Alors je me lance, ça fait plusieurs jours que je me pose la même question.
Es-ce que vous n’avez pas eu peur de tout perdre ?
Notre situation professionnelle est stable, car nous sommes fonctionnaire, notre salaire est bof et malheureusement il n’augmentera pas énorme.
Nous avons un appartement à nous et là je me pose cette question
Pourquoi tout plaquer pour tout recommencer ?
Alors, peut-être que je suis un peu déboussolé ou que j’ai peur de faire le grand saut.
Vous qui êtes ou avez immigrer, êtes-vous passer par des périodes d’incertitudes, es-ce que ces incertitudes vous ont encore plus motivées ?
Dites moi si c’est normal de se poser ce genre de question ?
Merci beaucoup pour vos commentaires .
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Ecrit par : Grominet 16-08 à 15:41
La procédure d’immigration est longue. Et pendant ce temps, on a le temps de se poser 1000 questions et surtout celles que tu te poses en ce moment. Tout le monde passe par ces périodes de doutes, d’inquiétude, de peur … mais au final tu feras le bon choix.
Maintenant, on ne peut pas te dire ce que tu dois penser et faire. Mais sache qu’on a qu’une vie. Arrête de te demander si c’est raisonnable ou si ça vaut le coup. Alors profite en, fonce et ne regarde pas en arriére. On ne regrette jamais d’avoir osé …
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Ecrit par : blicke 16-08 à 15:41
Hé ben dis donc, si tu as déjà peur de tout quitter à ton age C’est le moment au contraire en plus, tu es fonctionnaire donc tu as un super parachute … bien des personnes aimeraient être à ta place … je m’explique … en tant que fonctionnaire tu as accès à toute une panel de congé sans soldes … moi je travaillais pour EDF et bien j’ai pris un congé sabbatique comme ça si ça foire, je peux toujours rentrer en France et j’ai un boulot qui m’attend … rare sont les personnes qui ont cette chance !!! Alors fonce ! C’est une extraordinaire opportunité et une ouverture d’esprit que de vivre dans un autre pays … As tu déjà des enfants ??? Non ? et bien c’est encore plus facile de le faire maintenant … FONCE tu ne le regretteras pas ensuite … même si ça foire (et y’a pas de raison) tu pourras te dire que tu l’as fait … et non pas : « J’ai failli partir, j’ai eu la trouille et j’ai renoncé, je regrette maintenant »
Bon courage !
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Ecrit par : pams 16-08 à 16:06
ou si on doute…
Pendant un mois ca a été les gros doute, on arrete tout, on est pas si mal ici… etc
Et puis on a recu les csq… Et là impossible de tout abandonné, impossible d’écrire la lettre à l’ambassade qu’on arreter tout…
Et puis le choix s’est imposé et nous savons que nous allons partir…
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Ecrit par : maestro 16-08 à 16:15
Mon humble avis : si tu as une situation stable en France, un travail, un appart, une vie de famille heureuse, des amis, je ne vois pas du tout pourquoi tu veux immigrer, sauf si tu aime l’aventure; et là il faut assumer les conséquences de ton choix.
Peut être aussi que tu va tout reconstruire et en mieux au Canada, peut être que non, ne franchit pas le pas sans réflichir. Si c’est l’amélioration de ton niveau de vie que tu cherche, vaut mieux réflichir, mais si tu souhaite changer d’air et vivre autre chose, fonce.
Si c’est juste pour bouger offre toi des vacances au Québec, c’est pas plus mal.
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Ecrit par : dubeast 16-08 à 16:44
Salut, je pars dans 3 semaines et ne fais que « psychoter » aussi.
J’ai quitté un job correct (2500€ nets/mois) pour tenter l’aventure à Montréal. En plus j’ai une profession protégée, donc autant dire que pour carrière dans mon domaine à MTL ça va être très dur, très long (validation des diplômes, stage obligatoire, reprise d’études, exams), et très cher. Le Qc n’est pas un eldorado ou le paradis … Mais ça peut être le moyen de rebondir sur d’autres choses.
Faut juste que tu saches bien dans quoi tu t’engages :
– être prêt à se remettre en question en commençant bien souvent par des jobines ou au bas de l’échelle (ou pas selon ton secteur, ton relationnel, ton habileté à te placer)
– un système de santé défaillant, comparativement à la France
– un taux d’imposition aussi important voire plus élevé qu’en France (si c’est possible)
– l’investissement financier de l’installation, frais sur place pour vivre quelques mois (difficile à estimer tout dépend des circonstances) + droits + faux frais
Pour ma part, je suis assez conscient des risques, au pire je rentre en France (y a pas de honte 50% des Français rentrent au bout de 5 ans), sinon je vais faire un tour dans le reste du Canada (ROC), et au mieux je reste au Qc.
Tu devrais essayer de faire la balance (critères objectifs et subjectifs) entre ce que tu pourrais perdre et gagner. Voilà c’est toi qui vois …
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Ecrit par : Grominet 16-08 à 17:07
Je pense qu’au contraire, il ne faut pas s’amuser à essayer de comparer ou a trop réflechir. Certes, il faut savoir à quoi s’attendre, surtout si on est dans une catégorie d’emploi protégé (médecin, architecte …). Par contre, pas de soucis du côté de la restauration .
Si on se référe à la théorie de Maslow (psychologue 1908-1970) sur la motivation, on touche à ce qui est lié au besoin de sécurité (emploi garanti, appartement …). Par contre, jusqu’où tu ressens un sentiment d’accomplissement dans ta vie ? Je pense que la bonne question (si il y en a une ) est « Oseras-tu vivre cette aventure ? ». De vivre bien sûr les bons et les mauvais côtés ?
SOURCE : fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_…
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Ecrit par : Laurent 16-08 à 19:22
C’est un peu énorme comme chiffre. Je sais pas si tu te rend compte mais à ce rythme là selon ces chiffres, la communauté française de Montréal serait en voie d’extinction…
Nous avons souvent abordé ce sujet sur le forum, voici une réponse :
CITATION
Il y a peu de documentation à ce propos, selon une étude du MICC (ministère de l’immigration du Québec) le taux de rétention des immigrants Français est de 84 %. En effet, tous les 5 ans, tous les résidents du Québec (résidents permanents et Canadiens) doivent renouveler leur carte d’assurance maladie car elle arrive à expiration. Une étude basée sur ces données a pu révéler que les immigrants français arrivés entre 1986 et 1997 au Québec ont renouvelé à 84 % leure carte soleil de la RAMQ. Ce qui veut dire qu’ils étaient encore sur le territoire québécois. Le taux de rétention des immigrants Français est même semblable à ceux des autres pays comme ceux de l’Algérie, Chine, Maroc.
Il s’agit d’un chiffre qui s’intéresse donc aux Résidents permanents.
source : faq.immigrer.com/fiche4511
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Ecrit par : La Féline 16-08 à 20:53
Moi j’aimerais ajouter qu’il n’y a pas qu’au moment de faire le grand saut qu’on est dans une période de doute.
J’avais ce rêve, depuis plusieurs années, de vivre à l’étranger. Mon choix s’est finalement porté sur le Québec à cause de mon intérêt pour ce pays, mais aussi du fait que les francophones y sont demandés en grand nombre (on m’appelle, j’arrive ! ), avec ça et la barrière de la langue en moins, je me suis dit que ce serait plus facile que l’Angleterre ou les États-Unis. Et moi aussi j’ai longuement hésité avant de me lancer, mais comme on l’a déjà mentionné plus haut, quand on a autant de questions, il vaut mieux aller chercher soi-même les réponses plutôt que de laisser filer le temps et dire un jour : « j’ai toujours voulu vivre à l’étranger, mais je n’ai pas osé tenter l’aventure par peur de me planter… »
Donc, comme tout le monde, j’étais super excitée à l’idée de partir. Et le cousin qui vit aux États, qui me disaient lors de mes premiers mois d’immigration : « c’est normal que tu sois si euphorique; tout est nouveau, tu explores, tu découvres, etc… mais quand tu vas entrer dans ta routine (appartement, boulot, etc), tu vas commencer à t’ennuyer, le pays et la famille vont te manquer… »
Tu parles ! J’aime trop ma vie ici pour que celle que j’avais en France me manque… me disais-je. Bien j’avoue que depuis quelques semaines, je commence à changer d’avis et à me remettre en question. Oui, j’aime toujours ma vie ici. Je suis venue pour vivre autre chose, quelque chose de différent, et j’aime ce mode de vie. Mais c’est peut-être le fait d’entendre parler de certains évènements familiaux sans pouvoir y assister, d’avoir l’envie soudaine de se retrouver dans une ville à dimension « normale », avec des rues de « taille normale », des voitures de « taille normale », de se promener pieds nus sur une de ces longues plages de Normandie ou Bretagne, ou de dévaliser les magasins à Paris, qui me rendent nostalgique mais moi qui pensais passer le restant de ma vie ici (au lieu des 4 à 5 ans que choisissent la plupart des français), je commence à me demander combien de temps je tiendrai. Je ne regrette pas mon choix, du tout, et je ne considèrerai jamais cette expérience comme un échec quelqu’en soit la fin, mais est-ce la solitude qui prend de l’ampleur et me rappelle vers mes origines?
En tout cas, tout ça pour dire que, où que tu en sois dans tes démarches, il y aura toujours des périodes de doute. Il faut que tu pèses les pours et les contres, et c’est sûr que si la balance pèse trop du côté « je vais me rétamer à coup sûr » ou « je ne suis pas prêt à tout quitter », un temps supplémentaire de réfléxion s’impose. Toi seul fera le bon choix, personne ne va décider à ta place.
Alors bonne chance !
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Ecrit par : khutzeymateen 16-08 à 21:04
Lorqu’on est célibataire sans enfant et sans attache ( mon cas perso ) c’est plus facile pour sauter dans un avion et s’expatrier.
Par contre lorsqu’on est en famille……
Pour ma part je gagne autant qu’en France pour le même type de travail.
Le niveau d’imposition semble être le même peut-être un peu moins vu que c’est retenu à la source.
Attention : ne pas voir que le niveau d’imposition du Québec.
Dans es autres provinces la vie courante est plus chère sauf peut-être les Maritimes.
Je reviens de Vancouver, c’est 15-20% plus chère que Montréal.
Pour ce qui est de l’achat de logement dans les Laurentides on trouve des grandes baraques à 200000 $ environ ce qui est totalement impensable en France…..
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Ecrit par : Tartine 16-08 à 22:48
C’est normal de se poser des questions… moi j’ai réfléchi pendant 2 ans avant de me décider à partir, mais au moment où j’ai envoyé le dossier je savais que j’irais au bout de la démarche. Après, tout s’est enchaîné si vite que je n’ai pas eu le temps de paniquer… jusqu’au moment où je me suis retrouvée dans l’avion, et là je me suis vraiment dit que j’étais en train de faire la folie de ma vie!
Et maintenant je suis bien installée dans ma vie ici, j’ai un travail qui me plaît (et qui paie bien), je viens d’acheter un appartement… mais comme le dit La Féline, ça n’empêche pas d’avoir parfois des moments où on aimerait bien se retrouver plus près de la famille. C’est à chacun de prendre ses propres décisions, mais des fois il faut oser plutôt que de se passer son temps à se dire « si seulement » quelques années plus tard… Pour moi c’était en un sens plus facile: j’étais seule, je finissais tout juste mes études et c’était difficile de trouver un travail… donc pas grand-chose à perdre et tout à gagner!
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Ecrit par : babougne 17-08 à 5:12
salut
moi je suis dans le même etat que toi , fonctionnaire (tous les 2) une villa, deux enfants.. et pourtant….nous voulons offrir des chances plus vastes qu’ici..pour nos filles..
mais d’un cote j’ai dejà vecu pres de 3 ans a montreal et comme feline ben j’avais la nostalgie de tout, et cet aspect ou tout est grand et que je voulais du petit de nouveau pour m’y retrouver, et bien je l’ai vecu aussi…
je ne suis pas revenu pour ça…il y avait 15% de ça..mais bon, je suis revenue en france pour tout autre chose..et maintenat apres presque 10 ans et bien je veux y repartir ma famille ne plus….mais les doutes s’installent tres vite….
bonne chance dans tes choix…car c’est pas evident
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Ecrit par : alien 17-08 à 7:08
J’ai quitté la France il y a 8 ans pour le Maroc, j’ai bcp bcp stressé avant de partir et pourtant je quittais un boulot bof, et je partais avec mon chéri au soleil, alors … maintenant, 3 enfants plus tard, nous venons de déposer notre DCS, partir à nouveau oui parce que le Maroc correspondait à ce que nous avions besoin, maintenant les enfants grandissent, on stagne au niveau boulot et bien d’autre raisons encore, alors nous souhaitons partir. Le problème est qu’au bout de 8 ans j’ai changé, je ne suis plus chez moi en France, et je n’ai pas envie de rentrer en france.
Ayant déjà vécu ça, je sais que les 2 premières années sont terribles, car après l’installation vient la réflexion idiote je le conçois, » zut c’est pas comme chez moi », alors là deux attitudes, rien n’est bien car tout est différent de mon beau pays .. Et dans ce cas là c’est retour à la case départ, ou bien c’est différent, je suis un étranger dans ce pays, et bien tant mieux, je vais apprendre à m’acclimater, à comprendre comment ça marche !
Je pense que c’est d’autant plus difficile quand on émigre dans un pays francophone, on a du mal à comprendre qu’on est dans un pays étranger. C’est ce qui m’est arrivé, j’ai vraiment eu du mal, et puis j’ai compris que « eux » ne changerait pas et que c' »était à moi en tant qu’étrangère de faire cet effort.
Voilou la réflexion du jour..
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Ecrit par : mission.qc 17-08 à 8:29
Il est normale que tu es des périodes de doutes le contraire je pense est sucidaire
il est vrai que l on change pas d appartement ou de travail ; on change de culture , de façon de vivre; une des seules choses en commun ici c est la langue
mais il y a tellement de chose bien ici , tellement de paysage differents , tellement de personnes differentes que chacun peut y trouver sa place. le quebec est un metissage et toi aussi tu viens y mettre ta couleur.
j ai quitté un travail avec des avantages imcroyables pour un job pas super rémunéré, j ai laissé mes filles ( mais j ai obtenu quand meme plus de jours de gardes que si j etais rester en france ) et je peux te dire que des nuits sans dormir j en es eu mais au final tout le monde dit en sortir grandit de l experience.
en conclusion , laisse le temps faire et pense toujours a pourquoi un jour t as decidé d envoyer un dossier , c est cette nergie qu il faut garder en tete
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Ecrit par : ok’back 17-08 à 16:00
salut celini
tu sais, la difference entre un sage et un être simple, c’est que le sage se pose des questions et tourne la langue dans la bouche 1000 fois avant de répondre, il mesure la profondeur du l’eau avant de se jeter dedans, il apprend à nager avant d’utiliser un petit bateau.
ta question est la coeur de la logique, et ton experience avec la vie te donne la personalité de voir réaliste et ne prendre aucun décision sans avoir la tournée plusieurs fois dans la tête.
bref, il faut se demander avant tout pourquoi immigrer? c’est a dire même si la situation est bonne, pourquoi vous voulais immigrer? parce que c’est pas ça qui va vous retenir si vous avez de bonnes raisons pour immigrer, une fois que vous trouviez cette raison, a ce moment la penser à qu’est ce qui vous empêc he! et qu’est ce qui vous motive. à mon avis, prenez quelque jours de vaccances, allez y au canada et faites vous une découverte sur le champ.. comme on dis un voyage de prospection.. rencontez des gens et nottez tout, prennez même des séquances vidéo, filmer, prenez des photot, achetez des références et revenez en france et discuter ça bien calmement .. vous allez voir clair c’est sur.
et puis, même si vous allez au canada, c’est à dire avoir un visa, il ne faut pas tout abondonner en france, je veux dire, n’utiliser et ne consommer pas tous vos ressources et vos approvisions, gardez en pour qulconque situation.
bon courrage et bonne réflexion
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