, les enquêtes internationales proposent souvent cinq niveaux d’alphabétisation, au sein desquels le niveau 3 constitue le seuil minimal nécessaire pour vivre quotidiennement dans la société sans embuche et sans problème.
Cela dit, la dernière enquête de l’EIACA (Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes) a démontré qu’environ la moitié (1 sur 2) des individus vivant au Québec n’avaient pas atteint ce stade essentiel de compréhension. Pire encore, qu’une personne sur six (1 sur 6) âgée entre 16-65 ans n’avait pas atteint les objectifs du niveau 1.
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De Maraudeur
Je n’y comprend rien : les deux messages ci-dessus semblent sérieux et sourcé, mais ils sont diamétralement opposé.
Comment un système aussi bon peut produire autant d’analphabete de niveau 1 ? 16% si j’ai bien compris. (Quels sont les taux en France ? Pour ce niveau et le type 3 dit ‘analphabete fobctionnel’ ?)
Ou de l’autre point de vue :
Comment un système aussi mauvais peut il être aussi bien classé ?
Envoyé par l’application mobile Forum IC
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De Miss Cerise
Je pense que tout dépend des critères du classement. On trouve toujours des classements qui disent noir et d’autres blanc. Quand je cherchais des universités, je m’étais renseignée la dessus, et certains critères pris en compte créent de sérieuses distortions. Donc il faut prendre tout ça avec une pincée de sel, mais bon ça permet quand meme de voir certaines tendances générales.
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De SoFarSoGood
C est faux, la France produit beaucoup de hauts diplômés en histoire de l art, journalisme, psy, science du langage, marketing 🙂
Juste qu une fois qu il faut chercher du boulot ça sert à rien ces diplômes la:)
Envoyé par l’application mobile Forum IC
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De kobico
Je n’y comprend rien : les deux messages ci-dessus semblent sérieux et sourcé, mais ils sont diamétralement opposé.
Comment un système aussi bon peut produire autant d’analphabete de niveau 1 ? 16% si j’ai bien compris. (Quels sont les taux en France ? Pour ce niveau et le type 3 dit ‘analphabete fobctionnel’ ?)
Ou de l’autre point de vue :
Comment un système aussi mauvais peut il être aussi bien classé ?
Envoyé par l’application mobile Forum IC
C’est tout simple, il suffit de savoir ce dont on parle et de relativiser en tenant compte de l’ensemble des données.
1) Il faut connaitre les 5 niveaux de littératie sur lesquels sont fondées les enquêtes internationales.
L’OCDE définit cinq niveaux de littératie, le niveau 3 étant internationalement reconnu comme le minimum requis pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du milieu du travail dans une société de l’information. Les résultats de ces enquêtes sont analysés en fonction de ces niveaux de littératie.
Niveau 1 : compétences très faibles.
À ce niveau, une personne peut, par exemple, être incapable de déterminer correctement la dose de médicament à administrer à un enfant d’après le mode d’emploi indiqué sur l’emballage.
Niveau 2 : lecture de textes simples, explicites, correspondant à des tâches peu complexes.
À ce niveau, une personne peut avoir acquis des compétences suffisantes pour répondre aux exigences quotidiennes de la vie mais, à cause de son faible niveau de compétences, il lui est difficile de faire face à des défis comme l’assimilation de nouvelles compétences professionnelles.
Niveau 3 : minimum convenable pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une société complexe et évoluée.
Il dénote à peu près le niveau de compétences nécessaire pour obtenir un diplôme d’études secondaires et accéder aux études supérieures.
Niveaux 4 et 5 : compétences supérieures.
À ces niveaux, une personne peut traiter de l’information complexe et exigeante.Source: L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
2) Il est impossible de situer dans le temps les propos du patron de Renaud-Bray puisque felipe n’a pas daigné indiquer sa référence. Il dit le « mois dernier » mais comme on sait que felipe souffre d’un manque de rigueur chronique, cela pourrait tout aussi bien être un commentaire sur une enquête (EIACA) publiée en 2005. C’est possible puisqu’il est dit que « près de la moitié de la population québécoise… » et cela correspond au 49% qu’avait révélé, à l’époque, cette enquête et qui nous vaut depuis, passablement de railleries et de jugements vexatoires alors que…
Dans les faits, cette enquête révélait ceci:
Selon les résultats de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), 49 % des Québécois, âgés de 16 à 65 ans, ont des difficultés de lecture. Parmi ceux-ci, 800 000 adultes sont analphabètes.
Au Canada, 15 % de la population âgée de 16 à 65 ans possède de très faibles compétences en matière de compréhension de textes suivis (niveau 1 sur une échelle de 5) comparativement à 17 % en 1994. Cette proportion grimpe à 42 % si on ajoute le niveau 2 – « faibles compétences ». Alors que le niveau 3 de compétence a été établi comme le seuil « souhaité » pour fonctionner aisément dans la société actuelle où les exigences sont croissantes et demandent une grande capacité d’adaptation.
Au Québec, une partie importante de la population n’atteint pas le niveau 3, même si on a noté une amélioration des compétences en littératie depuis dix ans. Près de 16 % des adultes de 16 à 65 ans se sont classés au niveau inférieur de l’échelle de compréhension des textes suivis (niveau 1) et près d’un Québécois sur deux (âgé de 16 à 65 ans) n’a pas les compétences nécessaires pour utiliser l’information afin de fonctionner pleinement au sein de la société et de l’économie (niveaux 1 et 2).
http://www.fondationalphabetisation.org/adultes/analphabetisme_alphabetisation/statistiques/
Donc, en 2005 au Canada, les niveaux 1 et 2 regroupe 42% de la population et au Québec c’est 49%. Et qu’en est-il de la France? Et bien, elle n’a pas participé à la mouture 2005 de cette enquête internationale. Par contre, la mouture précédente (1994) était à hauteur de 40,1% pour, semble-t-il, le seul niveau 1… Voir ici: http://www.lexpress.fr/education/l-illettrisme-honteux_497801.html
3) Si notre ami felipe parlait plutôt de la dernière mouture (2012) de cette même étude qui vient tout juste d’être publiée par l’OCDE, alors là, il faut attacher sa tuque et surtout son béret!
niveau 4 et 5 Canada (14%) Québec (11%) France (7,7%)
niveau 3 Canada (38%) Québec (36%) France (34%)
niveau 2 Canada (32%) Québec (34%) France (36,7%)
niveau 1 ou Canada (17%) Québec (19%) France ( 21,6%)
moins
Canada niveau 1 +2 = 49% Québec niveau 1+2 = 53% France niveau 1+2 = 58.3%
Les données pour le Canada et le Québec dans ce document du gouvernement fédéral: http://www.statcan.gc.ca/pub/89-555-x/89-555-x2013001-fra.pdf
Les données pour la France directement sur le site de l’OCDE: http://www.oecd.org/site/piaac/Country%20note%20-%20France%20(FR).pdf
Que dire de plus…? 🙂
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De Maraudeur
Merci beaucoup !
🙂
Envoyé par l’application mobile Forum IC
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De Wait See
Felipe :
Reprenons le patron de Renaud Bray dont le business dépend des lecteurs et qui suit toutes les études sur le sujet. Il y a un mois il parlait des énormes difficultés du marchés du livre et a lâché à la radio « 50% des Québécois sont des analphabètes fonctionnels, allez voir les études encore cette semaine ».
Aie! il faut bien se questionner sur les propos mercantiles du patron Renaud Bray, depuis longtemps pour lire, je paie des taxes et d’impots dont j’ai du service à Montreal : des bibliothèques municipales et la grande bibliothèque nationnale. Je peux trouver des magazines québecois français américains, des livres des films des cd musiques cd bluray pour les films, des séries télé….Un trésor ces bibliothèques et c’est gratuit, ou achat les livres sur le net, finir les papiers!
Pendant les fe^tes chez Costco mes cadeaux( les livres) étaient moins chers que chez Renaud Bray, dont les lecteurs savent aussi économiser les sous. Pauvre patron RB un accro du terme: c’est la faute de » 50% les québecois analphabetes »
Quant à Renaud Bray on y trouve même des bébélles de cuisines ouf non merci!
Sur le forum je vois au moins 2 personnes sont « accro » au terme : 50% des québécois sont des analphabètes fonctionnels. LOL
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De kobico
Merci beaucoup !
🙂
Bienvenu!, heu…pardon, de rien! 🙂
J’ai bien hâte de lire ce que felipe et les habituels « basheux » du Québec vont trouver pour renverser ces données.
Habituellement, c’est l’argument de la tricherie (on le sait. les Québécois sont corrompus à l’os…) comme pour les résultats favorables aux tests PISA. Y’a aussi celui de dire que l’OCDE c’est de la « chnoutte », pas sérieux « pantoute » ou encore, que l’on fait dire dire ce que l’on veut aux chiffres comme l’a si bien fait :rolleyes: felipe….
Cela me désole aussi de constater qu’une Québécoise comme Bérénice007/Ensaimada apprécie la teneur du message de felipe alors que la portée réelle de la première étude, celle indiquant que 49% des Québécois soient analphabètes avec toute la connotation péjorative qui s’y rattache, ait été maintes fois commentée et remise dans son véritable contexte sur ce forum.
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De Miss Cerise
Bon, merci à Kobico d’apporter un peu d’informations.
Ils me semble aussi que si on regarde le système scolaire dans sa globalité, les québécois sont très bien classés en maths (cf test OCDE dont on aime tant parler) donc ça compense peut-être une légère lacune en français/lecture?
Moi non plus je n’aime pas tellement Renaud-Bray et je n’y vais pratiquement jamais alors que je suis une lectrice très assidue. Leur PDG aime bien la provoc si j’ai bien compris.
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De kobico
Curieusement, la lacune observée au niveau de l’orthographe ne se reflète pas au niveau de la compréhension des textes à la lecture. En fait, je ne sais pas où nous en sommes précisément avec cette fameuse lacune historique. Je n’ai pas encore mis la main sur des études comparatives récentes. La dernière que j’ai consultée remonte à 20 ans et comparait quatre régions francophones (France, Québec, Nouveau-Brunswick et Belgique). Les résultats à l’épreuve du français écrit confirme les observations:
Il s’agit de cette étude disponible chez Renaud-Bray :biggrin2: http://books.google.ca/books?id=qGUhyIzJB8cC&pg=PA200&lpg=PA200&dq=%C3%A9tudes+comparative+orthographe+france+qu%C3%A9bec&source=bl&ots=1b4qkvLwU9&sig=NvDHeWsEd4gPed3UttoJVsxorT8&hl=fr&sa=X&ei=nxrhUsWyCI-osAT65YG4Dg&ved=0CEgQ6AEwBA
Par ailleurs, j’ai le sentiment que depuis, la qualité du français écrit s’est « amieutée » au Québec et qu’elle s’est malheureusement dégradée en France.
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De Miss Cerise
Par ailleurs, j’ai le sentiment que depuis, la qualité du français écrit s’est « amieutée » au Québec et qu’elle s’est malheureusement dégradée en France.
Hum, je ne sais pas trop. Ca dépend des gens qu’on fréquente, je suppose. Mais je trouve quand meme qu’au Québec on a un peu tendance à sur-dramatiser le coté « en France plus personne ne parle français, l’orthographe est au fond du trou, il y a des anglicismes partout, heureusement qu’on est là pour relever le niveau ». Alors que ça ne correspond pas à mon experience personnelle. Après, je n’ai pas la prétention de connaitre tous les français, ni tous les québécois. Mais ce n’est à priori le cas de personne sur le forum.
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De emma1068
Bref, j’adore ce type de comparaison :
Prenons « Pour ce qui est du nombre d’années de scolarité qu’un enfant de cinq ans peut espérer accomplir au cours de sa vie, il est de 16,5 ans en France et de 17 ans au Canada »
Je veux bien, sauf que le gamin français lui fera une école maternelle depuis l’âge de 3 ans et le système des écoles maternelles françaises est loin d’être considéré comme le plus mauvais…
« 88% des Canadiens de 25 à 64 ans ont obtenu un diplôme d’enseignement secondaire de deuxième cycle, par rapport à seulement 70 % des Français », avec des diplômes d’enseignement secondaire différents, je me demande ce qu’on peut comparer.
On peut comparer deux systèmes, le taux de réussite ne signifie pas niveau général. C’est comme comparer deux conserves…
Les meilleures statistiques viennent de ceux qui ont connu les deux systèmes, à force de nous dire que tout ce qui vient de France est pourri, y’en a mare!
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De kobico
Par ailleurs, j’ai le sentiment que depuis, la qualité du français écrit s’est « amieutée » au Québec et qu’elle s’est malheureusement dégradée en France.
Hum, je ne sais pas trop. Ca dépend des gens qu’on fréquente, je suppose. Mais je trouve quand meme qu’au Québec on a un peu tendance à sur-dramatiser le coté « en France plus personne ne parle français, l’orthographe est au fond du trou, il y a des anglicismes partout, heureusement qu’on est là pour relever le niveau ». Alors que ça ne correspond pas à mon experience personnelle. Après, je n’ai pas la prétention de connaitre tous les français, ni tous les québécois. Mais ce n’est à priori le cas de personne sur le forum.
Mise à part la petite guéguerre sur les anglicismes (plutôt l’emploi de mots anglais dans une phrase en France et de réels anglicismes au Québec…), je n’ai jamais entendu les autres commentaires que tu rapportes. L’orthographe au fond du trou et les Québécois pour la relever, je trouve cela fort de café. Étonnant, même.
Quoiqu’il en soit, mon impression personnelle n’a rien de scientifique. J’observe seulement, et depuis 50 ans 😉 que la qualité générale du français écrit s’est amélioré au Québec. Et je vais m’arrêter là car cela ne m’intéresse pas du tout de me lancer dans des comparaisons stériles.
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De Miss Cerise
Par ailleurs, j’ai le sentiment que depuis, la qualité du français écrit s’est « amieutée » au Québec et qu’elle s’est malheureusement dégradée en France.
Hum, je ne sais pas trop. Ca dépend des gens qu’on fréquente, je suppose. Mais je trouve quand meme qu’au Québec on a un peu tendance à sur-dramatiser le coté « en France plus personne ne parle français, l’orthographe est au fond du trou, il y a des anglicismes partout, heureusement qu’on est là pour relever le niveau ». Alors que ça ne correspond pas à mon experience personnelle. Après, je n’ai pas la prétention de connaitre tous les français, ni tous les québécois. Mais ce n’est à priori le cas de personne sur le forum.
Mise à part la petite guéguerre sur les anglicismes (plutôt l’emploi de mots anglais dans une phrase en France et de réels anglicismes au Québec…), je n’ai jamais entendu les autres commentaires que tu rapportes. L’orthographe au fond du trou et les Québécois pour la relever, je trouve cela fort de café. Étonnant, même.
Quoiqu’il en soit, mon impression personnelle n’a rien de scientifique. J’observe seulement, et depuis 50 ans 😉 que la qualité générale du français écrit s’est amélioré au Québec. Et je vais m’arrêter là car cela ne m’intéresse pas du tout de me lancer dans des comparaisons stériles.
Mon observation n’a rien de scientifique non plus, je l’admets. Mais oui, j’ai entendu ça aussi, assez souvent. Avec des petits commentaires sur les jeunes de banlieue (pas des « vrais » français, donc), qui ne savent pas écrire, le verlan, les anglicismes, etc. Ma belle-famille est particulièrement féroce sur le sujet 🙂
Bref, je ne veux pas me lancer dans des comparaisons stériles non plus. Pour revenir au sujet initial, je ne connais pas bien le système d’éducation primaire/secondaire au Québec, mais il semble plus égalitaire que la France (ou j’ai personnellement eu une excellente éducation, mais je suis consciente d’être parmi les privilégiés), et c’est tant mieux.
Je connais bien le système postsecondaire au Québec par contre, que je trouve excellent, et dont je ne dis que du bien, sur ce forum et ailleurs. Voila pour la note de fin positive!
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De kobico
On peut comparer deux systèmes, le taux de réussite ne signifie pas niveau général. C’est comme comparer deux conserves…
Les meilleures statistiques viennent de ceux qui ont connu les deux systèmes, à force de nous dire que tout ce qui vient de France est pourri, y’en a mare!
J’hésitais à te répondre puisque que je ne souhaite pas nourrir le débat sur fond de « qui a la plus grosse quéquette » mais ton message m’interpelle et je ne résiste pas à la tentation… :blush2:
Bon, tu replaces les faits en affirmant que le niveau général est certainement plus élevé en France et que seul les témoignages de gens ayant connu les deux systèmes sont valables. Ce faisant, en plus de soigner ton égo blessé, tu fais fi de toutes les études scientifiques, autant celles du gouvernement français que des organismes internationaux, indiquant le contraire. Les systèmes éducatifs canadien et québécois offrent un enseignement de qualité à un plus grand nombre de citoyens alors que le système français réussit moins bien à cette tâche, sans doute de part son organisation plus hiérarchisée et élitiste. Il y a de très grandes écoles en France dispensant un enseignement de très haute qualité mais il y a aussi des écoles, ou des parcours scolaires devrais-je dire, qui mènent à d’importantes déficiences au niveau des apprentissages de base. C’est ce que mesurent les résultats obtenus aux différents tests nationaux et internationaux.
Personne n’a dit que tout ce qui vient de France est pourri. Moi, j’entends plutôt l’inverse de la part de certains intervenants de ce forum pour qui tout ce qui vient du Québec est pourri, à commencer par notre système de santé digne d’un pays du tiers-monde.
Bref, c’est toujours moche et blessant de se faire juger sur la place publique. Ça, je peux le comprendre mais de s’en défendre en proposant l’inverse (on est toujours les meilleurs…) ne me semble guère mieux.
Bref, je vais replacer les compteurs à égalité. Vous avez un meilleur système de santé et nous avons un meilleur système éducatif. 🙂
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De emma1068
On peut comparer deux systèmes, le taux de réussite ne signifie pas niveau général. C’est comme comparer deux conserves…
Les meilleures statistiques viennent de ceux qui ont connu les deux systèmes, à force de nous dire que tout ce qui vient de France est pourri, y’en a mare!
J’hésitais à te répondre puisque que je ne souhaite pas nourrir le débat sur fond de « qui a la plus grosse quéquette » mais ton message m’interpelle et je ne résiste pas à la tentation… :blush2:
Bon, tu replaces les faits en affirmant que le niveau général est certainement plus élevé en France et que seul les témoignages de gens ayant connu les deux systèmes sont valables. Ce faisant, en plus de soigner ton égo blessé, tu fais fi de toutes les études scientifiques, autant celles du gouvernement français que des organismes internationaux, indiquant le contraire. Les systèmes éducatifs canadien et québécois offrent un enseignement de qualité à un plus grand nombre de citoyens alors que le système français réussit moins bien à cette tâche, sans doute de part son organisation plus hiérarchisée et élitiste. Il y a de très grandes écoles en France dispensant un enseignement de très haute qualité mais il y a aussi des écoles, ou des parcours scolaires devrais-je dire, qui mènent à d’importantes déficiences au niveau des apprentissages de base. C’est ce que mesurent les résultats obtenus aux différents tests nationaux et internationaux.
Personne n’a dit que tout ce qui vient de France est pourri. Moi, j’entends plutôt l’inverse de la part de certains intervenants de ce forum pour qui tout ce qui vient du Québec est pourri, à commencer par notre système de santé digne d’un pays du tiers-monde.
Bref, c’est toujours moche et blessant de se faire juger sur la place publique. Ça, je peux le comprendre mais de s’en défendre en proposant l’inverse (on est toujours les meilleurs…) ne me semble guère mieux.
Bref, je vais replacer les compteurs à égalité. Vous avez un meilleur système de santé et nous avons un meilleur système éducatif. 🙂
J’ai pas comparé la France et le Québec forcément, mais deux systèmes. Je te donne un exemple : en Ontario, dans ma région, j’ai vu les écoles francophones qui obtiennent les meilleurs scores à l’évaluation de 3e et de 6e années par rapport aux écoles anglophones. Je veux bien, sauf que les écoles francophones sont peuplées d’enfants qui ne sont pas forcément de langue française et connaissant les programmes de certaines écoles, je doute quand même que le niveau soit supérieur à toutes les écoles anglophones. D’ailleurs, certaines de mes connaissances québécoises estiment que le niveau des écoles francophones du Québec est meilleur. J’en ai discuté et dans mon quartier du moins, plusieurs sont sceptiques. L’évaluation des écoles francophones est-elle du même niveau que celles des écoles anglophones? Où l’évaluation proposée aux francophones est-elle moins exigeante? Je ne peux pas répondre, mais je me pose des questions quand on voit le taux de réussite au secondaire (diplôme secondaire) précisément des « francophones » et celui des « anglophones », les anglophones sont au-dessus! Bon, il faut être optimiste, mais il y a quelque chose qui ne colle pas.
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De kobico
Les tests sont standardisés, donc pas plus difficiles ou faciles selon la langue dans lesquels ils sont administrés.
La clé du mystère réside dans le contexte minoritaire ou majoritaire où se situe la langue d’apprentissage. En Ontario et dans toutes les autres provinces canadiennes (à l’exception du Québec), les élèves anglophones ont, en général, de meilleurs résultats que les élèves francophones. Au Québec, c’est l’inverse, les élèves francophones ont de meilleurs résultats que les élèves anglophones qui sont en situation de minorité linguistique à l’échelle provinciale.
La morale…? Vaut mieux étudier en anglais dans une province anglophone et en français au Québec! 😉
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De Maraudeur
C’est vraiment très intéressant à lire comme sujet !
Ca fait tellement plaisir de lire des arguments et un échange sans que personne n’agresse l’autre, soit hautain ou trop péremptoire et définitif dans ses jugements.
J’espère pouvoir rejoindre le Québec, et y emmener mon mini-moi qui a 2 ans, et la question de l’école est très importante pour moi.
Après avoir lu que les Québécois n’ont pas de culture générale, qu’ils sont nuls en orthographes, qu’ils sont illettrés (et je force à peine le trait) je suis content de lire qu’il y a une autre réalité : une école plus égalitaire, qui n’aggrave pas les inégalités, des résultats internationaux élogieux, et au pire qui sont justes nuançable…
Finalement peut-être que mon fils s’en sortira très bien aussi là-bas…
Merci Kobico de défendre aussi bien ton peuple.
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De emma1068
Les tests sont standardisés, donc pas plus difficiles ou faciles selon la langue dans lesquels ils sont administrés.
La clé du mystère réside dans le contexte minoritaire ou majoritaire où se situe la langue d’apprentissage. En Ontario et dans toutes les autres provinces canadiennes (à l’exception du Québec), les élèves anglophones ont, en général, de meilleurs résultats que les élèves francophones. Au Québec, c’est l’inverse, les élèves francophones ont de meilleurs résultats que les élèves anglophones qui sont en situation de minorité linguistique à l’échelle provinciale.
La morale…? Vaut mieux étudier en anglais dans une province anglophone et en français au Québec! 😉
Pourtant, justement, si tu regardes les tests standardisés dans ma région pour la 3e et la 6e année, ce sont les francophones qui sont en tête… c’est à n’y rien comprendre. Oui, on discute, je veux seulement dire que les tests ne montrent pas toujours la réalité.
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De juetben
le système est peut être bien meilleur selon certains… (perso j’ai des enfants ici ils auront pas le choix d’y aller!) mais alors pourquoi un bac en France donne l’équivalent du d’un DEC général pour un âge inférieur (1 an en avance…)?
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De felipe
Merci beaucoup !
🙂
Bienvenu!, heu…pardon, de rien! 🙂
J’ai bien hâte de lire ce que felipe et les habituels « basheux » du Québec vont trouver pour renverser ces données.
Habituellement, c’est l’argument de la tricherie (on le sait. les Québécois sont corrompus à l’os…) comme pour les résultats favorables aux tests PISA. Y’a aussi celui de dire que l’OCDE c’est de la « chnoutte », pas sérieux « pantoute » ou encore, que l’on fait dire dire ce que l’on veut aux chiffres comme l’a si bien fait :rolleyes: felipe….
Cela me désole aussi de constater qu’une Québécoise comme Bérénice007/Ensaimada apprécie la teneur du message de felipe alors que la portée réelle de la première étude, celle indiquant que 49% des Québécois soient analphabètes avec toute la connotation péjorative qui s’y rattache, ait été maintes fois commentée et remise dans son véritable contexte sur ce forum.
La forme est effectivement blessante je ne m’en suis pas rendu compte car le fond ne l’était pas. Mon but était de démontrer qu’on peut casser ce que l’on veut,
C’est une réponse à une certaines philosophie d’une partie du site le « bashage » de français, une guéguerre entre français où les Québécois sont spectateurs passifs et actifs (pris au piège) entre les expatriés et mal expatriés revanchards selon moi. Voir des fils de discussions tels que »les français sont indésirable en belgique, suisse etc… »: j’aurais répondu les Québécois sont indésirable en république dominicaine par exemple.
Mais il faut comprendre qu’il y a ici des administrateurs français qui ont apparemment des comptes à régler avec le pays d’origine, contrairement à la responsable du site, une Québécoise qui fait sérieusement son travail -il y a des points où je ne suis pas d’accord comme les 80 % de marché caché- mais à part ça elle ne rempli pas son forum de sujets qui au fond le décrédibilise trop souvent et tendent à séparer plus qu’à rapprocher.
Mais je vais essayer de changer « la forme ».
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De kobico
Les tests sont standardisés, donc pas plus difficiles ou faciles selon la langue dans lesquels ils sont administrés.
La clé du mystère réside dans le contexte minoritaire ou majoritaire où se situe la langue d’apprentissage. En Ontario et dans toutes les autres provinces canadiennes (à l’exception du Québec), les élèves anglophones ont, en général, de meilleurs résultats que les élèves francophones. Au Québec, c’est l’inverse, les élèves francophones ont de meilleurs résultats que les élèves anglophones qui sont en situation de minorité linguistique à l’échelle provinciale.
La morale…? Vaut mieux étudier en anglais dans une province anglophone et en français au Québec! 😉
Pourtant, justement, si tu regardes les tests standardisés dans ma région pour la 3e et la 6e année, ce sont les francophones qui sont en tête… c’est à n’y rien comprendre. Oui, on discute, je veux seulement dire que les tests ne montrent pas toujours la réalité.
As-tu en main les tests de ta région? De quels tests parles-tu? Et puis, lorsque l’on parle de moyenne, il s’agit bien de moyenne et il y a toujours des écarts.
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De Tline250
le système est peut être bien meilleur selon certains… (perso j’ai des enfants ici ils auront pas le choix d’y aller!) mais alors pourquoi un bac en France donne l’équivalent du d’un DEC général pour un âge inférieur (1 an en avance…)?
En même temps le Bac français, ça vaut ce que ça vaut… ce n’est pas équivalent au DEC pré-universitaire en terme de contenu parce que les jeune français ont une année supplémentaire à faire à HEC pour obtenir le bacalauréat en administration des affaires (4ans d’études vs 3 ans d’études pour les gens qui proviennent du système québécois (c’est pas le seul programme, souvent les programmes de génie exigent aussi une scolarité préparatoire pour les français)). Ils font donc une année préparatoire pour se mettre au niveau des autres étudiants.
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De kobico
Merci beaucoup !
🙂
Bienvenu!, heu…pardon, de rien! 🙂
J’ai bien hâte de lire ce que felipe et les habituels « basheux » du Québec vont trouver pour renverser ces données.
Habituellement, c’est l’argument de la tricherie (on le sait. les Québécois sont corrompus à l’os…) comme pour les résultats favorables aux tests PISA. Y’a aussi celui de dire que l’OCDE c’est de la « chnoutte », pas sérieux « pantoute » ou encore, que l’on fait dire dire ce que l’on veut aux chiffres comme l’a si bien fait :rolleyes: felipe….
Cela me désole aussi de constater qu’une Québécoise comme Bérénice007/Ensaimada apprécie la teneur du message de felipe alors que la portée réelle de la première étude, celle indiquant que 49% des Québécois soient analphabètes avec toute la connotation péjorative qui s’y rattache, ait été maintes fois commentée et remise dans son véritable contexte sur ce forum.
La forme est effectivement blessante je ne m’en suis pas rendu compte car le fond ne l’était pas. Mon but était de démontrer qu’on peut casser ce que l’on veut,
C’est une réponse à une certaines philosophie d’une partie du site le « bashage » de français, une guéguerre entre français où les Québécois sont spectateurs passifs et actifs (pris au piège) entre les expatriés et mal expatriés revanchards selon moi. Voir des fils de discussions tels que »les français sont indésirable en belgique, suisse etc… »: j’aurais répondu les Québécois sont indésirable en république dominicaine par exemple.
Mais il faut comprendre qu’il y a ici des administrateurs français qui ont apparemment des comptes à régler avec le pays d’origine, contrairement à la responsable du site, une Québécoise qui fait sérieusement son travail -il y a des points où je ne suis pas d’accord comme les 80 % de marché caché- mais à part ça elle ne rempli pas son forum de sujets qui au fond le décrédibilise trop souvent et tendent à séparer plus qu’à rapprocher.
Mais je vais essayer de changer « la forme ».
Ce n’est pas que la forme qui soit déficiente. Je n’ai pas de poignées dans le dos…
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De juetben
le système est peut être bien meilleur selon certains… (perso j’ai des enfants ici ils auront pas le choix d’y aller!) mais alors pourquoi un bac en France donne l’équivalent du d’un DEC général pour un âge inférieur (1 an en avance…)?
En même temps le Bac français, ça vaut ce que ça vaut… ce n’est pas équivalent au DEC pré-universitaire en terme de contenu parce que les jeune français ont une année supplémentaire à faire à HEC pour obtenir le bacalauréat en administration des affaires (4ans d’études vs 3 ans d’études pour les gens qui proviennent du système québécois (c’est pas le seul programme, souvent les programmes de génie exigent aussi une scolarité préparatoire pour les français)). Ils font donc une année préparatoire pour se mettre au niveau des autres étudiants.
tu sais en dehors de ton merveilleux HEC il y a une vie aussi…
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De Tline250
le système est peut être bien meilleur selon certains… (perso j’ai des enfants ici ils auront pas le choix d’y aller!) mais alors pourquoi un bac en France donne l’équivalent du d’un DEC général pour un âge inférieur (1 an en avance…)?
En même temps le Bac français, ça vaut ce que ça vaut… ce n’est pas équivalent au DEC pré-universitaire en terme de contenu parce que les jeune français ont une année supplémentaire à faire à HEC pour obtenir le bacalauréat en administration des affaires (4ans d’études vs 3 ans d’études pour les gens qui proviennent du système québécois (c’est pas le seul programme, souvent les programmes de génie exigent aussi une scolarité préparatoire pour les français)). Ils font donc une année préparatoire pour se mettre au niveau des autres étudiants.
tu sais en dehors de ton merveilleux HEC il y a une vie aussi…
Ça change rien au fait que ce n’est pas équivalent en terme de contenu et comme je te disais plusieurs autres formations exigent elles aussi une année préparatoire pour les français.
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De juetben
ben finalement si il reste une année de plus le cursus sera fini en même temps… alors quid du meilleur système versus un autre… le résultat est absolument identique…
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De Tline250
ben finalement si il reste une année de plus le cursus sera fini en même temps… alors quid du meilleur système versus un autre… le résultat est absolument identique…
J’ai dit que le bac français n’était pas équivalent au DEC pré-universitaire, je n’ai jamais dit qu’un système d’éducation est meilleur que l’autre.
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De juetben
ben finalement si il reste une année de plus le cursus sera fini en même temps… alors quid du meilleur système versus un autre… le résultat est absolument identique…
J’ai dit que le bac français n’était pas équivalent au DEC pré-universitaire, je n’ai jamais dit qu’un système d’éducation est meilleur que l’autre.
ben c’est le titre du sujet… quoi qu’il en soit tu as des formations et cursus pour lesquels un bac français suffit au même titre qu’un DEC… c’est évident après que cela dépend du bac et du cursus choisis! si tu arrives avec un BAC S pour faire un cursus universitaire en ressources humaines c’est normal que cela pose problèmes… mais tu dois forcément connaitre tous les bac français et le contenu de ceux ci!
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De Tline250
ben finalement si il reste une année de plus le cursus sera fini en même temps… alors quid du meilleur système versus un autre… le résultat est absolument identique…
J’ai dit que le bac français n’était pas équivalent au DEC pré-universitaire, je n’ai jamais dit qu’un système d’éducation est meilleur que l’autre.
ben c’est le titre du sujet… quoi qu’il en soit tu as des formations et cursus pour lesquels un bac français suffit au même titre qu’un DEC… c’est évident après que cela dépend du bac et du cursus choisis! si tu arrives avec un BAC S pour faire un cursus universitaire en ressources humaines c’est normal que cela pose problèmes… mais tu dois forcément connaitre tous les bac français et le contenu de ceux ci!
Pour HEC le Bac S ou Bac ES spé math (les Bac L ne sont pas accepté) c’est pas nécessairement, au niveau des ressources humaines qu’ils posent problèmes, mais plus au niveau des mathématiques qui ne sont pas assez élevé après ces curcus pour faire des cours de finance ou des cours de méthodes quantitatives (math appliqué aux décisions en entreprise). Effectivement je connais assez bien le système d’éducation français.
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De emma1068
Ne peut-on pas penser que pour les années supplémentaires demandées aux Français dans le système universitaire, c’est plus une question d’ajustement que de niveau dans certaines filières?. En général, pour entrer en deuxième cycle, on demande une licence et si on a plus, et bien, il faut aller magasiner les équivalences supplémentaires. Mais bon, comparer le système universitaire au système de l’école secondaire et primaire, il y a quand même un fossé à franchir.
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De Tline250
Ne peut-on pas penser que pour les années supplémentaires demandées aux Français dans le système universitaire, c’est plus une question d’ajustement que de niveau dans certaines filières?. En général, pour entrer en deuxième cycle, on demande une licence et si on a plus, et bien, il faut aller magasiner les équivalences supplémentaires. Mais bon, comparer le système universitaire au système de l’école secondaire et primaire, il y a quand même un fossé à franchir.
On ne parle pas de 2e cycle ici, mais bien de faire une année supplémentaires pour obtenir un baccalauréat en administration des affaires (qui est reconnu comme Bac+5 en France).
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