Petit bilan à presque 6 mois…
Ecrit par: manmanbis
Salut à tous,
Si je regarde derrière moi, je m’appercois que le temps est passé super vite.
Ben oui, cela fera 6 mois que je suis arrivée le 4 janvier.
Et ce sera le 4 janvier que je vais commencer un vrai travail, pas une jobbine.
J’ai apprécié les boulots fait jusqu’à présent, mais il ne payaient pas les factures mieux que ca !!!!!
Ce travail, je l’ai trouvé sur un site d’offre d’emploi via internet.
Des offres, j’en ai vu, j’ai postulé sur un certain nombres. Mais jamais de réponse, malgré des relances. Ou du négatif : pas d’expérience ici…
Le pire aura été lorsqu’une référence m’a planté un coup de poignard dans le dos.
C certain qu’à 6000 km de distance, on se dit que l’on peut se permettre pas mal de choses sans prendre trop de risque
Alors un conseil, partez en bon terme ( ce qui était le cas ) et demandez des références assez explicite sur papier pour qu’on ne téléphone pas en France !!!!
Je commencais à être complètement démoralisée. Cet épisode m’a anéantie pendant plusieurs jours.
Puis on reprend confiance, enfin on essaie.
C’est certain que la course au boulot est épuisante physiquement et moralement.
Mais il faut tenir bon et se dire que l’on est capable de décrocher ce boulot !
On a réussi une procédure, alors on est fort dans nos têtes. Le plus important, c de le savoir
Mais finalement, la chance a enfin sourit. Eh oui, il en faut aussi
Je vais devenir professeur de francais langue seconde pour des fonctionnaires du gouvernement et des particuliers. Waouuuuu ! Ca fait bizarre, moi qui ne connait rien à l’enseignement, et qui, en bonne francaise se fait doucement à l’idée que c possible. Et que l’enseignement peut être le fun pour le professeur et l’élève avec des méthodes appropriées
Il parait que pendant les cours on parle beaucoup avec les personnes ! C’est certain, ce job est fait pour moi
Ce qui est marrant, c’est que j’ai toujours le réflêxe de cliquer sur Emploi Québec
Jusqu’à présent, et comme beaucoup d’immigrants, mon gros point noir c’était le boulot. Ben maintenant, je pense qu’il n’y a plus de point noir. Peut-être pour le moment
Pour nous, le bilan est très positif.
Le Pappy a trouvé un job tout de suite. Il veut évoluer, mais maintenant, on sait qu’il peut prendre du temps pour trouver le super job dont il rêve.
On a trouvé une place dans une école privée pour notre tout petit, faute de place dans le public. Ce sera plus cher, mais il aura un enseignement équivalent à celui d’une maternelle. Je n’ai rien contre les CPE, mais n’ayant pas de place, je préfère que notre second puisse avoir comme la première. Quitte à payer, autant choisir !!!
Notre grande est super contente de son école et nous aussi. Même si elle va retourner au service de garde : on croise les doigts pour qu’elle mange
La famille ne nous manque pas trop.
Je les vois même plus qu’en Haute-Savoie, puisque l’éloignement à pousser mes parents à acheter une web cam et prendre une ADSL. comme quoi !!!!
C certains que cela fait plus bizarre pour les fêtes, mais on s’y habitue
Le temps des fêtes est vraiment super beau : les lumières, les décorations, les musiques…
Je suis vraiment impressionnée. C magique et j’en redemande.
Sinon, on a comme tout le monde refait un cercle d’amis autour de nous et créé notre petit réseaux de connaissances. Petit à petit, on fait notre nid.
Ben voilà, en bref, on ne regrette rien. Pas même les erreurs.
Le projet d’immigration a prit du temps, l’intégration nécessite autant de patience.
On a avancé à notre rythme, on s’est parfois planté dans nos choix et c’est formateur.
Voilà, pour ceux qui auront le courage d’aller jusqu’au bout, j’espère que cela vous aidera.
Sophie, apprentie immigrée et apprentie professeure
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