Quelles sont les vraies raisons de la volonté de recevoir des immigrants ?
Ecrit par: fredericfaure 7-07 à 4:46
je me pose la question depuis longtemps déjà,
quelle est ou sont les vrais raisons de la volonté du québec d’avoir des immigrants français et francophones?
Chacun ici n’est pas dans le secret des dieux. Nous ne savons pas quand les politiques québécois ont décidés d’encourager l’immigration francophone, quelles en étaient leurs différentes raisons donc j’aimerais avoir vos opinions
je ne crois pas à la philantropie, je pense plus à un besoin économique ou politique, qu’en pensez vous?
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Ecrit par: Nicoco LePetit 7-07 à 5:20
Ben Frédéric dans le reportage sur les immigrants français déçus, les représentants des autorités québécoises l’ont dit clairement :
1 – faire des enfants chez eux pour « ralentir le vieillissement » (il avait hésité à dire « rajeunir la population »).
2 – des Français parce que : même langue + société occidentale proche de leurs valeurs.
Au moins ça sentait pas la langue de bois
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Ecrit par: saxo 7-07 à 5:22
Pour moi, ce sont des raisons purement économiques, liées a un besoin de relations (économiques toujours) avec l’europe, pour se différencier du reste de l’amérique du nord.Et pour le Quebec, les raisons historiques et culturelles sont évidentes….
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Ecrit par: Passemots 7-07 à 6:38
Une des raisons pourquoi l’immigration francophone est privilégiée est la préservation de la langue française au Québec. Ce n’est pas la seule raison, mais celle-ci est primordiale à mon sens. Noyés dans une mer anglophone, les Québécois se doivent de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver leur langue.
C’est facile de voir de la discrimination partout. Par exemple, la Loi 101 a été critiquée et l’est encore parce qu’elle fait entre autre que les immigrants doivent obligatoirement envoyer leurs enfants dans une école francophone. Les immigrants ne sont pas les seuls touchés par cette loi. Les québécois de souche, ont la même obligation à moins qu’un des parents ait été scolarisé en anglais. De la même manière, certaines personnes qui n’ont pas la moindre idée de l’importance de protéger la langue française verront une forme de discrimination dans le fait que la connaissance du français soit un critère important dans l’étude des dossiers d’immmigration.
L’immigration n’est pas un DROIT mais un PRIVILÈGE et à ce titre, on doit répondre à certains critère pour y accéder n’en déplaise à plusieurs.
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Ecrit par: fredericfaure 7-07 à 7:07
Est ce que outre le fait de garder la langue française(ce que je cautionnes des 2 pieds) les penseurs québécois comptent sur les immigrants aussi pour préparer l’indépendance qui passera par un vote d’ici quelques années,
et le côté économique de tout ceci quel est-il? est-ce pour préparer les retraites des québécois, développer l’économie, améliorer et faire évoluer les relations euope/québéc, se séparer du roc ……..
Je ressens que d’un côté une volonté politique forte d’augmenter le nombre de visas, de promouvoir le québec pour attirer de nouveaux arrivants francophones et d’un autre un décallage dans la perception que peuvent avoir les personnes vivant au québec, dans la non-reconnaissance des diplômes par exemple…….
qu’en pense justement le peuple québécois?
quel est son sentiment, car une immigration massive et volontaire n’a rien d’annodin, cela va redessiner le paysage, ça va forcément passer par une phase de transition,d’adaptation, le mauditfranç…., j’en entends en parler encore aujourd’hui cette expresssion était d’actualité il y a quelques années, depuis les années ont passées et les générations changent et chacun évolue et s’adapte,
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Ecrit par: Passemots 7-07 à 8:05
La non reconnaissance des diplômes n’est pas uniquement réservée aux immigrants. Je me souviens, il y a quelques années, plusieurs étudiants qui avaient reçu une formation dans des institutions privées s’étaient fait refuser la reconnaissance de leur diplômes. Pourtant, ils avaient investi plusieurs milliers de dollars dans ces cours. Les écoles étaient enregistrées au Ministère de l’Éducation du Québec mais la formation qu’elles donnaient n’étaient pas reconnue par le ministère. Autrement dit, elles avaient la permission de former des personnes mais cette formation ne pouvait être reconnue comme équivalente d’une formation collégiale ou universitaire.
Je ne me souviens plus des institutions visées à l’époque mais plusieures étaient dans le domaine de la bureautique et de l’informatique. Peut-être que quelqu’un s’en souvient. Ces cas avaient été soulevés dans des émissions qui traitent de la protection du consommateur du type La facture et J.E.
Après avoir entendu les victimes de ces institutions, je comprends la frustration les immigrants qui voient l’équivalence de leur diplôme refusée.
En ce qui concerne la formation professionnelle dans les institutions privées ici au Québec, il faut s’assurer que les diplôme émis par l’institution dans laquelle on projette de s’inscrire sont reconnus par le MEC. Je parle pour le Québec ne sachant pas de quoi il en retourne ailleurs.
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Ecrit par: laurence 7-07 à 9:32
Bonjour,
Oui, les raisons linguistiques et économiques sont importantes. Besoin d’assurer la continuité de la langue française en Amérique du Nord et aussi de combler les manques de main d’oeuvre dans plusieurs secteurs et les pénuries à venir. Contrairement à bien des immigrations en Europe par exemple au cours des dernières décennies, surtout après-guerre, il s’agit d’une immigration basée sur la sélection des candidats selon leur profil, ainsi des immigrants déjà qualifiés et formés dans leur pays d’origine.
Mais au niveau politique, le Québec ne s’attend pas à faire des p’tits indépendantistes des nouveaux arrivants mais tout simplement qu’ils tentent de s’adapter à la réalité du Québec qui est en français en grande partie. C’est en alternance un gouvernement indépendantiste et non indépendantiste qui ont mis en place le même programme.
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Ecrit par: fredericfaure 7-07 à 12:12
passemot,
je compends bien que c’est pour tous ainsi, mais pourquoi?, j’ai lu récemment qu’un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n’est plus ingénieur alors qu’à l’inverse un ingénieur canadien arrivant en FRANCE peut travailler le lendemain
je comprend tout à fait que les connaissances acquises dans son pays d’origine ont besoin d’être réadaptées à une nouvelle habitude de vie, de consommation…… les lois sont différentes, la fiscalité aussi mais de là à ne pas reconnaître un diplôme il y a un fossé, qu’il y ait besoin d’une formation complémentaire ok, ça me fait penser que l’on veut bien engager des personnes diplômés mais sans payer le prix et en même temps sans reconnaissance de la compétence et/ou savoir
dans ce que tu dis sur les personnes ayant passés des diplômes reconnus par l’éducation québécoise et non au niveau du ministére, c’est bien ça? si c’est ça alors ça me fait un peu peur
Il y a une reflexion sur ces thémes du côté des décideurs québécois et c’est tant mieux, mais j’espére que c’est une question de temps et je compte sur la réactivité nord américaine pour faire avancer les choses
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Ecrit par: Zogu 7-07 à 12:22
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j’ai lu récemment qu’un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n’est plus ingénieur
Ce n’est pas tout à fait exact.
Certains ingénieurs français n’auront qu’à passer les examens d’admission à l’OIQ pour pouvoir exercer.
D’autres ne pourront jamais le faire.
C’est normal, la profession d’ingénieur au Québec est très différente de la profession d’ingénieur en France. Certains diplômes ne sont pas du tout équivalents.
Puisque les ingénieurs québécois ont dû faire leur CEGEP et 4 ans d’université, en plus de passer les examens d’entrée à l’OIQ… je ne vois pas pourquoi les ingénieurs étrangers auraient un traitement de faveur.
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Ecrit par: laurence 7-07 à 12:31
Bonjour,
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j’ai lu récemment qu’un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n’est plus ingénieur
Autre chose, pour les Québécois en France (contrairement aux autres membres de l’Europe) ce n’est pas facile de décrocher un contrat de travail et je ne parle même pas de la résidence, ce qui est encore plus difficile. Donc ça limite les problèmes d’équivalence puisqu’il y a des limites pour la possibilité de travailler.
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Ecrit par: fredericfaure 7-07 à 12:42
je ne parle pas de faveur j’essaie de comprendre pourquoi je devrai recommencer à zéro concernant mes connaissances, entre les adapter, les faire évoluer et dire tu ne sais rien il y un palier n’est-ce pas?
lorsqu’on emet un souhait d’immigration sur une typologie de population on met en place des solutions permettant de faciliter l’intégration de ces personnes, le nouvel arrivant ne peut pas tout amener, ce doit être un échange, non? le diplôme est un paramètre, il y en d’autres….
j’aimerais donc savoir ce qui est prévu, ce qui est dans les tuyaux, si le message du gouvernement est le même au niveau de la population, comment perçoivent-ils tout ceci…….
je suis tout à fait d’accord Laurence enfin presque car il n’y a pas cette demande d’immigration ici et dans les technologies de pointe en informatique notamment il y a pas mal de québécois
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Ecrit par: sarmisegetuza 7-07 à 12:48
Tout a fait d’accord avec Zogu!
De plus en plus je me rends compte que c’est essentiel que cette procédure existe, pour les mêmes raisons que Zogu vient de mentioner mais aussi parce que, comme je le disais il y a un petit moment, ca vous permet de voir de quoi ca retourne par ici, de revoir votre manière de travail qui n’est pas du tout la même qu’ailleurs, sur les autres continents, de vous mettre à jour tout bonement!
Nous sommes contents qu’ici c’est plus notre personalité qui prime que les diplômes, notre parcours professionnel, notre condition sociale…ben oui!
Mais il faut bien apprendre à connaitre le monde du travail d’ici!
Ce n’est pas parce qu’il est meilleur, mais parce qu’il est different!
Non, ce n’est pas le même francais, non ce n’est pas la même définition des choses même si la sémantique reste la même, non on ne peut pas superviser des québecois et travailler en concertation avec eux si on sait pas comment EUX il voient leur monde du travail et quels sont leur attentes.
Pis, une mise à jour de vos connaissances ca ne peut pas vous faire du mal…ici on ne prend rien pour acquis, à vie!
Oui, notre savoir faire est transférable…à condition que les autres nous écoutent!
Nos acquis sont valorifiables…mais aprés avoir pris connaissance…de leur connaissances ..qui sait, peut être que se sont les mêmes
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Ecrit par: JayJay 7-07 à 12:50
Il n’y a pratiquement aucune sélection à l’entrée en fac en France… qd je pense à tous les gens que j’ai rencontrés qui se prétendaient « ingénieurs »… MDR. C’est peut-être bien plus difficile et rigoureux au niveau du bac, mais, désolée, je sais que je ne vais pas me faire de copains, mais au niveau des fac sérieuses québécoises, elles sont, pour la plupart bien plus rigoureuses et exigentes (et contingentées) que les fac françaises. Et j’ai un copain français ingénieur d’une grande école (qui lui, a obtenu l’aval de l’OIQ sans problème) qui me le dit!!!
Pour info, la note moyenne au cégep pour une admission en école d’ingénierie, au Québec, c’est au moins 87%. Rigolez pas, c’est pas facile à obtenir qd on est dans la filière Sciences et maths.
Personnellement, pourtant bonne élève, j’ai dû faire un B.Sc. en sciences po avant d’être admise en fac de droit. Refusée à la sortie du cégep malgré un pas pire dossier.
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Ecrit par: totof06 7-07 à 13:00
Ce que tu écris m’étonne beaucoup… Un Québecois n’a pas le droit de travailler en France à moins d’avoir un profil introuvable en France (combler un poste publié depuis au moins 6 mois à l’ANPE, et pour lequel aucun francais n’a POSTULE). Et en ce moment, en informatique, il suffit de secouer un arbre pour que 10 ingénieurs en tombent (tu n’as qu’à voir le nombre d’informaticiens au chômage qui immigrent sur ce forum ).
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Ecrit par: Lizzie 7-07 à 13:06
eh oui, moi avec mon bac+2, j’ai postulé à un emploi dont le titre était « ingénieur d’études ». Eh bien on était une 15aine dont le cv a été sélectioné et j’ai eu l’emploi. J’ai donc eu le titre d' »Ingénieur d’études »..MDR, c’est vraiment du n’importe quoi
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Ecrit par: JayJay 7-07 à 13:08
TOUS les Québécois qui bossent dans le privé en France sont dans l’informatique. Ils sont, en grande partie, arrivés via une ex-entreprise canadienne qui a fait faillite, Cognicase (notamment) OU pendant la pénurie de main-d’oeuvre, avant 97. Ils ont obtenu un permis de travail via Cognicase et sont partis vers d’autres « cieux » ensuite. Je connais quelques uns des Québécois à Paris qui bossent justement en informatique, et certains d’entre eux y ont gagné le droit de résidence à cause d’une filiation (grand-père français etc.). J’en connais plusieurs qui travaillent illégalement (ce fut mon cas à une époque). C’est PAS faisable d’obtenir un permis de travail en France qd on est étranger venant de l’Amérique du Nord. J’ai essayé, sans succès, et on m’a demandé de m’occuper de ce dossier pour mes collègues nord-américains : la galère. Hors mariage, point de salut.
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Ecrit par: Zogu 7-07 à 13:11
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je ne parle pas de faveur j’essaie de comprendre pourquoi je devrai recommencer à zéro concernant mes connaissances
Un examen d’admission à un ordre professionnel, ce n’est pas « recommencer à zéro ». Tu fais ta demande, tu fais le mentorat (si nécessaire), tu étudies et tu passes l’examen. Bingo — te voilà ingénieur au Québec!!!
Et si ton diplôme n’a pas d’équivalence à l’OIQ et que tu ne peux pas prendre la « voie express » pour devenir membre de l’Ordre… eh bien, ça veut dire que tu n’as pas une scolarité suffisante (équivalent à CEGEP + 4 ans d’université). Dans ce cas, tu peux faire créditer ce que tu as fait, et prendre les formations qui te manquent. Mais personne ne va te faire de cadeau, ou compter une année d’études que tu n’as pas faite.
Et comme je l’ai dit, et comme l’a fait remarquer aussi JayJay, « ingénieur » ce n’est qu’un mot… et il n’a pas le même sens ici. Il ne définit pas les mêmes professions.
C’est très possible que votre diplôme d’ « INGÉNIEUR EN __X__ » soit équivalent ici en un diplôme de « __X__ », qui n’est pas ingénieur. Très bien. Personne ne va vous empêcher de travailler dans votre domaine pour autant!!!
Par exemple, certaines formations d’ingénieur en informatique, en France, sont moins longues que le « BACC en GÉNIE INFORMATIQUE » ici. Elles sont équivalentes à un « BACC EN INFORMATIQUE » (CEGEP + 3 ans d’université) et vous permettent de travailler comme informaticien (et non comme ingénieur).
Si c’est votre cas, pas de panique. Vous pouvez travailler comme informaticien. Vous pouvez faire partie de la FIQ, qui est une association professionnelle pour les travailleurs en informatique. Et vous pouvez peut-être obtenir la certification IPA (Informaticien Professionnel Agréé), si vous travaillez dans les processus d’affaires ou en consultation.
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Ecrit par: Zogu 7-07 à 13:12
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arrivés via une ex-entreprise canadienne qui a fait faillite, Cognicase
J’ai travaillé pour Cognicase en 1998-1999. Ils n’ont pas fait faillite, ils ont été rachetés par CGI, leur gros concurrent.
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Ecrit par: Lizzie 7-07 à 13:13
ma prof de Java à l’iut venait du Canada anglophone, elle avait vécu plus de 10 ans à Montréal et voulait immigrer en France. Apparemment « on a réussi à lui trouver un oncle-grand père-je ne sais quoi » anglais et elle a eu le droit de venir travailler en Europe sinon il aurait été très difficile pour elle de venir ici.
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Ecrit par: cam&leon 7-07 à 13:31
Dans tous les cas… nous sommes prévenus d’avance…
J’avoue être un peu étonnée de ta manière de tourner les choses fréderic : tu n’as même pas encore mis les pieds dans le monde du travail et des études au Québec et tu te permets déjà de dire « ça c bien, ça ça ne l’est pas ».
Personne ne nous oblige à partir au Québec, chacun le fait en connaissance de cause…
Je sais pertinemment qu’en partant je vais perdre la valeur ajoutée de mes diplômes car là bas j’ai TOUT à prouver. C bien simple, pour l’avoir vécu, en France les grandes entreprises t’ouvrent grands les bras du moment que tu sors d’une grande école… et pourtant du haut de ma petite expérience je peux affirmer que cela n’est pas gage de qualité.
Tout ça pour dire que le Québec a une franche politique d’immigration : il y a des plus, il y a des moins mais nous sommes libres de nos choix. La seule chose sur laquelle j’insiste c’est que qd on choisit une voie ce n’est pas pour la remettre en cause inlassablement…
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Ecrit par: JayJay 7-07 à 13:58
Zogu, Cognicase a « déposé le bilan » en France. Ils ont procédé à des licenciements « économiques » massifs, dont celui de ma meilleure amie en France, qu’ils ont licenciée « rétroactivement » pendant son congé de maternité… Ils étaient au bord de la faillite lorsqu’ils ont été rachetés par CGI (qui a fermé la succursale parisienne si je ne me trompe).
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Ecrit par: Zogu 7-07 à 14:06
Wow, moi qui croyais qu’ils étaient en bonne santé lors du rachat par CGI.
Est-ce que les problèmes financiers touchaient l’ensemble du groupe Cognicase, ou bien seulement les activités en France?
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Ecrit par: Redflag 7-07 à 14:08
Salut la gang,
Juste une petite rectification…
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Il n’y a pratiquement aucune sélection à l’entrée en fac en France… qd je pense à tous les gens que j’ai rencontrés qui se prétendaient « ingénieurs »… MDR. C’est peut-être bien plus difficile et rigoureux au niveau du bac, mais, désolée, je sais que je ne vais pas me faire de copains, mais au niveau des fac sérieuses québécoises, elles sont, pour la plupart bien plus rigoureuses et exigentes (et contingentées) que les fac françaises. Et j’ai un copain français ingénieur d’une grande école (qui lui, a obtenu l’aval de l’OIQ sans problème) qui me le dit!!!
Jay Jay, le systèmes français ne permet pas à quelqu’un entré en fac de devenir ingénieur (à de très rares exceptions près). Soit tu as mal compris, soit ta connaissance française ingénieur t’as raconté des conneries. Ce qui ne m’étonnerait pas car les ingénieurs français méprisent souvent les gens de la fac, car ils n’ont justement pas suivi le même parcours.
Aucune université française ne délivre un titre d’ingénieur. Il y a bien des « ingénieurs-maîtres » mais c’est une entourloupe bizarroïde. 99% des ingénieurs français doivent faire ce qu’on appelle des « classes préparatoires » (les fameuses math sup et math spé, 2 ans) aux « grandes écoles ». Les « grandes écoles » sont des écoles d’ingénieurs. La scolarité dure 3 années supplémentaires, ce qui fait 5 ans après le bac français.
L’accès aux classes prépa fait suite à une sélection impitoyable. Rares sont ceux qui font les deux ans de classes prépa en deux ans tellement c’est difficile. Donc il y a une sélection, et plutôt stringente !
Quant à la fac, la sélection se fait d’elle même, même si la non-sélection à l’entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l’effectif en moyenne ne passe pas dans l’année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat.
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Ecrit par: Zogu 7-07 à 14:47
Ah euh… alors pourquoi tous les français que j’ai rencontrés dans ma profession (informaticien) se disaient « ingénieur en informatique »??? D’ailleurs, aucun n’était membre de l’OIQ… sois dit en passant…
Abus de langage, ou titre très répandu???
Je n’arrive pas à me faire une idée précise sur ce qu’un ingénieur français est, exactement.
Ici, c’est pas difficile, l’Ingénieur québécois doit faire le TRONC COMMUN d’ingénierie (1 an), puis trois années d’études dans sa spécialité.
Le tronc commun inclut des cours jugés critiques à la profession d’ingénieur:
– cours sur la profession d’ingénieur (pratique, législation, tenue de cabinet)
– cours de santé et sécurité au travail
– cours de résistance des matériaux
– cours de mécanique
– cours de physique électrique / électronique
– cours de mathématiques pour ingénieur (calcul avancé)
– certification pour l’accès aux chantiers (« carte de casque jaune »!)
Et à la fin de ses études, il y a l’examen pour l’admission à l’Ordre.
(Mais il n’y a pas d’examen d’entrée ou de classement au tout début des études.)
Ce qui distingue un ingénieur diplômé et membre de l’Ordre, ce sont justement ces cours du tronc commun. Ceux qui étudient pour être spécialistes dans leur domaine, comme les informaticiens, les biologistes, les physiciens, les astronomes, etc., ne font pas ces cours du tronc commun et leur BACC dure 3 ans et non 4 ans.
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Ecrit par: oursonjoyeux 7-07 à 15:07
avoir des immigrants français est une volonté politique qui n’est le reflet d’aucun désir et d’aucune attente de la population québécoise.
cette volonté politique n’est assorti d’aucun effort pour aider à l’intégration les immigrants.
Les québécois ne vous attendent pas, ety ils n’ont pas besoin de vous, dites le vous bien. C’est à vous de vous faire votre trou.
Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte.
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Ecrit par: CessnaFlyer 7-07 à 15:16
A propos de l’accès aux études de 1er cycle, pour un français ayant le « bac », peut on postuler à l’université de suite ou alors il est conseillé de passer par le cegep puis ensuite accéder au baccalauréat?
Les critères de certains programmes 1er cycle qui ont retenu mon attention ne semblent pas très clairs. En fait le diplome qu’on obtient à la fin d’un cégep pourrait il s’apparenter à un Associate of Applied Science américain?
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Ecrit par: Redflag 7-07 à 15:28
Salut Zogu,
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Ah euh… alors pourquoi tous les français que j’ai rencontrés dans ma profession (informaticien) se disaient « ingénieur en informatique »???
Probablement que tu as rencontré des gens titulaires d’un diplôme « d’ingénieur-maître », délivré par les universités françaises ces dernières années au sein d’IUP ou Instituts Universitaires de Professionnalisation (4 années après le bac de français).
Cette formation, bien que de qualité je crois, n’EST PAS un diplôme d’ingénieur, comme ont tendance à croire leurs titulaires, et surtout à leur faire croire leurs professeurs (j’ai pu voir leur publicité quasi-mensongère dans divers salons étudiants…).
D’ailleurs, on ne comprend pas très bien l’existence de ces IUP, qui sont là pour « faire comme les ingénieurs » et constitue une 3 ème voie parallèle (!!!), cette fois à l’université (!!!!!!!), pour obtenir un diplôme supérieur qui n’est ni une maitrise ni un diplôme d’ingénieur. Alors on s’est carrément donné le double-titre ronflant d’ingénieur-maître, qui n’a en fait aucune valeur officielle.
Être titulaire d’une maîtrise ne donne d’ailleurs aucun titre en France.
Bref, la connerie française dans toute sa splendeur. Depuis, les maîtrises françaises doivent paraît-il s’allonger pour intégrer les DEA-DESS et faire 5 ans d’études comme en Amérique du Nord, et les IUP…. font de même ! Ces deux diplômes parallèles quasi-identiques (majeure partie des cours en commun !!) vont-ils persister ??? J’espère que non et que les IUP passeront à la poubelle !
Et pour rester dans le fil de discussion,
QUOTE
avoir des immigrants français est une volonté politique qui n’est le reflet d’aucun désir et d’aucune attente de la population québécoise.
Effectivement. Mais faudrait être niaiseux pour croire le contraire… Ou vraiment péter plus haut que l’trou…. hein
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Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte.
C’est parfois vrai. Les Québécois croient qu’en France, c’est le paradis
On peut dire qu’il rendent bien leurs rêves aux Français qui rêvent du Canada
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Ecrit par: Petit-Prince 7-07 à 15:54
QUOTE (oursonjoyeux @ 7-07 à 15:07)
avoir des immigrants français est une volonté politique qui n’est le reflet d’aucun désir et d’aucune attente de la population québécoise.
cette volonté politique n’est assorti d’aucun effort pour aider à l’intégration les immigrants.
Les québécois ne vous attendent pas, ety ils n’ont pas besoin de vous, dites le vous bien. C’est à vous de vous faire votre trou.
Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte.
Pas mal sombre comme vision !!! Mais c’est vrai, et comme le dit Red, il serait prétentieux et hors de propos de croire que les Québécois nous attendent ! Aucun étranger qui immigre dans un autre pays peut prétendre cela d’ailleurs ! … n’enfonçons pas trop de portes ouvertes !
Pour le reste, je trouve que les Québécois nous adorent… en tout cas, c’est ce que je ressens tous les jours et cela, même au travail ! … Ils sont curieux et même si ça ne me tente pas de parler de la France, ils vont me poser des questions. C’est fascinant !
Par contre, on découvre qu’on leur apporte tout de même quelque chose… Un de mes boss me disait à un 5 à 7 que j’apportais un nouveau regard sur la job et qu’il y avait des idées intéressantes à adapter… mais d’un autre côté, j’ai énormément appris d’eux-autres. De nouvelles méthodes de travail, plus efficaces et plus nord-américaines… Bref, on apporte des petites choses, mais des choses que l’on échange avec d’autres. C’est comme ça qu’il faut voir l’immigration. On apprend beaucoup et on apporte notre richesse intellectuelle et professionnelle. C’est passionnant !
Mais c’est faux de dire que nous sommes des extraterrestres. Ou alors, c’est peut-être que tu as du mal à t’adapter, car pour ma part, j’ai été très vite inclus dans le groupe et considéré comme leur égal. Peut-être que tu penseras différemment lorsque tu commenceras à travailler…
Maintenant, pour le sujet… je suis assez d’accord avec ce qui a été dit : une volonté de fortifier la francophonie, mais aussi un défi économique : le Canada a une trop forte croissance économique comparativement à sa démographie.
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Ecrit par: fredericfaure 7-07 à 16:36
j’ai bien fait de lancer ce sujet car vous avez en partie répondu à mes interragations, le diplôme n’a pas la même signiation outre manche, je m’en étais rendu compte quand j’habitais aux états-unis, c’est plutôt la personnalité et la capacité à me trompe-je? et je trouves bien plus reposant car c’est vrai qu’un diplôme ne résume pas la capacité à exercer ces connaissances théoriques et puis comme le dit un proverbe américain « don’t juge the book by his cover »
pour la 1ére je suis content de l’évolution de ma rubrique car j’ai appris en partie ce que je recherchais en l’ouvrant, s’il vous plaît, certains(peu) n’arrêtent pas de faire des remarques sur ceci ou cela ou pourquoi cette question, excusez nous de ne pas savoir et d’être assez idiot pour s’informer avant de décider,
ceci dit quand je dis qu’il y a un décallage entre la volonté politique et la perception des québécois par rapport à l’immigration, c’est que je le ressens, mais il est possible que je me trompes alors je ne demande pas mieux que de lire des idées la-dessus, moi je fais un constat d’aprés mes recherches mais il va évoluer, je sais le perception de l’immigration que nous avons ici et j’aimerais savoir comment la vivent le peuple québécois c’est tout!
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Ecrit par: Nicoco LePetit 7-07 à 16:38
QUOTE (Redflag @ 7-07 à 20:08)
Quant à la fac, la sélection se fait d’elle même, même si la non-sélection à l’entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l’effectif en moyenne ne passe pas dans l’année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat.
50% qui passent pas la première année c’est la sélection… est-on à 1 an près dans sa vie ?
Quant aux 20 qui ont un doctorat sur 1000 entrants… tout le monde a pas envie de faire un doctorat (moi j’ai arrêté à la maîtrise) et beaucoup de métiers s’exercent sans aller au doctorat
Enfin on va pas revenir à un autre débat… sinon je lâche mon Totof06 sur la foule
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Ecrit par: JayJay 7-07 à 19:57
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Jay Jay, le systèmes français ne permet pas à quelqu’un entré en fac de devenir ingénieur (à de très rares exceptions près)
Dans ma hâte de répondre (surf « illégal » du boulot… ), je suis passée du coq à l’âne dans ma tête mais ne suis pas arrivée à transmettre par écrit ma pensée… J’ai donc confondu fac et université.
En fait, ce que mon copain ingénieur disait, c’est que même sorti d’une grande école qui prétend faire du génie, ce n’est pas garanti qu’on ait affaire avec un « vrai » ingénieur. Le cas s’était posé lorsque nous avions reçu une candidature d’un soi-disant ingénieur informatique d’une Grande École de Belfort (pas sûre de la localisation). Mon boss m’avait demandé de faire des recherches pour savoir si sa candidature était « sérieuse » et mon pote français m’avait dit que son école n’était pas reconnue comme formant des ingénieurs pouvant être reconnus comme tels en Am du Nord.
Ce que je ne comprends pas, c’est que j’ai une amie ingénieure aéronautique de formation (de Toulouse!) qui a fait les prépa, et elle nous disait justement cette semaine à d’autres copines et à moi qu’elle déconseillait fortement la prépa. Serait-il donc possible de devenir ingénieure (au sens où on l’entend au Qc) sans prépa? Je m’y perds.
Zogu, les filiales européennes de Cognicase ont été abandonnées par Cognicase en 2002 je crois bien. Ma copine a été licenciée pendant son congé de maternité au début de 2002 – il faut le faire quand même. Pour faire un licenciement sans raison (même pas de raison économique) pendant un congé de maternité, en France, faut vraiment avoir du front tout le tour de la tête! CGI a fait une OPA sur Cognicase, dont la santé financière (y compris au Canada) était lamentable à ce moment (pertes de plusieurs centaines de millions de dollars). CGI est implantée en France, mais à ma connaissance, elle n’a pas ré-embauché les employés de Cognicase. Du moins pas ma copine qui, depuis, n’a pas retrouvé d’emploi et supplie son homme de rentrer au Québec! Elle a une maîtrise en informatique… et devinez quoi? ses compétences sont à peine considérées en France, malgré sa maîtrise et ses 10 ans d’expérience!!! Elle s’est fait dire par un employeur, un jour : « Je ne peux pas vous embaucher, madame, vos compétences dépassent celles de votre chef et ça ne marcherait pas ».
Je ne veux pas avoir l’air de dire « fermez vos yeules », mais on parle beaucoup des Français qui ont de la misère niveau boulot au Québec, mais très peu des Québécois qui ont de la misère niveau boulot en France… Non mais tant qu’à critiquer, critiquons des deux bords…
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Ecrit par: JayJay 7-07 à 21:57
Pour en revenir à la question initiale, je ne suis pas sûre qu’il ne soit pas question de « philantropie » parfois dans la politique d’immigration. Le Canada accepte un nombre phénoménal de réfugiés (certes, il en refuse également beaucoup). Aucun pays ne se compare à ça dans le monde. Pour l’immigration de travailleurs, il s’agit évidemment de combler un besoin en main-d’oeuvre. Le hic, c’est qu’il y a souvent un décalage entre les besoins réels du marché, et les critères de sélection du MICC. Un gouvernement c’est gros, et avant que les études nécessaires soient faites, les besoins identifiés, et l’orientation d’un autre ministère modifiée, ça prend ben, ben, ben du temps.
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Ecrit par: peanut 7-07 à 22:13
eh ben mon ti nourson… ça n’a pas l’air d’aller fort là!
euh…mais ce que tu dis est vrai en partie…
c’est surtout les instances gouvernementales qui insistent sur l’importance de l’immigration(surtout francophone)…mais dans la vie de tous les jours, on s’en fout un peu nous…
Avant de connaître mon chum français, je n’étais pas vraiment au courant de l’importance de l’immigration francophone… et comme dit petit prince, on est toujours agréablement surpris que vous ayez tout quitté pour le québec…
euh…quand tu parles qu’il n’y a aucun effort d’aide à l’intégration pour les immigrants, tu veux dire quoi??? Le MICC vous informe bcp il me semble et il a des associatons pour les immigrants aussi…
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Ecrit par: Petit-Prince 7-07 à 22:18
QUOTE (Redflag @ 7-07 à 20:08)
Quant à la fac, la sélection se fait d’elle même, même si la non-sélection à l’entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l’effectif en moyenne ne passe pas dans l’année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat.
50% qui passent pas la première année c’est la sélection… est-on à 1 an près dans sa vie ?
Quant aux 20 qui ont un doctorat sur 1000 entrants… tout le monde a pas envie de faire un doctorat (moi j’ai arrêté à la maîtrise) et beaucoup de métiers s’exercent sans aller au doctorat
Enfin on va pas revenir à un autre débat… sinon je lâche mon Totof06 sur la foule
Je pense que Red voulait dire 50% des étudiants qui sortent de la fac sans diplômes… en tout cas, ce sont les statistiques que j’ai de mon côté. 50% après 3 à 5 ans (avec les dérogations), 5 ans de perdus… sortir de la fac à 23/25 ans sans rien, hum…
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Ecrit par: Redflag 7-07 à 22:59
Salut la gang,
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Quant à la fac, la sélection se fait d’elle même, même si la non-sélection à l’entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l’effectif en moyenne ne passe pas dans l’année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat.
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Je pense que Red voulait dire 50% des étudiants qui sortent de la fac sans diplômes…
Eh non, pas en sciences ! Dans mon domaine, sciences biologiques à Toulouse III, on était 2000 en 1ère année, 500 en 2ème année, 250 en licence, 125 en maîtrise, moins de 60 dans 3 DEA et au final 20 faisaient un doctorat (12 bourses ministère + 8 autres bourses).
La difficulté des examens était je crois le principal crible de sélection. Où ont échoué les 50% recalés chaque année, je me le demande encore… Bon y’en a quand même qui ont fini par avoir leur DEUG en 4 ans (super !), leur licence ou leur maîtrise en 6 ans…
Pour Zogu : le « tronc commun » français des ingénieurs est représenté par les classes prépa = 2 ans à ne faire que de la physique et des maths + des « sciences de l’ingénieur », du matin 8h jusqu’à minuit au minimum. De l’informatique également en option. En 2ème année c’est uniquement Math et physique. Il y a aussi des filières prépa orientées physique/chimie et physique/technologie. Après ce tronc commun, l’étudiant doit réussir un concours d’entrée pour chaque école d’ingénieur à laquelle il a postulé. Et c’est reparti pour 3 années, nettement plus spécialisées.
Pour CessnaFlyer, c’est aux universités où tu veux t’inscrire de juger ton dossier, mais tu as de bonnes chances d’être admis pour commencer un baccalauréat de 3 ans (équivalent licence française).
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Ecrit par: Passemots 8-07 à 2:02
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dans ce que tu dis sur les personnes ayant passés des diplômes reconnus par l’éducation québécoise et non au niveau du ministére, c’est bien ça? si c’est ça alors ça me fait un peu peur
Tu n’as vraiment pas bien compris. Je disais que certaines écoles ont un permis d’enseigner mais la formation qu’elles donnent ne peut être reconnue comme équivalente à une formation collégiale (cégep) ou universitaire.
Avoir le droit d’enseigner est une chose. Que son programme d’études soit approuvé en est une autre. Certaines écoles de formation professionnelle privées mettent en gros dans leur publicité leur numéro de permis d’enseignement. Cependant, celles-ci se gardent de dire que les programmes d’études qu’elles offrent ne correspondent pas aux exigences de diplômation gouvernementales.
Contrairement à ce que tu exprimes, le gouvernement juge que ces programmes d’études ne couvrent pas totalement la matière que l’étudiant devrait voir ou tout simplement que le niveau de l’enseignement est inférieur aux normes.
Moi ça me rassure que le gouvernement ait son mot à dire dans ce qui s’enseigne au privé. C’est pas parce que tu paies le gros prix que les cours sont nécessairement d’un meilleur niveau. Heureusement Il s’agit d’une minorité d’écoles. De toutes manière, lorsqu’on s’inscrit à des cours, peu importe le domaine, on doit s’assurer que la formation est reconnue par le ministère de l’éducation et demander à voir les preuves. Un permis d’enseigner ne suffit pas, tout le monde ne suit pas un cours dans le but d’avoir un diplôme officiel. Il y en a qui suivent des cours pour leur culture personnelle, d’autres des cours d’appoint dans leur domaine sans pour autant avoir besoin que celui-ci soit reconnu par le ministère de l’éducation. Par exemple, certaines compagnies donnent des formations à leurs employés, formations qui même si parfois elles sont obligatoires, ne mèment à aucun diplôme et ne peuv… (texte tronqué)
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