Pendant 2 semaines à Montréal, ton mari peut :
– Eventuellement emporter plusieurs CV en anglais et français . Contacter les boîtes qui l’intéressent de la manière suivante :
une fois que l’on tombe sur le standard de l’entreprise, il faut demander le responsable du domaine dans lequel on a le plus de chances de travailler. Par exemple : dire « je voudrai parler au responsable du service Y ». Si la standardiste demande pourquoi. Il faut lui répondre par un terme technique qu’elle ne comprendra pas. Une fois ce barrage passé, il y 3 possibilités : soit le responsable est disponible et accepte un rendez-vous (on peut toujours rêver …). Soit il n’a pas le temps, suggérez lui de prendre 2 minutes pour remettre le CV en main propres. Soit il est vraiment indisponible, demandez lui alors son adresse au bureau afin de court_circuiter la direction des ressources humaines (qui ne fait jamais son travail comme partout). Hélas, il existe souvent une dernière possibilité, c’est de tomber sur une boîte vocale, alors il faut réessayer et être patient.
– Visite des quartiers de la ville de Montréal (la meilleure solution en avril est de louer un vélo). Il est conseillé de repérer les quartiers proches des métros ou bien des grandes lignes de bus.
– Aller manger une poutine, après au moins deux heures de vélo pour être sur de la digérer.
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Écrit par Hervé le 19 Mars 2001
Salut,
moi j’avais fait la même chose il y a deux ans. Je suis venu au Québec parce que je ne connaissais la province que par les livres et la télé.
Pas facile de répondre à ta question, que veut-il chercher exactement ? vous parlz d’organisme, lesquels ?
Je pense que avant de voir certains organismes, il est préférable de rencontrer des gens de sa profession, pour connaître le milieu du travail, les perspectives d’emploi, il faut faire du porte à porte et rencontrer les ressources humaines, c’est ce que j’avais fait, et personne ne vous mettra à la porte ! A moins qu’il ne compte pas travailler…
Si les organismes sont les administrations, alors de ce côté il n’y a rien à craindre : tout est bien organisé pour le permi de conduire, l’assurance sociale, etc… Un dossier complet est remis par le gouvernement du Québec lors de l’admission au visa, plus une rencontre avec un agent du MICC à votre arrivée sur le territoire, avec les adresses, les papiers à fournir, etc.
Pour ce qui est du logement, parcontre faut se débrouiller, faire les petites annonces et téléphoner le jour même de la sortie du journal, ça part très vite.
Pour plus de renseignements ou si je ne réponds pas à la queston, repostez un message.
Hervé
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Écrit par Emmanuelle le 20 Mars 2001
Bonjour !
Je pense que c’est une excellente idée de partir quelques jours en avant-coureur. Outre les contacts professionnels à prendre, qui sont évidemment très importants, je conseillerais de repérer des choses toutes bêtes comme les prix de l’alimentation, aller voir quelques concessionnaires pour évaluer le coût d’une voiture, passer dans un magasin de meubles, etc. On est déjà beaucoup plus serein pour partir quand on peut évaluer avec réalisme le budget du premier mois !
Pour le logement, c’est bien sûr délicat de faire ça en avance. Cependant, on peut toujours collecter les annonces immobilières et se rendre dans les quartiers dont les prix sont raisonnables, pour voir si on les apprécie. C’est ce que j’ai fait lors de mon dernier voyage à Vancouver et j’ai trouvé 3 ou 4 quartiers dans lesquels je chercherai en priorité à me loger. Le choix final dépendra des disponibilités à ce moment-là et de l’emplacement de mon futur emploi.
J’espère que ce séjour permettra à ton mari de lever ses dernières appréhensions. C’est une aventure importante que d’émigrer et il faut que tout le monde y trouve son compte. Bon courage 🙂
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