Le système canadien d’immigration vit une véritable petite révolution avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles pour sélectionner les candidats étrangers intéressés à venir travailler au pays. En effet, les mesures d’Entrée Express sont en vigueur depuis le 1er janvier dernier. Mais ces nouvelles règles ne concernent pas le Québec qui a son propre système de sélection.
Est-ce que le système québécois d’immigration pourrait aussi vivre un véritable bouleversement d’ici quelques temps? C’est peut-être à quoi nous allons assister selon les décisions qui seront prises à Québec. En effet, pour la ministre québécoise de l’immigration, Kathleen Weil, il est temps de remettre en question le modèle québécois d’immigration et d’examiner en profondeur comment le Québec sélectionne ses travailleurs de demain à l’étranger.
Et pour se faire, la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, entreprend le 28 janvier un marathon de consultations qui durera toute l’année auprès des employeurs, ordres professionnels, etc. La ministre Weil espère trouver dans ce vaste débat une façon de mieux répondre aux besoins du marché du travail québécois.
Les employeurs québécois seront donc invités à préciser de façon plus pointue leurs besoins de main-d’oeuvre et définir le profil du travailleur qualifié idéal à attirer, secteur par secteur, région par région.
Source : La Presse canadienne
Je partage votre avis a 100%. Il ya pas besoin de « reformes ». Il faut eduquer les employeurs sur place sur le potentiel qui existe deja sur place, ce potentiel avec lequel les immigrants arrivent et qui malheureusement ne compte que pour du beurre.
C’est toujours aussi difficile l’immigration au Québec, la non reconnaissance des acquis professionnels, des années de travail et des diplômes obtenus hors du Québec!
On vous dit, de faire vos preuves… mais cela signifie quoi pour quelqu’un qui dispose déjà de 27 ans d’expérience professionnelle internationale… faut-il retourner en arrière, refaire des études ? Repasser des diplômes dans les universités québécoises ? Faire des emplois de subalternes, sous-payés, mal payés? Mais tout ça c’est déjà fait… ? Non, c’est tout simplement la jungle. Alors, pour quelqu’un qui ne dispose pas encore de la résidence permanente, c’est carrément la croix et la bannière, nous sommes littéralement exploités et incompris ! !
Alors, Messieurs les politiciens, avant de faire des réformes dont on ne verra pas forcément le bout, essayons de correctement appliqué les lois et règlements déjà existantes.
Avant de réviser la loi sur l’immigration, je souhaite que soient revus la reconnaissance des diplomes et des formations acquis hors Québec. L’accès égal au travail pour tous les canadiens compétents quelles que soient leurs origines, leurs différences est une valeur qui a besoin d’un leader rassembleur pour être mis en oeuvre.
je souhaite que quelqu’un me dise ce que le gouvernement propose comme insertion professionnelle aux immigrants de longue date qui s’expriment dans un français de qualité, et qui ont fait de belles formations professionnelles avant meme d’arriver au Québec. Aucun politicien n’en parle dans son agenda. Aujourd’hui, c’est plus de 50% de la population qui est concernée car ils font des jobs sous payés. Quels que soient les efforts d’insertion ou le nombre d’années qu’ils font, ils restent toujours immigrants. Ils sont poliment reprochés d’être trop bien formés, de ne pas avoir les autorisations des ordres, de ne pas avoir la couleur et le nom standards. Pourtant, quand l’employeur les recrutent, il s’émerveille de leurs talents . Parfois, les recruteurs ont juste besoin d’être encouragés par l’Etat pour employer équitablement tous les canadiens.
Conscients de l’importance de leur vote, certains entendent maintenant utiliser leur vote pour faire entendre leur voix.