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Parcs nationaux du Québec: par ici les grands espaces !
De la tente Huttopia aux chalets EXP, de lhébertisme aérien aux parcours ferrés, les parcs nationaux offrent des expériences vacances de plus en plus variées. Pour tous les goûts et toutes les générations !
18 juin. 2013 Gary Lawrence 0
Photo : SÉPAQ
Sur le lac Wapizagonke, dans le parc national de la Mauricie, un grand rabaska fend londe par un beau soir daoût. À son bord, 20 personnes pagaient ferme?: dun côté, une dizaine de Québécois pur sucre dérable?; de lautre, une dizaine de néo-Québécois.
«?Tous bavardaient gaiement et bruyamment lorsque, subitement, latmosphère a changé?: un castor a surgi de nulle part, le soleil a disparu et la brunante sest installée?», se rappelle Albert van Dijk, un gestionnaire du parc qui les accompagnait. «?Tout le groupe sest alors tu dun seul coup, comme si leffet apaisant de la nature avait opéré en même temps sur nous.?»
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La direction des parcs nationaux provinciaux et fédéraux a fait des efforts pour inciter les immigrants récents à fréquenter ces espaces et à bénéficier des bienfaits de la nature sauvage. Beaucoup viennent de grands centres urbains et nont pas grandi dans un milieu propice à la pratique du plein air.
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«?Il y a 100 ans, quand les parcs nationaux canadiens ont été créés, les visiteurs y venaient deux-mêmes, on navait quà leur offrir des services?», dit Alan Latourelle, directeur général de Parcs Canada. Aujourdhui, en raison de la diversité culturelle, il faut faire des études de marché, élaborer des stratégies de marketing et trouver des idées pour inciter les gens à les fréquenter.
Ainsi, depuis 2011, tout nouvel immigrant reçoit, lorsquil obtient sa citoyenneté, un laissez-passer qui lui permet daccéder gratuitement à tous les parcs nationaux fédéraux pendant un an. Et Parcs Canada organise des activités dinitiation au camping dun bout à lautre du pays en permanence dans certains de ses 44 parcs ou à loccasion en milieu urbain pour démystifier la pratique de cette activité. Lidée a trouvé écho à Parcs Ontario et à la Sépaq, qui gère les parcs nationaux québécois et qui vient dintroduire le programme Découverte camping, au parc dOka. Objectif avoué?: interpeller les communautés culturelles de la grande région de Mont-réal et les autres citadins curieux.
Car lurbanisation représente aussi un défi pour les parcs nationaux. «?À elles seules, les agglomérations de Mont-réal, Toronto et Vancouver regroupent 60 % de la population canadienne?», note Alan Latourelle. Et dans le vase clos urbain, les gens grandissent souvent coupés de la nature. Doù la nécessité de leur faciliter les choses pour aller prendre un bol dair.
À Montréal, le parc des Îles-de-Boucherville où lon inaugure un camping cet été est accessible en bus et en navette fluviale depuis lest de la ville, et on songe à le relier par bateau au centre-ville. À Toronto, on a mis sur pied lan dernier un projet-pilote dautocar reliant la Ville reine au parc de la Péninsule-Bruce, qui sépare le lac Huron de la baie Georgienne. Et dici quelques années, le premier parc national périurbain canadien, le parc de la Rouge, verra le jour non loin de la métropole du Canada. «?Six millions de personnes pourront sy rendre en transport en commun, en vélo ou en voiture, pour canoter, faire de la randonnée ou voir des artéfacts vieux de 10 000 ans qui témoignent de la présence autochtone?», dit Alan Latourelle.
suite et source : http://www.lactualite.com/societe/environnement/parcs-nationaux-du-quebec-par-ici-les-grands-espaces/
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