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Taux de scolarité des Canadiens, 1 er de l’OCDE

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Laurent
5-03- à 14:38
CITATION
Les Canadiens font de bons étudiants

La Presse canadienne
Édition du mercredi 05 mars 2008

Ottawa — Les Canadiens sont de plus en plus instruits et le pays se classe désormais au premier rang parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) pour le taux de scolarité postsecondaire, a révélé hier Statistique Canada.

D’après les données du recensement de 2006, six sur 10 adultes canadiens de 25 à 64 ans ont appris un métier ou complété des études collégiales ou universitaires, tandis que 15 % — surtout des hommes — n’ont pas obtenu leur diplôme d’études secondaires.

Selon Statistique Canada, les plus jeunes sont en grande partie responsables de ce résultat susceptible de faire l’envie aux États-Unis. En effet, parmi les Canadiens de 25 à 34 ans, environ 23 % ont fait un cours collégial et 29 % détiennent un diplôme universitaire. Ces pourcentages sont inférieurs à 20 % chez les 55 à 64 ans.

Les immigrants récents, qui ont un taux de diplomation postsecondaire deux fois plus élevé que le reste de la population, contribuent aussi à ce progrès, tout comme les femmes. Au Canada, elles sont plus nombreuses que les hommes sur les bancs d’école depuis plusieurs années et cela se reflète désormais dans les statistiques.

Ainsi, le tiers des femmes de 25 à 34 ans et le quart des hommes du même âge détiennent un diplôme universitaire, soulignent les analystes de Statistique Canada. Les jeunes vont non seulement à l’école plus longtemps que leurs parents, mais ils choisissent aussi des métiers différents. À peine un jeune Canadien sur dix a un métier, comparativement à 13 % des personnes de 55 à 64 ans.

La mécanique et la réparation sont moins répandues qu’avant, mais les certificats en services personnels et culinaires se multiplient. À l’université, les formations les plus populaires sont désormais celles reliées au commerce, à la gestion et au marketing.

Québec

Au Québec, 18 % de la population adulte âgée de 25 à 64 ans avait un certificat d’une école de métiers en 2006. C’est la plus forte proportion au Canada. Environ 21 % des Québécois adultes avaient un grade universitaire en 2006, et près de 21 % avaient un diplôme d’études secondaires. Toutefois, 17 % n’avaient pas de diplôme d’études secondaires.

La grande majorité (94 %) de la population adulte qui a étudié au Québec vivait toujours dans la province en 2006, soit la plus importante proportion de personnes demeurant dans la province ou le territoire où elles ont étudié au Canada.

source : http://www.ledevoir.com/2008/03/05/178983.htm
Référence pour létude
http://www12.statcan.ca/francais/census06/…-XIF2006001.pdf

grizzli
5-03 à 15:26
on peut toujours et encore faire dire a peu pres ce qu’on veut a des chiffres et aussi
car trop d’universitaire / collégiales tue, l’universitaire / collégiales.

vont-ils faire la même connerie qu’en france… ?
80% d’une classe d’âge a avoir le BAC (DEC au quebec)

ca va servir à quoi ?
ca va donnner des diplomes / diplomés au rabais ?

et est ce que tout le monde a les capacités d’avoir un DEC ou plus, je n’en suis pas sur
d’ailleur est ce que tout le monde en veux un ?
et est ce que la société dans la quel on vie a besoin d’un tel nombres de bollé ?

j’ai toujours pensé et je penserais toujours qu’il est plus interresant d’avoir un bon DEP et ASP plutot qu’un DEC ou BACC pourri.
mais peu de gens pense comme moi.

quand on sera rendu a passer sa technique en livraison de pizza on aura l’air malin.

je ne trouve plus un article de hier, mais il indiquait aussi que depuis 2001, plus de 50% de immigrant au canada (ou quebec je ne sais plus) avait au minimum un diplome universitaire.

ca va etre le fun quand il n’y aura plus personnes pour travailler avec ses mains…

Angela
5-03 à 15:45
Ta réflexion, l’Ours, montre bien que l’OCDE a une conception de la scolarité euro-centrée. En Amérique, on fait le lien entre les études et la productivité. D’où l’importance des études de type DEP et DEC, tout aussi rentables que les Bac, licences et autres mastères sur le marché du travail américain. Mia je crois aussi que cette nouvelle est bonne dans la mesure où l’économie est en train de passer de la production des biens à la production des services et des savoirs. On aura autant besoin de bras que de cerveaux.

O’Hana
5-03 à 17:40
CITATION(grizzli @ 5-03-2008 à 14:26)
j’ai toujours pensé et je penserais toujours qu’il est plus interresant d’avoir un bon DEP et ASP plutot qu’un DEC ou BACC pourri. mais peu de gens pense comme moi.

Ça dépend des besoins du marché du travail. Et ça dépend aussi de quelle école on veut, Grizzli.

La formation professionnelle et technique redevient attractive actuellement parce que sur le plan macro, il y a beaucoup de départs à la retraite à venir. Et inversement, je pourrais te répliquer qu’il vaut mieux avoir un bonne formation universitaire (médecine, physiothérapie, actuaire) qu’un DEP pourri (coiffure, esthétique).

Plutôt que de favoriser un ordre d’enseignement plus qu’un autre, je privilégie pour ma part une plus grande perméabilité entre les ordres d’enseignement : quand on a un DEP, pouvoir faire un retour aux études au cégep plus facilement et même chose du cégep vers l’université. Et ça, c’est le mandat plus particulier de l’éducation aux adultes dont la réforme se fait toujours attendre.

Ça a l’avantage de ne pas enfermer la personne dans un diplôme en la démotivant dans son désir de retour aux études avec plusieurs obstacles administratifs à surmonter mais de la soutenir dans son objectif de formation continue en proposant une éducation publique plus souple d’accès.

Les choses se bougent déjà avec les passerelles de plus en plus nombreuses entre les techniques collégiales et les bacc. Je reste par contre plus réservé sur la possibilité toute récente d’entrer au cégep sans avoir fini son secondaire V (avec six unités ou moins à aller chercher) et surtout sur la possibilité d’obtenir l’équivalent d’un DEC sans mention.

– O’Hana –

grizzli
5-03 à 20:55
CITATION(O @ 5-03 à 16:40)
CITATION(grizzli @ 5-03 à 14:26)
j’ai toujours pensé et je penserais toujours qu’il est plus interresant d’avoir un bon DEP et ASP plutot qu’un DEC ou BACC pourri. mais peu de gens pense comme moi.

Ça dépend des besoins du marché du travail. Et ça dépend aussi de quelle école on veut, Grizzli.
La formation professionnelle et technique redevient attractive actuellement parce que sur le plan macro, il y a beaucoup de départs à la retraite à venir.
Et inversement, je pourrais te répliquer qu’il vaut mieux avoir un bonne formation universitaire (médecine, physiothérapie, actuaire) qu’un DEP pourri (coiffure, esthétique).
Plutôt que de favoriser un ordre d’enseignement plus qu’un autre, je privilégie pour ma part une plus grande perméabilité entre les ordres d’enseignement : quand on a un DEP, pouvoir faire un retour aux études au cégep plus facilement et même chose du cégep vers l’université. Et ça, c’est le mandat plus particulier de l’éducation aux adultes dont la réforme se fait toujours attendre.Ça a l’avantage de ne pas enfermer la personne dans un diplôme en la démotivant dans son désir de retour aux études avec plusieurs obstacles administratifs à surmonter mais de la soutenir dans son objectif de formation continue en proposant une éducation publique plus souple d’accès. Les choses se bougent déjà avec les passerelles de plus en plus nombreuses entre les techniques collégiales et les bacc.
Je reste par contre plus réservé sur la possibilité toute récente d’entrer au cégep sans avoir fini son secondaire V (avec six unités ou moins à aller chercher) et surtout sur la possibilité d’obtenir l’équivalent d’un DEC sans mention.
– O’Hana –

la formation professionnelle et technique deviens peut-être PLUS attractive en ce moment a cause des nombreux départ en retraite, mais elle a toujours été attractive et pourvoyeuse de nombreux emploi bien renumeré. il est certain qu’un certain nombre d’ajustement on été et seront encore effectués a cause de ce qui est communément appelé « la mondialisation», mais tout ses métiers technique ne disparaîtrons pas, a moins qu’un jour cela reviens moins cher de faire venir son plombier de chine par avion pour réparer sa fuite dans la SDB, mais la on aura plus qu’a aller se pendre!
oui, mais ça c’est une lapalissade. alors que le contraire (mon exemple) n’est pas évident pour tout le monde. deplus dans l’article on se pete les bretelles d’avoir plein d’universitaires pas d’avoir plein de gens avec un DEP.
tout a fait d’accord avec toi, cependant avant de venir ici je pensais le Québec plus avancé dans ce domaine que la France, alors que finalement il semblerait que les 2 pays en sont au même point. je ne dit pas ça en l’air, je le compare avec mon expérience perso qui bien sur n’est pas valable pour tout le monde; mais dans mon cas perso, j’ai voulu refaire un formation mais a date je ne trouve pas de solution, pas qu’il n’y ai pas de formation disponible, non non au contraire j’en ai trouver un bon nombre qui irais bien dans mes plans, mais la plupart des formations sont de jour, a plein temps ( oui mais je bosse et je gagne ma vie quand ? ) ou alors de soir… enfin 15h si on peut appeler ça la soir !!! ou alors du vrai soir genre 19h mais alors seulement a montreal… c’est bien de vouloir garder les gens en région, mais il faut alors aussi leur fournir les services dont ils on besoin !!!
a choisir je préférerais un moyen de leur faire acquérir rapidement ces 6 ou moins unités avant de les envoyer au cégep

O’Hana
6-03 à 0:43
CITATION(grizzli @ 5-03 à 19:55)
la formation professionnelle et technique deviens peut-être PLUS attractive en ce moment a cause des nombreux départ en retraite, mais elle a toujours été attractive et pourvoyeuse de nombreux emploi bien renumeré.
Nous sommes bien d’accord toi et moi que les métiers issus de la formation professionnelle et technique ne vont jamais disparaître. Il y a des limites à ce que la mondialisation peut apporter (ou supprimer). Mais le fait qu’ils ont historiquement constitué de nombreux emplois bien rémunérés n’est en rien un gage d’avenir : il suffit de voir ce qui se passe dans les secteurs manufacturier et forestier.

Ce n’est que très récemment que Québec a fait un 180° par rapport à la formation professionnelle et technique après avoir pendant longtemps incité les québécois à viser l’université (cf. théorie du capital humain sur laquelle CIC et MICC se sont appuyés pour établir les critères de sélection) : ainsi, DEP et technique collégiale ont eu mauvaise presse chez bien des jeunes. Si le jeune avait le « malheur » d’être bon en sciences pures, l’université était la voie royale. Pourtant, à ce que je sache, les métiers du professionnelle et du technique offraient déjà des emplois stables et bien rémunérés depuis longtemps.

C’est une question de retour sur investissement, c’est-à-dire qu’à partir du moment où faire un bacc offrait un bénéfice si peu élevé en termes de salaire comparativement au DEP et à la technique considérant le nombre d’années d’études nécessaires selon l’option choisie (bacc, DEC, DEP) que le vent a vraiment tourné. Et ce revirement s’appuie surtout sur les pénuries consécutives aux départs à la retraite. Et là, la loi mécanique de l’offre et de la demande joue pleinement.

CITATION(grizzli @ 5-03 à 19:55)
oui, mais ça c’est une lapalissade. alors que le contraire (mon exemple) n’est pas évident pour tout le monde. deplus dans l’article on se pete les bretelles d’avoir plein d’universitaires pas d’avoir plein de gens avec un DEP.
Pas plus de lapalissade dans mon exemple que dans le tien : écrire qu’il est mieux d’avoir un bon DEP signifie nécessairement qu’un diplôme universitaire n’est pas mieux.

Peut-être que je me trompe – à toi de me corriger à ce moment-là – mais je sens chez toi une sorte d’amertume à ce que soit autant valorisé les formations universitaires au détriment des « manuels ». En tant que conseiller en orientation, c’est un luxe que je ne peux me permettre : c’est comme si un médecin jugeait une maladie plus prestigieuse à soigner qu’une autre. J’essaie de raisonner en termes macro : dans un contexte où les sociétés occidentales doivent se tertiairiser pour rester compétitives, elles doivent nécessairement investir dans les emplois à haute valeur ajoutée pour reprendre l’expression consacrée. Moi, dans mon petit bureau avec mon client, j’essaie de respecter le plus possible ce qui l’allume, lui. Qu’il veuille devenir ébéniste ou V.-P. chez Norbourg (j’ai dit qu’il n’y avait pas de sot métier )

Quand tu écris que ce n’est pas évident pour tout le monde, le contraire est vrai aussi : ceux qui aiment les activités intellectuelles, analyser, faire de la recherche fondamentale, ils ne trouveraient pas évident de vivre et de s’insérer dans une société valorisant les métiers manuels et concrets. L’important pour moi ici est de tenter de respecter qui on est en considérant les évolutions de notre société.

CITATION(grizzli @ 5-03 à 19:55)
mais dans mon cas perso, j’ai voulu refaire un formation mais a date je ne trouve pas de solution, pas qu’il n’y ai pas de formation disponible, non non au contraire j’en ai trouver un bon nombre qui irais bien dans mes plans, mais la plupart des formations sont de jour, a plein temps ( oui mais je bosse et je gagne ma vie quand ? ) ou alors de soir… enfin 15h si on peut appeler ça la soir !!! ou alors du vrai soir genre 19h mais alors seulement a montreal… c’est bien de vouloir garder les gens en région, mais il faut alors aussi leur fournir les services dont ils on besoin !!!

Merci de donner un exemple très concret de ce que j’écris plus haut : au lieu d’enfermer une personne dans un diplôme, travaillons à faciliter les passages entre ordres d’enseignement en décloisonnant les accès. Autre exemple : au Cégep de Sherbrooke, une des conditions d’accès à l’AEC en éducation à l’enfance – donc pour travailler en garderie ensuite – est … d’avoir déjà un emploi comme éducateur/trice en garderie !

– O’Hana –

Éric70
6-03 à 11:30
O’Hana, tu connais plus ce domaine que moi mais je m’interroge.

Plus une société s’enrichit plus le domaine des services est en demande et ces métiers sont généralement manuels. Alors tout les métiers manuels et techniques seront inéviablement en plus grande demande dans le futur. Cette pénurie que j’appréhende je ne crois pas qu’elle soit uniquement attribuable au remplacement des travailleurs babyboomers même je crois que nous vivrons un phénomène important au Québec avec un grand nombre de retraités relativement aisés qui demanderont encore plus de services !!!

Quand j’étais à l’école un conseiller d’orientation m’avait fortement conseillé d’aller à l’université et proposait à mon copain de classe des métiers manuels. Un peu révolté à l’époque je ne pouvais me résoudre à apprendre une profession pour travailler pour un autre… L’ironie est qu’aujourd’hui je gagne très bien ma vie en travaillant comme il le proposait à mon copain de classe qui avait certaine difficulté à l’école !!!

C’est triste quand même que nos sociétés d’aujourd’hui laissent sous-entendre que la réussite dans la vie passent obligatoirement par les études universitaires !

Et tu sais, malgré mon métier manuel la gestion d’une entreprise font que j’ai des défis intellectuels chaque jour !!! Et pourtant même si j’avais rencontré 100 conseillers d’orientations à l’époque ils m’auraient tous suggérés les études universitaires puisque être bon en math et en science égale université et l’ennui dans les métiers manuels… Mais c’est totalement faux !!!

O’Hana
6-03 à 16:26
Questionnement très intéressant et pertinent que tu te poses là Éric70 et je vais essayer de me limiter à l’essentiel car beaucoup de choses importantes – mais pas nécessairement et directement reliées à l’immigration – sont interpellées dans tes propos.

CITATION(Éric70 @ 6-03 à 10:30)
Plus une société s’enrichit plus le domaine des services est en demande et ces métiers sont généralement manuels. Alors tout les métiers manuels et techniques seront inéviablement en plus grande demande dans le futur. Cette pénurie que j’appréhende je ne crois pas qu’elle soit uniquement attribuable au remplacement des travailleurs babyboomers même je crois que nous vivrons un phénomène important au Québec avec un grand nombre de retraités relativement aisés qui demanderont encore plus de services !!!

Il faut distinguer services et services. Il y a la définition officielle qui parle du secteur tertiaire, c’est-à-dire tout ce qui relève de la production de services intangibles de manière générale (coiffure, restaurant, banques, assurances, santé, éducation, etc). Et il y a la définition dont tu sembles parler, c’est-à-dire la demande de services aussi bien intangibles que tangibles et palpables comme, par exemple, construire des condos sur le Mt-Orford pour des baby-boomers Ici, on ne parle pas de services au sens du secteur tertiaire mais de transformation de biens qui relève, à ma connaissance, du secteur secondaire (et il y a le secteur primaire qui concerne l’extraction et l’exploitation des ressources naturelles).

Cette clarification faite, il est tout à fait vrai que le vieillissement de la population crée ou entretient des gisements d’emploi par les besoins spécifiques reliés à la tranche de population plus âgée : on parle en effet de construction résidentielle, de fabrication d’autos, etc mais aussi et surtout de services de santé, d’assurance-vie, d’université du troisième âge, de voyages, de planification et gestion financière de la retraite, de tourisme, etc, tous des domaines relevant en majorité du tertiaire. En termes macro, il est incontestable que la prédomination du tertiaire est nette sur le secondaire : écrire cela ne veut pas dire qu’on n’aura plus besoin de la formation professionnelle et technique. Cela veut dire qu’on en aura moins besoin qu’à une certaine époque.

CITATION(Éric70 @ 6-03-2008 à 10:30)
Quand j’étais à l’école un conseiller d’orientation m’avait fortement conseillé d’aller à l’université et proposait à mon copain de classe des métiers manuels. Un peu révolté à l’époque je ne pouvais me résoudre à apprendre une profession pour travailler pour un autre… L’ironie est qu’aujourd’hui je gagne très bien ma vie en travaillant comme il le proposait à mon copain de classe qui avait certaine difficulté à l’école !!!

Tout comme toi dans ta profession j’imagine, je n’ai pas la prétention de parler non plus pour toute ma profession. Et j’en aurai bien des choses négatives à dire sur ma profession. Tout ce que je peux et veut dire, c’est que c’est effectivement plate ce que t’a dit le c.o. et que tu es la meilleure preuve que la gestion de sa carrière relève d’abord et avant tout de soi-même. Comme toute profession en relation d’aide, le c.o. a une obligation de moyens, pas de résultat.

CITATION(Éric70 @ 6-03-2008 à 10:30)
C’est triste quand même que nos sociétés d’aujourd’hui laissent sous-entendre que la réussite dans la vie passent obligatoirement par les études universitaires !

De moins en moins (cf. www.toutpourreussir.com). Mais il est vrai que pendant longtemps, l’université a constitué l’aboutissement suprême pour des raisons bien trop longues à élaborer ici. Chaque semaine, je dois dealer avec des étudiants qui veulent faire une technique ou un DEP mais la pression des parents en arrière est très forte pour que le petit reste en sciences de la nature pour faire médecine ou génie à l’université. À un moment donné, je dois lâcher prise.

CITATION(Éric70 @ 6-03-2008 à 10:30)
Et tu sais, malgré mon métier manuel la gestion d’une entreprise font que j’ai des défis intellectuels chaque jour !!! Et pourtant même si j’avais rencontré 100 conseillers d’orientations à l’époque ils m’auraient tous suggérés les études universitaires puisque être bon en math et en science égale université et l’ennui dans les métiers manuels… Mais c’est totalement faux !!!

Il y eu aussi évolution dans les recherches en sciences humaines et sociales. Je m’estime en droit de critiquer mes collègues c.o. de l’ancienne génération mais, en même temps, ils travaillaient dans un cadre de connaissance arrivé à une étape déterminée dans un marché du travail rendu à une étape bien précise aussi. Si ça se trouve, les c.o. dans 20 ans vont me traiter de dinosaure d’avoir fait l’orientation comme je le fais aujourd’hui.

Bref, tout ça pour dire que la dichotomie – et les préjugés – entre métiers manuels et professions intellectuelles tend progressivement à s’estomper et qu’il est en effet très heureux de constater que l’intellect est sollicité depuis toujours dans le manuel comme la dextérité manuelle est nécessaire dans certaines professions intellectuelles. Encore une fois, combien de fois j’entends des étudiants me dire qu’ils ne veulent pas aller à l’université car « c’est pelleter des nuages » et d’autres me dire qu’ils ne veulent pas faire de DEP car ils sont « capables de faire beaucoup mieux que ça quand même » …

– O’Hana –

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