Plus de 70 % des diplômés des grandes écoles souhaitent quitter la Fra

De Laurent

Selon Le Monde, une très grande partie (plus de 70 %) des diplômés des grandes écoles souhaitent quitter la France en envisageant de ne plus y revenir.

Les intentions sont claires : ces jeunes, intelligents, bien formés, talentueux, ne croient plus à une éventuelle réussite dans leur pays.

Mme Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français à l’étranger (dont on ne soupçonnait même pas l’existence) considère quant à elle que “la jeunesse ne fuit pas la France (…) Ils partent en raison d’un désir d’enrichissement culturel”. La circonstance qu’ils vont s’enrichir ailleurs, qu’ils vont également créer des emplois, de l’activité – des richesses en somme – ailleurs n’a qu’une importance limitée. Elle précise enfin, en ce qui concerne ceux qui pourraient ne pas revenir, qu’ils gardent et entretiennent avec leur pays une relation étroite, réelle, intime”.

 

Tout va donc très bien dans le meilleur des mondes, nous dit Mme Pangloss, pardon Mme Conway-Mouret.

_{source : lyoncapitale.fr}

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De viboud

Madame la Ministre connait mal le sujet en effet. Les plus créatifs et les plus brillants de nos étudiants préfèrent, pour un certain nombre d’entre eux,  quitter la France pour des pays comme le Canada, l’Australie, l’Asie, voire les Etats Unis (quand ils peuvent). Les autres,  plus des 2/3, rêvent de devenir fonctionnaires ! (d’après les derniers sondages). Ceci dit, les employeurs français continuent, dans leur majorité, à ne pas faire confiance à nos jeunes (même les mieux formés et les plus diplômés) ; de plus l’emploi est rare et seuls ceux bénéficiant d’un important réseau trouvent un travail à peu près conforme à leur qualification. Les rémunérations sont également peu motivantes et l’écart entre un non diplômé qui débute et un qualifié n’est pas significatif (en raison de l’importance du SMIC français). C’est certes triste car un jeune français a coûté entre 100,000 et 150.000 euros à la France pour son cursus scolaire et qu’il ne « rend » pas ce qu’il a « reçu » mais on peut cependant  comprendre leurs choix.

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De alien1

Probablement le même pourcentage d’étudiants québécois vont aussi quitter le Québec avant qu’il n’implose sur lui-même. L’avenir n’est pas au Québec.

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De kuroczyd

Probablement le même pourcentage d’étudiants québécois vont aussi quitter le Québec avant qu’il n’implose sur lui-même. L’avenir n’est pas au Québec.

As tu des chiffres quelconques pour ce que tu avances?

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De Cèdre

Oui, l’envie de quitter le pays est presque devenu la norme. Je suis le premier à vouloir le faire. C’est triste, car j’aime mon pays, j’aime ma patrie malgré tout… aussi est-il nécessaire de tirer sur l’ambulance?

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De sophie.1940

Alors, dans un autre post..on dissait « je ne quitte pas la France, je vais au Canada »..NON..si je peux je quitte la France (en fait c’est fait)……..

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De dounet

La langue de bois des politiciens n’en finira jamais de m’étonner.

Il faudrait qu’ils sortent un peu la tête du sable et regardent les réalités en face.

« Ils partent en raison d’un désir d’enrichissement culturel », non mais allo quoi. Ce sont des problèmes de riches ça et une vision de quelqu’un qui est complètement en dehors des réalités. 

Les jeunes partent parce qu’ils n’ont pas de boulot et pas qu’en France d’ailleurs. Même phénomène en Espagne ou en Italie.

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De Tokith

La langue de bois c’est le signe du manque de courage. Nos politiciens la pratique avec un réel talent.

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