De cahouette
Bonjour à tous,
Je poste ce message car j’ai besoin de vos conseils et de vos témoignages. Je suis d’origine française et ça fait maintenant 4 ans que je vis à Montréal avec ma fille et mon mari. Nous avons immigré à l’époque car la situation était compliquée en France. D’une part mon conjoint n’arrivait pas à trouver du travail et d’autre part nous rêvions d’une vie meilleure. Et voilà mon conjoint a eu une superbe opportunité ici à Montréal. Cela a été l’occasion rêvée pour tenter notre chance au Québec.
Et nous voilà parti à l’aventure pour tenter notre chance à Montréal. Nous avons vendu rapidement tous nos meubles, vendu notre maison, nous avons fait toutes les démarches afin de partir le plus rapidement possible. De mon côté je n’avais pas vraiment grand chose qui me retenait en France. Je n’avais pas un bon travail, l’entente avec ma famille n’était pas géniale, je ne me sentais pas vraiment bien dans ma vie…
Nous avions hâte et lorsque nous avons découvert Montréal nous avons adoré ! Je vous avoue que les premiers temps ont été difficiles surtout à cause de notre fille qui avait environ 1 an mais malgré tout nous étions sûre que nous avions fait le bon choix.
Par la suite mon mari s’est épanoui de plus en plus, il n’a pas eu le mal du pays bien au contraire. Le Québec a été pour lui le pays de la 2ème chance car il se sent beaucoup mieux qu’en France et son travail lui permet de se réaliser totalement.
Quant à moi et bien s’est totalement différent. Après l’euphorie des premiers moments, j’ai commencé à déprimer. En effet, à l’arrivée de l’hiver je me suis mise à faire ma première dépression. Bon il faut dire qu’à la base j’hésitais à venir au Québec car je déteste la neige car même dans mon pays je ne supportais pas ça. Et bien ici je suis servie car c’est 5 mois de neige et pratiquement 6 mois d’hiver. Donc j’ai commencé à me sentir très mal, je n’avais plus envie de rien faire, la déprime à pris le dessus. Impossible de conduire une voiture, refus de travailler, refus de m’intégrer dans la société Québécoise. J’étais totalement bloquée. Au début j’étais arrivée avec des grands projets comme le fait de changer de carrière car ce que je faisais en France ne me convenait plus du tout mais malgré toute cette bonne volonté je me suis sentie incapable d’avancer. L’angoisse totale… Je me suis donc trouvée un travail qui ne me plaisait pas du tout, j’ai refusé de me faire aider, j’ai fait comme si tout allait bien et j’ai voulu lutter contre l’hiver. Résultat tout a été pire. Dans le monde du travail j’ai eu une très mauvaise expérience je ne me suis pas fait d’amis, à chaque hiver je tombais en dépression, ma vie de couple et bien c’était une catastrophe et je me suis totalement isolée des autres. Je suis arrivée à un point ou je ne voulais plus voir personne, envie de me suicider, plus avoir envie de rien faire. Il faut dire aussi que j’avais eu un décès dans ma famille ce qui n’a pas arrangé les choses. À ce moment là mon mari s’est senti impuissant il ne savait plus quoi faire. De ce fait il est devenu lui aussi agressif avec moi et me reprochait de ne pas faire assez d’efforts. C’était l’enfer. Jusqu’au moment où je suis allée voir un médecin qui m’a prescrit des antidépresseurs. J’ai également vu un psychologue pendant plusieurs séances qui m’a dit que mon problème venait de mon couple et qui a refusé de continuer avec moi. Lolllllllllll super le psy !!! En effet, j’avais un problème de communication avec mon chum mais il n’y avait pas que ça. Aujourd’hui je vais mieux. Oui en effet d’une part l’hiver est terminé donc c’est un grand soulagement pour moi et d’autre part la relation avec mon mari s’est améliorée. J’ai également pris la décision de reprendre mes études et de me lancer dans mon projet initial de changement de carrière. J’ai arrêté de travailler aussi et me consacre entièrement à ma passion et à ce que j’aime faire. Mais malgré ça je ressens toujours une grande angoisse en moi. J’ai peur de rester au Québec et de ne pas me sentir à ma place, j’ai peur de l’hiver…
Voilà pour mon histoire j’attends avec impatience vos conseils et vos témoignages.
Merci.
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De chachawa
Bonjour,
Merci pour ce récit plein de sincérité, qui nous rappelle que malheureusement, tout n’est pas toujours rose dans l’immigration…
Bravo pour ce nouveau souffle : les études, le développement de ta passion, l’apaisement dans ton foyer.
Peut-être te restera-t-il à t’interroger sur ce que tu gagnerais à rentrer dans ton pays, à peser le pour et le contre, et à échanger là-dessus avec ton mari. C’est le genre de décision qui t’appartient.
Merci encore et très belle continuation… Profite bien de l’arrivée du printemps…
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De samsara
Bonjour,
Je n’ai pas de témoignage a relater, je voulais juste dire que la dépression saisonnière est un vrai probleme de santé, il ne faut pas se dire que ça passera car oui ça passe mais ça reprend de plus belle, on appelle ça une dépression chronique, alors svp, même si on a des souvent des appréhensions par rapport aux médecins psy, n’hésitez pas a en voir un dès que ça ne va pas, dès que vous angoissez, ne laissez pas votre peur prendre le dessus !!
Faites des projets, imaginez la neige comme une grande mousse a la vanille et un moyen de s’amuser avec son enfant !
Je vous souhaite bien du courage pour la suite!
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De Baxteam
Le mal du Pays ne se contrôle pas…J’ai servi en gendarmerie pendant de nombreuses années et j’ai donc fait de nombreux déplacements en outre-mer. Je me souviens particulièrement de mon voyage a Tahiti….ah le soleil, les palmiers et le sable chaud….bah écoute, j’ai détesté ! Nous étions pourtant logés dans un hôtel 4 étoiles, nourris logés gratuitement, piscine a débordement avec vue sur le pacifique…le rêve….nan, le cauchemar ! J’ai détesté la ville, les gens, la chaleur étouffante, la transpiration non-stop, la bouffe locale, le mode de vie tongues-débardeur…j’ai vraiment été heureux de rentrer chez moi !!! Nous sommes rentrés en février à l’aéroport de Lorient, il fessait froid, il pleuvait, c’était l’hiver…et j’étais heureux !
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De Ricco
Bonjour,
Merci de ce témoignage poignant, au risque de plagier mes amis forumeux, l’immigration est difficile et encore plus s’il y a des difficultés à l’arrivée. Mais tu as su te relever, c’est déjà un point très positif.
Le mal du pays est aussi normal car on voit ce que l’on a perdu et que l’herbe est pas franchement verte là où l’on est (de son point de vu). Pour être franc, je ne sais pas comment je réagirai.
Je n’ai qu’un conseil, dans un premier temps prends des vacances en France ou au soleil pour te ressourcer.
Si ton mari s’est trouvé, il ne sera pas ouvert à la discussion pour revenir en France. Cette France qui ne l’a pas épanouie. Mais rien ne vaut le dialogue.
J’espère que tu iras mieux avec le soleil qui prend du retard à revenir au canada mais qui revient quand même…
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De SarahJade
C’est touchant comme récit. Ce qui est rassurant c’est le fait que tu as des projets qui semblent te motiver aujourd’hui. De plus, c’est quand même tout un choc de changer de pays, en plus de devoir tout reconstruire (se loger, trouver du travail, tout en s’occupant de son enfant, etc.). Je suis québécoise et moi-même l’hiver me donne à chaque année une période grise, alors j’imagine quelqu’un qui n’est pas habitué de survivre à cette peste blanche et froide! Tu sembles sur la bonne la voie. Tu nommes de belles améliorations :flowers:
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De Niklasky
Bravo pour le recit, mais ca manque de sauts de lignes/paragraphes, c’est difficile a lire !
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De Automne
disons que si on déteste la neige déjà à la base, venir ici c’était voué à l’échec . malgré toute ta volonté, l’hiver sera toujours là. on peut s’accommoder de certaines choses mais y’a des limites. comme moi je déteste la chaleur et je sais d’avance que si je vais habiter dans un pays chaud je vais être très malheureuse.
en attendant, y’a la luminothérapie l’hiver qui aide certaine personne au prise avec la dépression saisonnière. je sais pas si c’est efficace, mais ça pourrait être une ‘solution’ temporaire
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De Brinks
Merci pour ce sujet qui permet de voir une autre vision de l’immigration!!! Bon courage!!!
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De kuroczyd
Merci pour ce temoignage.
Comme cela a ete dit plus haut: si on ne supporte pas l hiver, les sports d hiver, la neige… on aura beaucoup de mal ici. Je le dis souvent a des personnes qui me posent des questions sur le sujet de l immigration
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De cahouette
Je vous remercie pour vos jolies messages d’encouragement. Maintenant quand j’entends que si je n’aime pas l’hiver je vais échouer mon immigration cela me démoralise complètement. Je suis tout de même dans une situation ou mon conjoint a un très bon travail, qu’il est totalement épanoui et où ma fille de 6 ans se sent plus québécoise que française. Alors si je me dis et bien j’aime pas l’hiver alors il faut que je parte je serai quand même un peu égoïste. C’est plus compliqué que ça je ne suis pas seule dans l’histoire.
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De Kris1213
merci pour ce témoignage émouvant,
Tu es malheureuse, mais cette souffrance est due en grande partie aux effets de l’hiver, je me souviens en France l’année dernière il y a eu 5 ou 6 mois de temps pourri, pluvieux, il y a eu des ventes-record d’antidépresseurs, les gens allaient vraiment mal…..c’est fou comment la météo peut jouer sur notre moral, il paraît que, en cas d’intempéries le corps produit plus de cortisol, une hormone qui influence le niveau de stress. D’où les réactions d’agressivité et d’impatience exprimée par certains par un temps morose.
La solution pour toi c’est effectivement un voyage en France, …….oooh et combien utile ! Cela te ferait comprendre pas mal de choses. Tu as changé, tu ne te rends pas compte encore, mais si tu reviens un peu dans ton » ancienne vie », tu seras confrontée à la nouvelle » Cahouette » qui a d’autres valeurs maintenant ( bien plus saines) viens….rentre en France un peu, à Paris , si possible, viens voir la civilisation et le bon sens, la circulation très courtoise et plein d’autres choses excitantes, tu seras impatiente de repartir et de retrouver ta famille et mettre ta tuque avec plaisir pour aller travailler ( quitte à faire appel à la luminothérapie…oui, pourquoi pas……)
Ne désespère pas, c’est à toi de changer les choses……tu n’as pas le choix, effectivement, essaye d’être heureuse, tu as toutes les conditions pour …..crois-moi !
sinon, voici quelques conseils contre la dépression :
Comment prévenir cette dépression saisonnière ?
Tout d’abord, exposez vous chaque fois que possible à la lumière du jour en faisant de longues balades au grand air, si
possible en forêt, en respirant amplement. Cela optimisera votre énergie physique.
Investissez dans un appareil de luminothérapie de 10 000 Lux et exposez vous tous les jours du début de l’automne
jusqu’au printemps à cette lumière blanche pendant une heure. Vous pouvez en profiter pour lire, tricoter, broder…du
moment que le visage reste baigné de lumière. Par contre, la luminothérapie est déconseillée aux personnes souffrant de
dégénérescence maculaire.
Vous pouvez également installer un spot infrarouge au dessus du lavabo de votre salle de bain et profiter du moment de
votre toilette pour profiter de la lumière et de la chaleur bienfaisante.
Vous trouverez ces spots infrarouges dans les coopératives agricoles par exemple (elles sont utilisées pour couver les
oeufs et réchauffer les poussins nouvellement éclos). Contrairement aux lampes de luminothérapie, il n’y a pas contre
indication en cas de dégénérescence maculaire.
Intéressant aussi, un réveil simulateur d’aube pour se réveiller naturellement, le matin comme sous l’effet du lever du jour,
progressivement en 30mn. Ces réveils peuvent en outre, avoir une fonction coucher du soleil favorisant l’endormissement.
bon courage !
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De Ricco
C’était certainement un peu trop abrupt et maladroit de dire que c’est voué à l’échec car comme tu l’écris, tu vas mieux. Tu as peur de l’hiver qui vient, prépares toi à surmonter cette angoisse mais je ne pense pas qu’un psy puisse vraiment t’aider.
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De veniziano
Un récit sincère et émouvant,il est claire que l’hiver ici est rude et rigoureux, sauf que tu me semble plus armée pour dépasser ce cap, surtout que ton premier hiver est déjà passé, ma foi je me dis que si l’on planifie des activités hivernales cela fera que l’on voit les choses d’une autre manière où chaque saison a son charme, tous se passe dans la tête, et pour le même hiver, certain peuvent le détester, d’autres moins.
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De AuMa
Pour supporter mieux l’hiver, on m’a conseillé de le couper par 1 à 2 semaines au soleil. Pour tenir, il faut multiplier les activités, club de sport, de danse…aller boire un verre chaque semaine avec des amis, ne jamais rester chez soi toute la journée.
Sortir quand le soleil est là, être très bien couverte pour ne pas se servir du froid comme excuse pour rester enfermée.
Lance toi dans des activités qui peuvent te permettre de rencontrer des gens, club de photos, lecture, théâtre…Pour guérir de la dépression, il faut se bouger, l’enfermement et la solitude ce n’est jamais bon très longtemps, les médocs peuvent aider un peu, on m’a parlé du deroxat (nom francais) qui lutte contre le manque de motivation et diminue le stress, c’est mieux que le xanax parait-il.
Mais pour guérir il faut lutter en s’occupant.
Je suis arrivée en fin Janvier et je peux te dire que j’ai eu envie de rentrer en France plus d’une fois, j’ai vécu de gros moments dépressifs parce que mon compagnon a un travail et pas moi, mais à force de multiplier les projets et les sorties qui permettent de voir du monde ça va beaucoup mieux.
Et il faut souvent se rappeler pourquoi on est parti et ne pas oublier qu’on n’est pas prisonnière, que la France sera toujours là si un jour on veut y retourner. Bon courage!
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De Automne
C’était certainement un peu trop abrupt et maladroit de dire que c’est voué à l’échec car comme tu l’écris, tu vas mieux. Tu as peur de l’hiver qui vient, prépares toi à surmonter cette angoisse mais je ne pense pas qu’un psy puisse vraiment t’aider.
désolé mais je vis pas dans un monde de bisounours. je préfère la franchise.
quand je parlais d’échec, c’était en rapport à ‘aimer l’hiver’. elle est là depuis 4 ans et si elle a pas aimé chacun de ces hivers, ça va pas vraiment changer l’année suivante.
après, même si elle veut repartir un jour, je pense pas que ça sera un échec d’immigration. elle aura vécue une nouvelle expérience et si ça lui convient pas ça veut pas dire que c’était un échec.
mais son malaise est plus profond que juste ‘pas aimer l’hiver’.
il faut un suivi ou trouver un nouveau psychologue ou psychothérapeute avec qui elle serait plus à l’aise que l’autre qu’elle n’a pas aimé.
il faut pas se dire égoïste parce qu’on pense à soi. on est une épouse, une mère et il faudrait s’oublier? il faut aussi penser à soi.
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De Ricco
Hello Automne,
Cahouette cherche des conseils et du réconfort. Même si l’hiver est incontournable et que la déprime va revenir dans 6 mois, lui maintenir la tête sous l’eau ne va pas la réconforter. Il faut justement positiver la chose et être diplomate. 6 mois c’est amplement suffisant pour commencer un traiter son angoisse et avec le temps, elle y arrivera. Après comme tu le dis, 15 jours de soleil au milieu serait pas un mal.
Le psychologue n’est pas vraiment une solution, en revanche un psychiatre, qui lui est un vrai médecin, pourquoi pas.
Amicalement
PS: Tu es un peu trop franche pour une Québecoise, ton parisien de chum ne t’aurai pas un peu dépeins dessus??? 😛
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De manlysha
Je ne sais pas si je peux t’aider car je ne vis pas au Quebec. Dans mon cas en revenant en France après avoir quitté l’Australie que la dépression est arrivée. ( et peut être du à la distance, là bas j’avais carrément oublié la France).
Je te parle en connaissance de cause car j’ai fait trois dépressions, du coup j’ai été diagnostiqué unipolaire (enchaînement de dépression si non soigné) et je suis soignée non pas par un antidepresseur qui sert strictement à rien dans mon cas mais par un antiépileptique.
Bref j’arrete 3615 mylife pour te dire quil ne faut pas oublier que la dépression te fait voir ta vie au Quebec sous un filtre négatif. Tu serais en France, ca ne changerait pas. Au quebec tu es entourée par ton chéri et ton enfant. Puisse ta force dans cet amour et oblige toi à faire du sport (bien connu pour réduire l’anxiété et les symptômes de la dépression). Commence par te recréer un cercle social en faisant des activités et te faisant soigner medicalement.
Ensuite tu pourras à tete reposée réfléchir sur ce que tu veux vraiment faire. Pour l’hiver pourquoi pas faire de la luminothérapie comme les scandinaves. Tout ceci prend du temps pour se reconstruire mais tu verras la vie autrement une fois soignée.
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De veniziano
Parmi les activités que tu en pourras faire est le bénévolat, cela te permettera d’enrichir ton emploi du temps, participer à des activités qui peuvent apporter de l’aide aux personnes, faire la connaissance de gens et élargir ton cercle de connaissance, tout en ayant ce sentiment d’être un membre utile et positif dans une société, ce qui augmentera ta confiance en toi et de voir les choses autrement, j’imagine que cela est mieux que d’hiberner ou de se cloîtrer entre quatres mûrs pendant toute une saison.
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De Phtiba
Hello Automne,
Cahouette cherche des conseils et du réconfort. Même si l’hiver est incontournable et que la déprime va revenir dans 6 mois, lui maintenir la tête sous l’eau ne va pas la réconforter. Il faut justement positiver la chose et être diplomate. 6 mois c’est amplement suffisant pour commencer un traiter son angoisse et avec le temps, elle y arrivera. Après comme tu le dis, 15 jours de soleil au milieu serait pas un mal.
Le psychologue n’est pas vraiment une solution, en revanche un psychiatre, qui lui est un vrai médecin, pourquoi pas.
Amicalement
PS: Tu es un peu trop franche pour une Québecoise, ton parisien de chum ne t’aurai pas un peu dépeins dessus??? 😛
Ce n’est pas lui rendre service que d’aller dans ce sens. Je eejoins Automne, 4 hivers c’est assez pour s’avoir si c’est pour nous ou pas. Et non tu n’es pas egoiste Cahouete. Tu ne peux pas mettre ta vie entre () pendant 6 mois chaque année.
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De Automne
Hello Automne,
Cahouette cherche des conseils et du réconfort. Même si l’hiver est incontournable et que la déprime va revenir dans 6 mois, lui maintenir la tête sous l’eau ne va pas la réconforter. Il faut justement positiver la chose et être diplomate. 6 mois c’est amplement suffisant pour commencer un traiter son angoisse et avec le temps, elle y arrivera. Après comme tu le dis, 15 jours de soleil au milieu serait pas un mal.
Le psychologue n’est pas vraiment une solution, en revanche un psychiatre, qui lui est un vrai médecin, pourquoi pas.
Amicalement
PS: Tu es un peu trop franche pour une Québecoise, ton parisien de chum ne t’aurai pas un peu dépeins dessus??? :tongue:
elle a dit des conseils et des témoignages. j’ai pas lu qu’il fallait juste la réconforter ou lui dire juste des choses enrobé de sucre. se voiler la face ou faire comme si tout allait s’arranger n’est pas non plus une solution non?
j’ai été la première à lui conseiller la luminothérapie.
P.S : non, j’ai toujours été franche et directe. mon Parisien c’est plutôt l’inverse. comme quoi..
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De cahouette
Merci pour vos conseils et témoignages. Il est vraiment utile pour moi d’avoir des avis et des témoignages différents. Pour le bénévolat oui effectivement c’est une super idée mais j’en fait déjà plusieurs fois par semaine. Maintenant mon objectif n’était pas de créer un malaise dans la discussion.
Je prends vos témoignages et vos conseils qui me semblent très intéressants.
Maintenant Automne ce que je n’ai pas aimé dans ton premier message c’est que tu as dit VOUÉ À L’ÉCHEC.
Non je ne suis pas d’accord. Je ne cherchais pas un jugement. Comme tu disais dans un de tes messages mon problème ne s’arrête pas à l’hiver et tu as raison. Mais les mots que tu as employé ont été un peu durs. Je ne vis pas dans un monde de bisounours loin de là c’est juste que je cherche à m’en sortir et que le fait d’avoir des conseils extérieurs est toujours bon à prendre.
Pour le moment mon objectif est de rester au Québec car j’y trouve plus d’avantages que d’inconvénients. C’est pour cela que j’ai pris la décision de reprendre mes études et de faire enfin quelque chose que j’aime.
Même à l’époque lorsque je vivais en France je n’étais pas bien dans ma vie.
L’immigration et l’hiver n’ont fait qu’amplifier mes problèmes existants. Aujourd’hui j’ai vraiment la volonté de m’en sortir et je me sens la force d’y arriver, D’une part car je vais faire un métier que j’aime vraiment et d’autre part car je vais prendre les mesures pour enfin vivre au Québec et non lutter contre.
Je pense également que je vais me choisir un nouveau psy pour m’aider dans ce processus.
Je suis plus motivée et déterminée que jamais. Mais cette fois-ci et bien je vais faire les changements pour moi et non en fonction de ma famille.
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De Automne
je n’ai pas porté de jugement, juste simplement dit que quand on déteste une chose et qu’on en mange tous les jours, c’est comme évidant que ça peut pas rendre heureux.
maintenant, tant mieux si tu cherches des solutions pour t’en sortir c’est ça le plus important
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De SarahJade
Parmi les activités que tu en pourras faire est le bénévolat, cela te permettera d’enrichir ton emploi du temps, participer à des activités qui peuvent apporter de l’aide aux personnes, faire la connaissance de gens et élargir ton cercle de connaissance, tout en ayant ce sentiment d’être un membre utile et positif dans une société, ce qui augmentera ta confiance en toi et de voir les choses autrement, j’imagine que cela est mieux que d’hiberner ou de se cloîtrer entre quatres mûrs pendant toute une saison.
Pour aller dans le même sens tu peux aller consulter le site du 211. Je sais pas si on a le droit de mettre un lien ici :
http://www.211quebecregions.ca/fr/
Tu retrouveras tous les organismes communautaires de ta région selon tes besoins précis.
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De Ricco
Ne t’inquiètes pas nous ne sommes pas fâchés, nous avons des solutions différentes l’un qui est très franche et l’autre qui essaye d’arrondir les angles.
A l’arrivée c’est pour toi dans tous les cas… 🙂
Envoyé par l’application mobile Forum IC
Oui l’activité associative est tres répandu et permet de faire beaucoup de connaissances…
Envoyé par l’application mobile Forum IC
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De Lolitia
Merci pour ton témoignage touchant de sincérité cahouette. Comme tu le dis, le problème n’est pas seulement que tu n’aimes pas l’hiver, c’est bien plus que cela, il me semble que c’étaient des difficultés d’adaptation au départ qui t’ont conduite à un certain isolement (pas de travail, pas de contacts sociaux, etc..) qui s’est progressivement aggravé et l’hiver par dessus tout cela n’a pas aidé.
De plus y a des milliers d’immigrants au Canada qui ne doivent pas tous être des amoureux de l’hiver mais qui s’en sortent très bien, donc je pense que cela peut être surmonté, si les autres conditions (épanouissement familial, social et professionnel) sont réunies.
Les conseils de nos amis forumistes sont les bons, la dépression saisonnière doit être prise en charge par un spécialiste, et surtout des astuces comme la luminothérapie, des vacances au soleil pour couper l’hiver en deux, et surtout la multiplication des activités sociales et sportives pendant l’hiver peuvent fonctionner. Il faut puiser la force en toi pour te forcer à faire tout cela, et ce n’est pas évident.
Mais tu as l’air d’être sur la bonne voie avec tes nouveaux projets, je te souhaite beaucoup de courage!!
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De manlysha
Heureuse de lire que tu as plein de motivation. C’est justement ca qui va t’aider à sortir la tête de l’eau. Et en effet, tu dois te recentrer sur toi et ne pas te delaisser au profit des autres.
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De cahouette
Merci pour tous vos messages cela m’encourage beaucoup. Ça fait du bien de pouvoir vider son sac et se confier. Je suis toujours autant angoissée mais je veux m’en sortir et je vais mettre tout en oeuvre pour réussir ma vie que ça soit ici au Québec ou bien en France.
Premièrement je vais me choisir un bon thérapeute et ensuite continuer mon bénévolat et par la suite je reprendrai mes études.
Mon changement de carrière est aussi vraiment indispensable à mon bien être.
Cet été j’ai fait un très grand pas : je vais envoyer ma fille de 5 ans et demi en France et au Portugal chez ses grands parents. Mon dieu cela me fait peur mais mon chum et moi avons aussi besoin de nous retrouver.
De plus je vais aller faire un séjour de quelques semaines en France cet été pour aller chercher ma fille. Au programme France et Portugal, les amis, la famille, les racines.
Ah ça va me faire du bien la France me manque vraiment beaucoup.
J’aime le Québec mais ça ne sera jamais comme mon pays.
Bon vous pouvez constater que j’ai beaucoup de projets :)
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De Ricco
Effectivement, il te faut une max d’activités va t’occuper l’esprit et le focaliser loin des tes angoisses. Avec une aide et des amis pour te soutenir, ça devrait aller avec le temps.
En tout cas, je te souhaite bon courage et bonne guérison…
Envoyé par l’application mobile Forum IC
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De jerrygolay
Adopter un pays ça prend un certain temps quand même. C’est normal qu’au départ qu’on puisse ressentir un peu d’angoisse dû à de multiples facteurs comme la météo ou le manque de repères.
Avec le temps on fini souvent par trouver des accommodements et certaines « racines » vont commencer à pousser sur place.
Il existe toutes sortes de communautés immigrantes au Québec (y compris portugaise), fait que aller s’y replonger de temps à autres peut aussi aider un peu à se sentir davantage chez soi.
Dans une ville comme montreal il existe plusieurs endroits ou partager un piripiri ou une petite pâtisserie traditionnelle. Ce n’est au fond pas grand chose mais leur simple présence au Québec démontre qu’une partie du Portugal s’exporte plutôt bien ici.
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