Le premier ministre du Québec, Jean Charest, est à Paris cette semaine pour discuter de divers accords professionnels entre le Québec et la France.
En effet, grâce à une entente concernant les infirmières, signée cette semaine dans la capitale française, les infirmières de l’Hexagone pourront bientôt venir travailler plus facilement au Québec. Même chose pour les infirmières québécoises souhaitant pratiquer en France.
L’accord a été long à négocier en raison des différences de scolarité. Les infirmières françaises doivent décrocher un diplôme équivalant au baccalauréat nord-américain, tandis que les infirmières québécoises peuvent exercer avec un diplôme d’études collégiales.
Cet accord est important pour le Québec, qui est aux prises avec une pénurie d’infirmières et aussi dans d’autres secteurs du domaine de la santé.
En plus de l’accord sur les infirmières, deux autres ententes de reconnaissance des compétences ont été conclues cette semaine.
Le premier ministre québécois qui en est à sa quatrième visite en France en 18 mois, a estimé qu’il est important pour lui de venir aussi souvent souligner la multiplication des accords. Le gouvernement québécois aimerait conclure d’autres ententes de reconnaissance mutuelle des qualifications pour une centaine de métiers et professions d’ici la fin de 2011. Il y en aura 57 à l’issue de la visite de deux jours du premier ministre Jean Charest.
Ces arrangements permettent notamment aux médecins, aux sages-femmes, aux ingénieurs, aux experts-comptables et aux maçons de travailler en France et au Québec.
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