Vancouver…le pays de l’eau
kroston Ecrit
Salut les copains,
Pour ajouter une goutte d’eau au sujet épineux de l’hiver au Canada , et aller ainsi au bout de mon « pathétisme » « naïf et utopique », et parce que je n’aime pas les propos insultants, surtout quand ils sont envoyés « en privé », je vous rediff la fameuse chronique où j’ai déclaré que « Vancouver n’était pas humide… »
Je prends toutefois la précaution cette fois d’ajouter des smileys à côté de certaines phrases qui pourraient effleurer des subtilités…
Le pays de l’eau
Ça y est ! C’est décidé… nous nous installons définitivement dans cette merveilleuse province de Colombie-Britannique. Dès que nous aurons un emploi stable, on cherchera un petit coin où poser notre nid. À moins que ça soit le contraire…
Pas à Vancou-cher, parce que c’est vert. Mais parce que, quoique très urbains, nous ne sommes décidément pas des citadins dans l’âme. À chaque fois qu’on reste plus de quelques mois dans une ville, la quiétude champêtre nous manque. Remarquez… moi, un petit quadruplex de 1,500 sq ft dans une tour de verre, avec jacuzzi dans le jardin et de larges fenêtres dominant Granville Island me tenterait bien, mais néanmoins, notre chien est un peu trop sauvage pour bien se tenir dans les ascenseurs de ce genre d’immeuble. Et Manu s’est mise à lire en cachette des magasines sur le Yukon! Je l’ai surprise l’autre jour, alors qu’elle soulignait les offres d’emplois.
Peut-être irons-nous sur la Sunshine Coast, au Nord-ouest de Vancouver, là où le soleil brille 2400 heures par année et fait d’elle la côte la plus sèche de la région. À peine à une heure du centre ville, en ferry, cette côte est un véritable paradis pour les plongeurs, pêcheurs, amateurs de plein air, amoureux de faune et de flore. Partout, règnent paix et sérénité au milieu de baies, de fjords, de forêts de cèdres rouges et de pins Douglas. La faune sauvage y abonde. On peut voir des daims, des ratons laveurs, des aigles et autres oiseaux de proie, des otaries, des phoques, et parait-il… des dauphins parfois. Moi, j’y ai vu… une méduse! (mais c’est parce que je suis pas resté assez longtemps).
C’est assez pratique Vancouver… il ne faut pas faire des kilomètres, à pied, en voiture, en bus ou en ferry, pour se perdre en pleine nature, profiter des plaisirs de la montagne ou s’inspirer du chant des sirènes.
Selon la légende , il pleuvrait tout le temps à Vancouver. Or, moi qui ai vécu en Belgique pendant pas mal de temps brumeux (du côté wallon, je précise, où ils sont quand même plus intelligents qu’à Bruxelles et moins racistes qu’en Flandres, mais unis parce que le pays est trop petit pour se séparer -pis on en a besoin des Flamands, c’est eux qui paient ce qu’on dépense-), je ne changerais pas ma pluie contre la leur!
Depuis que je vis ici : que du soleil ! sauf quand y mouille… d’ailleurs la saison des pluies vient de commencer… c’est énervant mais c’est comme ça. Cela m’a toutefois permis de trouver sans trop me creuser le futur cadeau de ma blonde pour Noël : un beau parapluie (mais faut pas lui dire, c’est une surprise). L’année passée, c’était une belle pelle (je m’étais donc creusé plus) de chez Gagnon et Frères Déneigement Lté (les frères étant d’ailleurs plus limités que le déneigement), et des patins (à glace) de chez plus où.
Mais, Vancouver, c’est bien le pays de l’eau : la mer et les bateaux sont fascinants. Mon prochain job sera d’ailleurs pêcheur de saumons (flambés au cognac) ou plongeur (dans les abysses d’un resto pub portuaire). Parce que, comme diraient mon vieux loup de mer un peu marquis de voisin et un ami Breton de Montréal, dont je tairai le nom car il tient à sa réputation… et c’est ça le hic. Kremmig vous le dirait donc aussi : » L’eau, c’est fait pour naviguer, j’en connais qui se lavent avec, j’en connais même qui la boivent…! »
Donc fais gaffe Greg, Vancouver, c’est vrai qu’il y pleut pas mal mais t’en fais pas… y’a d’autres plaisirs qui compensent.
See you in January.
Kroston
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