De Myst
Bonjour !
Voilà je rêve sûrement mais j’aimerais savoir s’il existe encore des amérindiens, nomades, qui vivent de chasse et de pêche aux rythmes des saisons ?
Si oui, quelles nations, dans quelle région du canada? Au Yukon?
Si oui, pensez vous qu’il est possible de se faire accepter et de s’intégrer dans un clan, de vivre la même vie?
Merci de votreaide et merci de ne pas vous moquer de moi, je sais que de l’extérieur ça peut prêter à sourire
Myst
———
De Azarielle
Des Amérindiens nomades vivant de chasse et de pêche en 2009, c’est quand même peu courant. La plupart d’entre eux se sont sédentarisés. Ils vivent dans les villes comme tout le monde ou dans des réserves et là c’est plus difficile de s’y installer.
Il n’est pas impossible de se faire accepter d’eux, mais il ne faut pas croire que ce sera facile. Mais que feras-tu auprès d’eux? Comment penses-tu payer tes factures?
———
De Myst
En fait je cherche à vivre une vie libre, différente de celle qui nous est imposée partout dans le monde : travailler dans le système capitaliste pour avoir le droit de vivre.
Je cherche un autre mode de vie comme le vivent encore certains amérindiens d’amérique du sud (mais cette région du monde ne me correspond pas -climat, faune etc-), certains peuples de Sibérie ou d’Afrique etc…
J’aime beaucoup l’amérique du nord, ses paysages, son climat, ses saisons, sa faune…
Alors m’intégrer dans un clan amérindien d’amérique du nord libre (= hors réserve etc), ça serait génial…
———
De Azarielle
Je ne crois pas que tu puisses alors trouver ton bonheur au Canada puisque même les Amérindiens ont des obligations fiscales. Ils jouissent de certains privilèges en vertu de la loi sur les Indiens, mais ils ont quand même des obligations. Par contre, toi, même si tu vivais auprès d’eux, tu n’aurais pas les privilèges parce que tu n’es pas Amérindienne. Du coup, tu serais soumise aux mêmes obligations que le Canadien qui vit à Drummondville, Niagara ou Calgary.
———
De pigkiller
ben elle va payer ses factures en vendant des cigarettes de contrebande le long de la route 132… puis en vivant sur la réserve pas d’électricité à payer, elle se trouvera un bel indien qui travaillera sur la réserve (à faire des cigarettes…) et qui donc ne payera pas d’impôts sur le revenus, donc elle aura pas besoin de travailler…
———
De pigkiller
ouai ben il te faudra quand meme payer la facture de ton immigration!!! parce que tu ne viendras pas gratuitement…
———
De Azarielle
Si tu souhaites réellement éviter le monde capitaliste, je crois que tu devrais éviter l’Amérique du Nord.
———
De Myst
Sais tu ce que veut dire NOMADE?
Vivre dans une réserve ne m’intéresse pas. Je ne veux pas vivre avec des autochtones pour leurs beaux yeux mais juste dans l’optique ou certains d’entre eux vivraient encore libres dans la nature, loin de la « technologie » (comme les évènes en russie-sibérie par exemple ou les wayanas en Guyane etc…).
A la rigueur pour que vous compreniez bien, c’est une vie que je pourrais mener seule et en France mais ya pas le même nombre d’habitants au kilomètre carré qu’en Amérique (= civilisation « moderne » jamais très loin) et je crois pas que je réussirais à vivre en ermite bien longtemps donc faut mieux que je rejoigne un clan.
Est ce si compliqué d’imaginer que l’on puisse vivre en autosuffisance sans avoir besoin d’un état??
Pourtant de tout temps des peuples ont vécu comme cela
———
De Azarielle
Nous sommes en 2009, à quelques jours de 2010. Tu sais, les Amérindiens écoutent la télévision, surfent sur Internet. Les nomades, je ne crois pas que ça existe encore.
La chasse et la pêche font plus office de loisirs et de traditions pour les Amérindiens que de mode de vie. Ils font leur épicerie chez Maxi, Iga, etc. Ils conduisent des 4×4. Ils sont devenus hommes d’affaires, policiers, avocats, infirmières, enseignantes, techniciens en informatique, agents de la faune, etc.
———
De Myst
Le capitalisme est partout dans le monde.
Par contre je ne pense pas qu’on le cotoie beaucoup dans les forêts du Yukon avec un peuple qui sait autosubsister par exemple…
Mais bon s’il n’y a plus d’amérindiens qui vivent comme ils ont vécu durant des millénaires…tant pis pour moi.
———
De Myst
Peut-être plus en Amérique du Nord d’après ce que tu me dis, mais je t’assure qu’un peu partout sur le globe il en existe encore…
« Les peuples nomades représentent environ quatre-vingt-dix millions d’individus (1,5 % de la population mondiale) au sein d’une soixantaine de groupes différents. Ils sont les derniers représentants d’un mode de vie ancestral qui a été celui de 90 % de l’humanité depuis la nuit des temps. »
=>http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/35/nomades_et_nomadisme.htm
———
De Azarielle
Je parlais de l’Amérique du Nord aussi.
———
De Bouclette
Les nomades, je ne crois pas que ça existe encore.
Peut-être plus en Amérique du Nord d’après ce que tu me dis, mais je t’assure qu’un peu partout sur le globe il en existe encore…
« Les peuples nomades représentent environ quatre-vingt-dix millions d’individus (1,5 % de la population mondiale) au sein d’une soixantaine de groupes différents. Ils sont les derniers représentants d’un mode de vie ancestral qui a été celui de 90 % de l’humanité depuis la nuit des temps. »
=>http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/35/nomades_et_nomadisme.htm
La majorité des peuples améridiens d’Amérique du nord sont sédentarisés. Vivre dans le froid polaire seul c’est un peu dangereux ou même en étant nomade.
Il a peut être les Inuits qui pourraient t’intéresser car ils vivent plus ou moins encore de manière traditionnelle.
Après, je ne sais pas si tu vas te faire accepter, j’ai connu une personne qui a mis beaucoup de temps à se faire des amis. En fait, il a correspondu avec une jeune femme amérindienne et ils sont tombés amoureux. Elle a plus ou moins tout fait pour qu’on le laisse vivre avec elle dans leur village.
Bonne chance, rien n’est impossible quand on le veut
———
De Azarielle
Mais là encore, ils ne vivent pas en véritable autarcie.
Voilà quelques vidéos sur les inuits : http://archives.radio-canada.ca/societe/education/dossiers/573/
Vous verrez des ordinateurs dans les classes, comme ailleurs en Occident.
———
De Bouclette
Merci pour le complément d’information, je voulais préciser qu’ils ont l’électricité et ont des ordinateurs. Je ne pense pas qu’il existe des régions dans le monde sans électricité sauf peut être dans certaines régions d’Amazonie où c’est pour des raisons sanitaires que le monde moderne y est exclu (les maladies de nos sociétés ouvertes les unes aux autres leurs sont fatales).
Merci aussi pour la vidéo
———
De pigkiller
et toi sais tu comment est la situation des indiens, metis, inuits au canada??? certainement pas comme tu l’imagines!! c’est finis le temps des indiens chevauchant les prairies et chasant le bison!!! on est en 2009 et dnas 3 semaines en 2010 reveilles toi!! les indiens et peuples autochtones vivent dans des reserves, concluent des traités et des arrangements fiscaux avec les différents paliers de gouvernement, négocient le passage de gazoducs, oleoducs et barrages hydroelectriques sur leurs terres ancestrales à coups de défiscalisations, redevances et autres avantages, ne font pas parties des quotas de chasse et pêche, le soir même les inuits dans le grand nord se retrouvent devant la tv internet et jouent aux hockey!!! et pour courroner le tout, au sein des populations autochtone le mal vivre et la depression sont tellement présent, que le viol, suicide, alcoolisme, echec scolaire et drogue ont des proportions terrifiantes!!!
ben voila comment vivent les autochtones ici, cela te fait mal hein les envies de liberté et d’abandon du capitalisme… peut être fallait il avant d’essayer de donner des leçons te renseigner sur le quotidien de ces personnes qui est loin de ce que tu imagines!!!
bienvenue en 2010 au sein des autochtones!!!
———
De danie
Les nomades, je ne crois pas que ça existe encore.
Peut-être plus en Amérique du Nord d’après ce que tu me dis, mais je t’assure qu’un peu partout sur le globe il en existe encore…
« Les peuples nomades représentent environ quatre-vingt-dix millions d’individus (1,5 % de la population mondiale) au sein d’une soixantaine de groupes différents. Ils sont les derniers représentants d’un mode de vie ancestral qui a été celui de 90 % de l’humanité depuis la nuit des temps. »
=>http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/35/nomades_et_nomadisme.htm
j’ai créé un file une fois tu peu le visité pe que tu trouvera certaine de tes réponce a tes questions
http://www.forum.imm…is/page__st__10
Je peu te dire qu’il n y en a plus bcp il reste nunavut mais doucement ils n’instruisent quelque usine et mine se construise la mais pas asser.
bcp d entre eu chasse et pêche encore bcp pour augmenté leur revenu.
on ne peu y aller que par avion l hiver.
je te met quelque vidéo ressente
http://www.youtube.com/watch?v=jytjda3pCBQ
http://www.youtube.com/watch?v=Oh_EUITr_gA
tu peu i voir la ville . Mais tu sais bcp refuse la modernité encore ils vivent comme leur ancien malgré qu on essai d,apporter de l’aide
http://www.authentik…ec-canada.shtml
LES AUTOCHTONES AU QUEBEC DE NOS JOURS
Du nord au sud du Québec, trois grandes familles linguistiques réunissent 11 nations distinctes :
Les Algonquiens sont nomades de tradition. Ces nations vivent sur des territoires qui s’étendent à toute la forêt boréale, d’ouest en est, depuis la baie James jusqu’à la pointe de la Gaspésie. Cette famille linguistique regroupe huit nations : les Abénaquis, les Algonquins, les Atikameks, les Cris, les Innus (Montagnais), les Malécites, les Micmacs et les Naskapis.
Les Iroquoiens, qui étaient semi-sédentaires, occupaient la plaine fertile du Saint-Laurent, là où se sont développés les grands centres urbains qu’ils côtoient aujourd’hui. Cette famille regroupe deux nations : les Hurons-Wendat et les Mohawks. Leur alimentation reposait sur la culture du maïs (blé d’Inde)
Les Inuits sont établis au nord du 55è parallèle dans le Nunavik dans une région de toundra arctique.
La carte des communautés à travers le Québec
haut
LES MOHAWKS – « Kwe Kwe » (bonjour)
Histoire : Membres de la « Confédération des Cinq Nations » iroquoiennes, les Mohawks formaient une nation dont la force s’appuyait sur une organisation sociale très structurée et une tradition sédentaire empreinte de spiritualité. Leurs territoires s’étendaient sur une grande partie de la Nouvelle-Angleterre. Aujourd’hui, ils se situent entre le Québec, l’Ontario et l’état de New York. Leur capacité de travailler en hauteur (sur des chantiers de grand pont ou de gratte-ciel) est devenue une légende dans toute l’Amérique. On peut nommer parmi ces derniers : le Pont Victoria de Montréal, le Pont de Québec, l’Empire State Building et le World Trade Center de New York.
Population et langue : la nation mohawk est une des plus populeuses nations du Québec avec ses quelques 15 500 membres. La plupart résident à Kahnawake, Akwesasme et Kanesatake.15% de la population parle la langue ancestrale. L’anglais est la langue employée habituellement.
Communautés : Akwesasne, Kahnawake, Kanesatake (env. 15 500 mohawks**)
Découvrez la langue Mohawk >>>
haut
LES HURONS-WENDAT – « Te8etsionnonk8annion » (le « 8 » se prononce « ou »)
Histoire : Originaires des Grands Lacs, les Hurons-Wendat sont venus s’installer dans la région de Québec en 1650. Le nom de « Huron » leur a été donné par les européens du fait de leur coiffe en forme de hure, tandis que « Wendat » signifie les gens de l’île. La nation wendat a connu une période de grande prospérité lors des échanges entre amérindiens et européens pour la traite des fourrures
Population et langue : la nation huronne est essentiellement regroupée à Wendake, en banlieue de la ville de Québec. La communauté comprend environ 2 900 personnes. Les hurons parlent avant tout le français.
Communautés : Wendake (env. 2900 hurons-wendats**)
haut
LES INUITS – « Aï »(bonjour)
Histoire : Les Inuits seraient arrivés il y a quelque 6000 ans. Au Québec leur pays ancestral est le Nunavik « la très grande place où l’on vit », situé au nord du 55e parallèle entre la baie d’Hudson et le Labrador.
Ce peuple ingénieux organise depuis des générations son mode de vie en fonction d’un climat rigoureux, ainsi que d’une faune et d’une flore bien spécifiques. Population et langue : Inuit qui signifie « homme » est désormais le terme pour désigner ceux que l’on appelait autrefois Esquimaux « mangeurs de viande crue ». Ils sont 9 400 à vivre majoritairement dans 14 villages du Nunavik. Tous parlent l’inuktitut, maîtrisent l’anglais et de plus en plus le français.
Communautés : Akulivik, Aupaluk, Chisasibi, Inukjuak, Ivujivik, Kangiqsualujjuaq, Kangiqsujuaq, Kangirsuk, Kuujjuaq, Kuujjuarapik, Puvirnituq, Quaqtaq, Salluit, Tasiujaq, Umiujaq (env. 9 400 inuits**)
voir aussi : Inuit – Inuktitut
haut
LES MONTAGNAIS (INNUS) – « Kuei kuei »(bonjour)
Femme montagnaise – 1930
A.N.C
Histoire : Les Montagnais tiennent leur nom des européens qui désignaient ainsi ces habitants des petites montagnes de la Côte-Nord, avec lesquels ils entretenaient de nombreux échanges. Entre eux, les Montagnais se sont toujours appelés « Innus » signifiant « homme véritable ». Peuple nomade de chasseurs, pêcheurs et cueilleurs, les Innus se déplaçaient traditionnellement de leurs campements d’été situés sur le littoral nord du Saint-Laurent vers leurs riches territoires de chasse au coeur du Québec-Labrador.Population et langue : Les Innus (Montagnais) représentent la nation amérindienne la plus populeuse au Québec avec ses quelques 14 500 personnes. Ils vivent en grande majorité dans 9 communautés réparties sur la Côte-Nord et le lac Saint-Jean. En plus du français, la langue innue est parlée par presque tous les Montagnais.
Communautés : Betsiamites, Essipit, La Romaine, Mashteuiatsh, Matimekosh-Lac-John, Mingan, Natashquan, Pakuashipi, Uashat-Maliotenam (env. 14 500 innus**)
haut
LES ABENAQUIS – « Kuaï kuaï »(bonjour) Histoire : Poussés au XVIIe siècle hors de leurs territoires ancestraux situés en Nouvelle-Angleterre et dans le Maine, les Abénaquis sont venus s’installer définitivement au Québec. Ils y ont fondé les deux communautés que l’on retrouve aujourd’hui sur la rive sud du Saint-Laurent, à hauteur de Trois-Rivières, Odanak « chez nous » et Wolinak « la baie ».Population et langue : Rassemblée sous son vrai nom d’origine « Wabanaki » qui signifie « le pays du soleil levant », la nation abénaquis compte aujourd’hui 1 985 membres dont seulement 20% habite les deux communautés. Tous parlent le français, quelques personnes âgées parlent encore la langue abénaquis.
Communautés : Odanak, Wolinak (env. 1 985 abenakis**)
haut
LES MICMACS – « Welta’sualul »(bonjour) Histoire : A l’embouchure du Saint-Laurent, porte maritime du du Québec, les Micmacs furent les premiers à rencontrer au XVIe siècle les nouveaux arrivants européens. Leur habileté à la pêche et à la navigation en ont fait de précieux alliés des Français avec lesquels ils ont participé à plusieurs batailles. De nos jours les Micmacs entretiennent les sites ancestraux pour le tourisme et la pratique de la traditionnelle pêche au saumon.Population et langue : Parmi les 4 600 Micmacs que compte actuellement le Québec, presque 60% réside au sein des deux communautés de Listuguj et Gesgapegiag, la troisième Gaspé, n’ayant pas de territoire attitré. Quelque 15000 autres Micmacs vivent au Nouveau-Brunswick, sur l’île-de-Prince-Edouard et en Nouvelle-Ecosse. De cette population, 40% parle toujours sa langue ancestrale.
Communautés : Gaspé, Gesgapegiag, Listuguj (env. 4 600 micmacs**)
Mi’kmaq portraits collection >>>
à découvrir également : Lexique Mi’kmaq
haut
LES ALGONQUINS – « Kwe »(bonjour) Histoire : Leur territoire traditionnel s’étend du lac des Deux-Montagnes, dans la région de Montréal, jusqu’en Abitibi-Témiscamingue et l’Ontario, où ils exerçaient le contrôle sur l’Outaouais, la principale route des fourrures.
L’environnement de ce peuple nomade fut largement perturbé au début du XXe siècle, alors que colons, prospecteurs et bûcherons affluèrent en Abitibi. Le terme « Ashinabe » qui signifie « vrai homme » est également utilisé par les Algonquins. Représentation de Algonquins (17ème siècle)
Population et langue : Les Algonquins du Québec sont au nombre de 8 4 70 dont un peu plus de la moitié vit dans les neuf communautés que compte leur nation (deux en Outaouais et sept en Abitibi-Témiscamingue). Les autres sont plutôt installés en ville, comme à Montréal, Ottawa, Val d’Or et Senneterre. On trouve également deux communauté d’Algonquins en Ontario. La langue algonquine demeure vivante puisqu’elle est toujours parlée par 60% de la population.
Communautés : Hunter’s Point, Kebaowek, Kitcisakik, Kitigan Zibi, Lac-rapide, Lac-simon, Pikogan, Timiskaming, Winneway (env. 8 470 algonquins**)
haut
LES CRIS – « Wachiya »(bonjour) Histoire : Les territoires des Cris se situent dans le bassin de la Baie James, entre la forêt boréale et la taïga. Dans cette région peu propice à l’agriculture, les Cris nomades ont développé de grandes compétences en matière de chasse, de trappe et de pêche, ainsi qu’une volonté farouche de protéger l’environnement.Population et langue : Les neufs communautés qui regroupent la presque totalité des 13 500 Cris sont dispersés dans la région la plus nordique du Québec qui soit accessible par la route. La plus récente, Oujé-Bougoumou, inaugurée en 1993, s’est méritée un prix de l’O.N.U pour son architecture qui marie admirablement modernité et tradition. La majorité de la population parle le cri et utilise l’anglais comme seconde langue. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’initier à la langue française.
Communautés : Chisasibi, Eastmain, Mistissini, Nemiscau, Oujé-Bougoumou, Waskaganish, Waswanipi, Wemindji, Whapmagoostui (env. 13 500 cris**)
haut
LES MALECITES – « Kwe »(bonjour) Histoire : C’est le long des rives du Saint-Laurent que les Malécites chassaient et pêchaient traditionnellement. A l’arrivée des colons au XVIIe siècle, les Malécites se dispersèrent à travers le Québec et ce n’est qu’en 1987, après de nombreuses recherches pour retracer leurs origines, que 130 Malécites se réuniront pour former un conseil de la nation. Officiellement reconnue en 1989 en tant que onzième nation autochtone du Québec.Population et langue : La nation compte environ 680 membres qui parlent couramment le français. Le lieu de rassemblement des Malécites du Québec, du Nouveau-Brunswick et des Etats-Unis sont Cacouna et Witworth.
Communautés : Cacouna et Whitworth (env. 680 malécites**)
haut
LES ATTIKAMEKS – « Kwe »(bonjour) Histoire : Surnommés « Têtes-de-Boule », du fait de leur coiffe ronde, aux 18e et 19e siècles, les attikameks tiennent leur nom, signifiant « poissons blancs », de la corégone qui constitue la base principale de leur alimentation. Ils ont joués un rôle important dans le commerce des fourrures à l’époque où la Compagnie de la Baie d’Hudson avait établi des postes de traite sur leurs territoires.Population et langue : Les trois communautés résident essentiellement en plein coeur du Québec, en Haute-Mauricie et dans la région Lanaudière. Aujourd’hui ils parlent toujours leur langue d’origine et également le français.
Communautés : Manawan, Obedjiwan, Wemotaci (env. 5 300 attikameks**)
haut
LES NASKAPIS – « Waachiyaa »(bonjour) Histoire : Les chasseurs nomades naskapis ont toujours suivi la migration des grands troupeaux de caribou essentiellement dans le Grand Nord. Leur grande expérience de la faune et des territoires en font des guides de chasse et de pêche exceptionnels.Population et langue : constituée en 1984, la communauté de Kawawachikamach regroupe l’ensemble de la nation Naskapis. Ils parlent toujours leur langue ancestrale et l’anglais également.
Communautés : Kawawachikamach (env. 790 naskapis**)
———
De Benoit6ft6
et cotés chasse, ils vont demander a pouvoir chasser de nuit avec le projecteur sur le 4×4, ce qui est defendu ailleurs mais ils vont dire que c’est un droit ancestral… la plupart vivent dans une vraie misere sanitaire, humaine, economique et social… A part ceux qui sont dans le jeu ou les traffics de cigarette.
Tu as une vision romantique de ce qui n’existe plus probablement depuis une bonne centaine d’année…
———
De pigkiller
ahah oui c’est vrai je l’avais oublié celle du droit ancestral de chasse de nuit au projecteur dans la benne du pick up!!! ah que ca devait etre bon le temps des cowboys et la chasse en pick up!!!
———
De Ensaimada
Sans blague, une idée me passe par la tête. Il existe des programmes d’aide humanitaire où vous pouvez partir quelques mois dans des milieux défavorités pour aider à construire des écoles … la fille d’une amie a fait cela au Costa Rica l’été dernier et sa soeur est allée au Nicaragua. Elles récidivent cette année. Fouillez avec l’aide Google et vous pourriez trouver quelque chose d’intéressant, tout dépendant de votre expérience, de ce que vous pouvez faire, etc.
Bonne chance !
———
De Ensaimada
Et un gros merci à Danie pour toutes ces informations sur les nations autochones. Merci !!!
———
De Myst
JE LE SAIS COMMENT VIVENT LA MAJORITE D’ENTRE EUX.
Mais je me disais qu’il restait peut etre encore quelques « irréductibles ».
Putain tu vas me faire t’insulter toi !
———
De Myst
Merci Danie pour toutes ces infos très intéressantes que je vais fouiller
Ensaimada pourquoi me proposes tu de partir faire de l’aide humanitaire?
———
Ben oui sans doute il reste des irréductibles… comme dans asterix!! et bien sur ils vont te voir arriver et t’accepter parmis eux, t’intégrer au sein de la bande à bras ouverts!!!
franchement est ce que tu te lis des fois??
tu vas m’insulter… wow pour une une qui veux vivre libre, sans pression, loin du capitalisme et de ses cotés néfastes c’Est assez surprenant…
bref la vérité semble faire mal!!!
Salut Myst, les quelques nomades amérindiens qui restent vivent seul. Les clans nomades n’exixtent plus. Si tu veux vivre de cette façon (il est toujours possible), tu dois connaitre certains éléments de base comme : faire du feu rapidement et sans fumée, la chasse à l’arme blanche, la pêche traditionnelle, le pistage, l’utilisation des pièges, savoir construire un abrie sécuritaire et surtout savoir se dévendre contre les prédateurs et la nature. Alors bon courage.