Les dernières données du recensement montrent que 26,7 % des immigrants récents étaient surqualifiés pour leurs emplois en 2021, contre 31,1 % en 2016.
En 2021, environ 55,3 % des immigrants récents et 39,8 % des immigrants établis possédaient au moins un diplôme de baccalauréat selon Statistiques Canada.
Le taux d’immigrants employés dans des postes pour lesquels ils sont surqualifiés a diminué pour atteindre son plus bas niveau en 20 ans, selon une nouvelle étude de Statistique Canada.
En utilisant les données du recensement, les chercheurs ont examiné les réalisations éducatives des immigrants et les exigences éducatives de leurs professions. La surqualification ou le désajustement entre l’éducation et l’emploi est défini comme le fait qu’une personne possédant au moins un diplôme de baccalauréat soit employée dans un poste nécessitant au plus un diplôme d’études secondaires.
Le recensement de 2021 a révélé que seulement 26,7 % des immigrants récents étaient surqualifiés pour leurs emplois, contre 31,1 % en 2016. Le nombre de ceux occupant des postes correspondant à leurs qualifications est passé de 40 % à 44,4 % sur la même période de cinq ans.
« Sélectionner des immigrants ayant un niveau d’éducation élevé augmente leurs chances de succès économique », a déclaré Statistique Canada dans le rapport publié mercredi. « Les immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur s’adaptent mieux aux changements du marché du travail et voient leurs revenus d’emploi croître plus rapidement que ceux ayant une formation professionnelle ou un diplôme d’études secondaires. »
Cependant, dans la réalité, de nombreux immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur occupent des emplois qui sous-utilisent leurs compétences, ce qui nuit à leurs revenus d’emploi, leur productivité et leur bien-être.
Le rapport attribue cette amélioration à la croissance des emplois hautement qualifiés au Canada entre 2016 et 2021, comparativement aux 15 années précédentes, ainsi qu’aux réformes du système de sélection des immigrants qui ont récemment mis davantage l’accent sur les attributs positifs des immigrants, tels que les diplômes et les expériences de travail obtenus au Canada, contribuant ainsi à de meilleurs résultats économiques.
Les données du recensement de 2001 à 2021 montrent que le nombre de Canadiens âgés de 25 à 64 ans ayant un baccalauréat ou un diplôme supérieur est passé de 5,2 millions à six millions, les immigrants représentant 60 % de cette croissance.
En 2021, environ 55,3 % des immigrants récents et 39,8 % des immigrants établis possédaient au moins un baccalauréat, tandis que 32,6 % de leurs pairs nés au Canada âgés de 25 à 34 ans et 24,8 % de ceux âgés de 35 à 64 ans avaient le même niveau d’éducation.
Parmi les immigrants récents titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur, 59 % de la croissance de l’emploi entre 2016 et 2021 concernait des emplois hautement qualifiés, contre 32 % entre 2001 et 2016, selon le rapport.
Cependant, ces chiffres restent inférieurs à ceux de leurs homologues nés au Canada, dont le taux est passé de 61 % à 90 %.
En 2001, le taux de surqualification des immigrants récents était de 28,7 %.
L’endroit où un immigrant obtient son diplôme universitaire joue également un rôle important. En 2021, le taux de surqualification des immigrants récents ayant obtenu un diplôme à l’étranger était de 24 points de pourcentage supérieur à celui des jeunes travailleurs nés au Canada et de deux points supérieur à celui des immigrants récents ayant obtenu leur diplôme au Canada.
Le taux de désajustement entre l’éducation et l’emploi parmi les immigrants récents était le plus élevé pour ceux originaires de l’Asie du Sud-Est (54,7 %) et le plus bas parmi ceux originaires de l’Europe du Nord (7,3 %), en partie à cause de la forte proportion d’immigrants d’Asie du Sud-Est arrivant en tant que soignants, un sous-groupe dont le taux de surqualification avoisine les 70 %.
Les immigrants récents de diverses régions ont vu une baisse des désajustements professionnels : les Sud-Asiatiques (de 35,6 % à 26,9 %), les Américains du Centre et du Sud (de 30 % à 23,9 %), et les Asiatiques de l’Est (de 22,5 % à 17,6 %).
« En résumé, la demande accrue de travailleurs hautement qualifiés depuis 2016 et les changements dans la sélection des immigrants ont inversé la tendance vers le désajustement entre l’éducation et l’emploi parmi les immigrants récents titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur », conclut l’étude.
Dans un rapport indépendant également publié mercredi, Statistique Canada a utilisé les taux de déclaration de revenus et l’emploi comme indicateurs pour suivre le nombre d’immigrants quittant le Canada.
L’analyse basée sur la base de données longitudinales sur l’immigration a révélé que 90 % des immigrants arrivés après 2015 ont déposé une déclaration de revenus lors de leur première année complète au Canada, soit cinq points de pourcentage de plus que ceux arrivés entre 2005 et 2009.
Les immigrants économiques, ceux ayant des diplômes de deuxième cycle et ceux provenant des États-Unis et de l’Europe du Nord et de l’Ouest avaient des taux de déclaration de revenus plus bas que ceux venus sous le regroupement familial et en tant que réfugiés.
« Les immigrants hautement qualifiés sont plus mobiles et ont tendance à explorer de meilleures opportunités sur le marché du travail international ou à retourner dans leur pays d’origine lorsqu’ils ne peuvent pas pleinement utiliser leurs compétences dans le pays de destination », indique l’étude.
« Ces constatations indiquent une présence active croissante, mesurée par la déclaration de revenus et l’incidence de l’emploi, des immigrants au Canada. »
Source : Toronto Star – Statistiques Canada
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