Gran-dio-se !
Je n’ai jamais été un supporter français modèle. Le football ne dormir la nuit. Mais quand l’équipe de France joue une finale en coupe du monde ou en coupe d’Europe, comme ce fut le cas hier, dimanche 2 juillet 2000, la fibre patriotique refait surface.
Trois bonnes heures avant le début de la rencontre, vêtu de mon numéro 10 « Allez les Bleus », je me trouvais déjà au café « le Barrouf » sur St-Denis, et pas une place assise ! L’ambiance, aidée par la chanson « I will survive » du Hermes House Band, était déjà survoltée.
Qu’à cela ne tienne ! Quelques coups de fils et une descente à l’Inter du plateau nous ont permis de nous retrouver devant un téléviseur, bière à la main. Parés pour une soirée beauf, diraient certains. Sauf que là, alors que ça chauffait dur pour notre matricule, les Bleus ont confirmé qu’ils sont bien la meilleure équipe au monde du moment !
Presque immédiatement, le temps d’y croire, on a rejoint la rue St-Denis et fêté l’événement, sous les yeux ébahis des québécois : les osties de français en train de paralyser le trafic, tout ça pour du soccer ! La liesse m’a rappelé les grandes victoires du Stade Toulousain, champion de France de rugby cinq fois entre 1994 et 1999, et bien sûr la coupe du monde de football 1998 ! L’exploit des Bleus, champions du monde et champions d’Europe, est inédit. Ça nous change des hockey et base-ball montréalais….
Ça valait bien un petit party sur Saint-Denis non ?
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