Les retours en France
Ecrit par: FrenchPeg 25-06 à 10:18
Bon, j’ai un peu la flemme de décortiquer le forum et les autres sources d’info mais je voulais quand même savoir :
d’où vient le chiffre indiquant qu’1 immigrant français au Québec sur 2 retourne en France?
(Wok le mentionne dans son bilan et ça viendrait de l’émission télé sur les gens mécontents du Québec)
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Ecrit par: laurence 25-06 à 13:49
Bonjour Peggy,
En fait, les statistiques officielles du gouvernement québécois nous disent que plus de 80 % des immigrants (dont les Français) sont toujours au Québec 5 ans plus tard. Mais bon, y’aura toujours des études ou des gens pour remettre en cause ces chiffres.
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Ecrit par: Nicoco LePetit 26-06 à 8:26
Ces 16% correspondent à l’enquête présentée plus haut, effectuée par croisement des fichiers de revenu et d’assurance maladie.
3430.free.fr/textes/immigration_des…
A/ Des échecs identifiés.
Les 16 % d’échec recensés par les autorités québécoises[35] et correspondant à autant de taux de retour pour la France sont dus à trois causes essentielles : une raison familiale et économique, une insatisfaction quant à sa vie professionnelle au Québec, et également le climat. Les échecs sont minoritaires mais toutefois révélateurs des problèmes de l’intégration des nouveaux arrivants français.
D’autre part, le Consulat général apparaît comme un passage obligé pour les Français retournant en France. Grâce à une fiche statistique[36], il peut déterminer les raisons des retours. Il s’avère ainsi que presque la moitié des personnes sont des double nationaux, un tiers sont des résidents permanents, et le reste des personnes ayant émigré à titre temporaire, mais dont le retour est logique car elles n’ont pas eu vocation à s’expatrier. La majorité des personnes ont passé entre un et cinq ans au Québec.[37].
La tranche d’âge majoritaire est celle correspondant aux 20-34 ans. La moitié des personnes étant salariée, le choix du retour n’est donc pas a priori professionnel. Pour ce qui est des raisons exprimées, le besoin de retrouver la famille revient aussi en force. Pour les plus âgées, le désir de prendre sa retraite arrive en deuxième position, alors que pour les plus jeunes se détache la volonté de retrouver une opportunité professionnelle en France, la reprise économique en Europe aidant. Le Québec était donc une destination permettant de pratiquer un certain attentisme avant de pouvoir regagner la France, et en cela elle n’était pas vraiment envisagée comme une solution unique et définitive. Le climat, la déception quant à l’accueil au Québec, les problèmes linguistiques ou encore les problèmes d’insertion culturelle et amicale sont autant d’autres raisons montrant que le fait de partir au Québec n’était pas la bonne solution.
Il y a donc comme un retour vers le départ, l’aventure canadienne ayant tourné court du fait de la relativisation face à la campagne de promotion ou simplement elle a été considérée comme une expérience vécue, enrichie de l’acquisition de la citoyenneté. Mais l’avenir n’a toutefois pas été considéré au Québec.
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