Vive la St-Patrick !
Bonjour,
A Montréal, les températures commencent à s’élever quelque peu. Finis les -15° (+ facteur vent) qui nous faisaient grelotter il y a encore 2 semaines. Les rayons de soleil de ce dimanche 18 mars nous donnent chaud dans nos gros manteaux. Certains cafés commencent à sortir tables et chaises. Certaines Montréalaises commencent à retirer une couche de peau. Le sirop d’érable coule à flots. Bref, c’est l’annonce du printemps. Un printemps encore bien lointain, mais qui se laisse deviner par petites touches subtiles.
Près d’un tiers de la population de l’île (500 000 personnes) converge vers l’une des artères principales de la ville : la rue Sainte-Catherine. Les gens sont amassés sur plusieurs kilomètres séparant Atwater de St-Urbain. Chapeaux, écharpes, pompons revêtent à l’unisson le vert éclatant de l’Erin bien-aimée.
Vers midi, le défilé démarre. En tête une fanfare de cornemuses, suivie par la très digne Gendarmerie Royale, arborant les oriflammes de toutes les provinces canadiennes. Puis c’est le tour d’un vieillard de 4 mètres de haut, barbu et tout de vert vêtu comme il se doit : la statue de Saint-Patrick! La couleur est annoncée. Plus de deux heures durant, tout ce que Montréal compte d’orchestres, d’associations, de sponsors également (nous sommes en Amérique du Nord) défilent dans un ordre approximatif. C’est cela, le charme de la St-Patrick, une fête populaire et pas réglée au millimètre ou les groupes les plus rigides (L’Ordre Loyaliste Canadien) côtoient les plus insolites (Les vétérans du Régiment de Karnak qui se livrent à des ballets sur patinettes à moteur !) . Notre fille de 3 ans pèse lourd sur mes épaules mais elle apprécie tellement le spectacle. Le passage des énormes nounours gonflables de Pharmaprix la plonge dans une crise de fou rire intarissable.
C’est dans de tels moments que nous ne regrettons pas d’être venus à Montréal.
Jean-Pierre
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