Ouvrir un bed & breakfast, qu’en pensez-vous?
Ecrit par : celini 31-07 à 10:53
Lors de notre voyage au Québec, nous avons séjourné dans un bed and breakfast, dans la région d’Hébertville.
Comme nous sommes tous les deux dans la restauration, je me disais que ça pourrais être un bon compromis.
Es-ce facile d’en ouvrir un ?
Et est-ce que ça peut nous faire vivre à l’ année, car je me souviens que la dame chez qui nous étions, l’hiver, elle exerçait un autre travail ?
Que pensez-vous de cette activité ?
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Ecrit par : marmo 31-07 à 11:21
Je pense qu’un « Café Couette » ne peut représenter qu’un complément de revenu et non pas un revenu principal.
Nous en avons fréquenté quelques uns au Québec; on arrive tout de suite à faire la différence entre ceux qui font cette activité pour le plaisir de recevoir du monde et ceux qui ne le font que pour le pognon!
Bonne réflexion sur ton projet.
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Ecrit par : Zogu 31-07 à 11:38
Les marges de profit sont minimes pour les établissements de moins de 5 chambres. J’ai fait une étude de marché en 2003 car j’avais des plans dans ce sens. Je dirais que ça peut être une aventure intéressante pour un couple de retraités, ou comme second revenu familial.
Mon étude de marché supposait un B&B de 4 chambres, ouvert 7 mois par année (mai à novembre), avec un taux d’occupation moyen de 75% réparti sur la période. Le revenu net espéré était inférieur à 20 000$, ce qui nous a fait réfléchir un peu.
Si vous voulez vous lancer dans cette aventure, je vous recommanderait de vous installer dans une région où il y a déjà des B&B en quantités raisonnables. Cela peut sembler surprenant, mais la concurrence est assez faible entre les établissements; plutôt, la clientèle apprécie les régions où il y a du choix, ce qui donne un sentiment de sécurité (en cas de pépin dans un B&B, on peut se rabattre vers un 2e ou 3e choix).
Une chose, la clientèle est de plus en plus exigeante dans les régions déjà très touristiques; par exemple, dans le coeur des Laurentides les gens exigent souvent un spa, une masseuse à temps partiel, un petit-déjeûner « du terroir », un établissement qui offre aussi les soupers, etc. Cela met de la pression; certains propriétaires ont laissé tomber plutôt que de s’embarquer dans des investissements supplémentaires. Aussi, dans Charlevoix c’est déjà très saturé.
Faire oeuvre de pionnier n’est jamais facile, quoique certaines régions sont en croissance touristique actuellement: les Hautes-Laurentides au nord de Tremblant (tourisme d’aventure), la Mauricie, la Baie des Chaleurs, le Centre-du-Québec (avec l’agrotourisme), l’extrême sud-ouest de la Montérégie (agrotourisme encore), le Haut-Lanaudière. Une région à surveiller c’est la Baie des Chaleurs, qui présente un fort potentiel touristique encore mal exploité; c’est le secteur maritime le plus confortable du Québec (avec des plages et des petits villages).
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Ecrit par : Nicolas 31-07 à 15:06
En restauration saisonnière, je pencherai plus pour un bar laitier… une légende (?) dit que les gens qui tiennent un bar laitier travaillent 5 mois et passent le reste de l’année à Acapulco ou en Floride…
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Ecrit par : Zogu 31-07 à 15:22
Au village du Bic, il y a une auberge qui est organisée comme suit:
– 9 chambres
– 4 studios (« résidences de tourisme », avec cuisinière et frigo)
– un comptoir laitier
– un petit restaurant attenant, qui sert paninis et salades le midi seulement
Avec une formule comme cela, l’auberge est maintenant rentable, mais cela demande beaucoup plus de travail et de gestion de la part des propriétaires. Avant, elle était à peine rentable et n’offrait que 6 chambres.
www.aubergebic.qc.ca/
Si cela peut vous donner une idée d’entreprise qui fonctionne tout en offrant des prix très raisonnables…
Bonjour,
Est ce que quelque un a deja essayer d’ouvir un B&B dans les rocheuses, west of Canada?
je vis a Banff le problème ici c est surtout le prix et l état des maisons. extremement cher et souvent très vieux
Pour un 3 chambres ca peux aller jusqu’au Million de dollars !