De grizzli
Joliette: la meilleure ville québécoise pour faire des affaires
Classement de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante
Joliette se classe non seulement au premier rang québécois pour la ville la plus dynamique en matière d’entrepreneuriat, mais également au troisième rang des villes canadiennes, tout juste derrière Saskatoon en Saskatchewan et Grande-Prairie en Alberta.
Le palmarès établi par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante se base sur douze indicateurs comprenant des données statistiques, mais également des données plus subjectives provenant d’un sondage réalisé auprès des entreprises membres de la fédération à travers le Canada.
Ces informations publiées dans l’édition du 19 octobre du Financial Post ont causé une certaine surprise d’autant plus que trois autres villes québécoises figurent au top 10, soit Alma (6e), Victoriaville (7e) et Val-d’Or (9e). À titre de comparaison, signalons que la Ville de Montréal se classe au 88e rang et qu’aucune autre ville de Lanaudière ne figure dans les 100 premières positions.
Dans une entrevue au Financial post, Audrey Azoulay, une analyste de la FCEI se montre d’autant plus surprise du résultat obtenu par les villes québécoises, que les entreprises du Québec n’évoluent pas dans un climat fiscal très favorable. Elle ajoute que c’est probablement le plus mauvais au Canada, sinon en Amérique du Nord donnant pour exemple l’impôt sur les sociétés à 8% pour une petite entreprise qui représente le double de la moyenne provinciale.
Joliette se classe aussi bien en raison d’un grand nombre d’entreprises en démarrage, d’une plus grande confiance des entrepreneurs en l’avenir, d’un plus faible coût de l’administration locale et d’une sensibilisation plus importante des administrations municipales à l’égard des entreprises. Il est ici question des villes de Joliette et Notre-Dame-des-Prairies et de la municipalité de Saint-Charles-Borromée qui constituent l’agglomération joliettaine.
La performance de la région de Joliette témoigne également que la récession a moins frappé dans notre coin de pays qu’ailleurs au Canada.
On apprend notamment dans les données du sondage que 44% des petites et moyennes entreprises joliettaines s’attendent à une performance plus forte au cours de la prochaine année. Même que 35% d’entre elles prévoient augmenter leur niveau d’embauche à temps plein au cours de 2010.
http://www.financialpost.com/story.html?id=2118591
http://www.nationalpost.com/related/topics/story.html?id=2118593
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