Immigrer, c’est rompre… - Immigrer.com
mercredi , 30 octobre 2024
Accueil Blogs Immigrer, c’est rompre…
Blogs

Immigrer, c’est rompre…

0
0
(0)

Partir à 6000 km de son « chez soi » c’est amorcé une rupture, une sacrée rupture.

On rompt avec un quotidien dans lequel les repères s’étaient forgés et, finalement, étaient confortables malgré la « routine ». On rompt avec une partie de sa famille, pour certains, que l’on ne verra pas forcément aussi souvent qu’avant. Cet avant que l’on a décidé de quitter pour un après dans lequel on fonde tant d’espoirs !

Mais le choix d’immigrer peut être source d’une rupture beaucoup plus lourde et douloureuse. Une petite vie « tranquille », une vie de couple, une vie de famille, même pour certains, et derrière la tête de l’un des membres de cette « petite famille bien sous tous rapports », cette force endormie parfois pendant plusieurs longues années. Ce désir d’aller voir ailleurs. Cette envie n’est pas une envie solitaire, mais souvent celle d’offrir à celui/celle que l’on aime et aux enfants, un monde meilleur, notre monde meilleur.

Malgré cette motivation sans faille, il n’est pas toujours facile de transmettre ce projet à l’autre, qui des années durant a partagé votre quotidien, fait parfois de hauts et de bas, de tristesse et de bonheurs. Et ici l’immigration peut tourner au presque désastre.

Partir ou rester, poursuivre d’attiser cette flamme qui a brûlé de façon permanente en vous discrètement, ou tout abandonner, là, à l’aube d’un renouveau ? Tenter l’aventure en se doutant que des cœurs saigneront, ou lâcher prise pour ne pas perdre l’être aimé ? Cruel dilemme….

Immigrer est parfois synonyme de séparation…. Quand l’autre nous dit qu’elle/il nous suivra, mais qu’au fond ce choix n’en est pas un, mais juste l’expression d’une résignation dangereuse. Savoir entendre le message à travers les doutes et les interrogations exprimés. Mais cette satanée flamme brûle toujours, là…. au fond de soi.

Immigrer, c’est parfois laisser 6000 km derrière soi (ex) femme/mari et enfants, et se demander dans un quotidien de « reconstruction » sur le sol québécois pourquoi ce fantastique projet qui se réalise, là sous vos yeux, n’a pu être partagé. C’est fonder aussi l’espoir de pouvoir un jour lui dire qu’elle / il a sa place ici, en lui montrant que le choix que l’on a fait était le bon. Et puis c’est aussi se remettre en question en s’interrogeant tout simplement sur le sens que l’on veut donner à sa vie dans ce moment de chocs émotionnels que sont à la fois l’intensité de l’immigration au quotidien et le désespoir d’une séparation à la fois tentée, choisie et forcée….

Évaluez cette page

Cliquez sur l'étoile pour voter

Note moyenne 0 / 5. nombres de votes: 0

Aucun vote! Soyez le premier à voter

Nous sommes désolés que vous ayez trouvé cet article peu utile

Améliorons cet article!

Dites-nous comment l'améliorer ?

Leave a comment

Centre Éducatif

Publicité

Les plus lus récemment

Publicité

Abonnez-vous à notre Newsletter

S’abonner

Publicité

Les plus commentés récemment

Derniers commentaires

Discussions en cours

Articles similaires

3 choses que j’aurais aimé savoir sur l’emploi au Québec

5 (1) Dans deux ans, je vais avoir 20 ans d’expérience québécoise. En...

Ce que j’aurais aimé savoir sur l’hiver à Montréal ?

5 (1) Avant de venir au Québec, je me posais la question :...

D’immigrante à responsable de l’attraction de travailleurs internationaux

1 (1) En juin 2010, je quittais la France avec mon mari...

Mieux comprendre les taxes au Québec

0 (0) Introduction pratico- pratique : Pour des raisons de commodité, l’utilisation...

Accueil Bilans Immigrer, c’est rompre…
Bilans

Immigrer, c’est rompre…

0
0
(0)

De Nils

Partir à 6000 km de son « chez soi » c’est amorcé une rupture, une sacrée rupture.

On rompt avec un quotidien dans lequel les repères s’étaient forgés et, finalement, étaient confortables malgré la « routine ». On rompt avec une partie de sa famille, pour certains, que l’on ne verra pas forcément aussi souvent qu’avant. Cet avant que l’on a décidé de quitter pour un après dans lequel on fonde tant d’espoirs !

Mais le choix d’immigrer peut être source d’une rupture beaucoup plus lourde et douloureuse. Une petite vie « tranquille », une vie de couple, une vie de famille, même pour certains, et derrière la tête de l’un des membres de cette « petite famille bien sous tous rapports », cette force endormie parfois pendant plusieurs longues années. Ce désir d’aller voir ailleurs. Cette envie n’est pas une envie solitaire, mais souvent celle d’offrir à celui/celle que l’on aime et aux enfants, un monde meilleur, notre monde meilleur.

Malgré cette motivation sans faille, il n’est pas toujours facile de transmettre ce projet à l’autre, qui des années durant a partagé votre quotidien, fait parfois de hauts et de bas, de tristesse et de bonheurs. Et ici l’immigration peut tourner au presque désastre.

Partir ou rester, poursuivre d’attiser cette flamme qui a brûlé de façon permanente en vous discrètement, ou tout abandonner, là, à l’aube d’un renouveau ? Tenter l’aventure en se doutant que des cœurs saigneront, ou lâcher prise pour ne pas perdre l’être aimé ? Cruel dilemme….

Immigrer est parfois synonyme de séparation…. Quand l’autre nous dit qu’elle/il nous suivra, mais qu’au fond ce choix n’en est pas un, mais juste l’expression d’une résignation dangereuse. Savoir entendre le message à travers les doutes et les interrogations exprimés. Mais cette satanée flamme brûle toujours, là…. au fond de soi.

Immigrer, c’est parfois laisser 6000 km derrière soi (ex) femme/mari et enfants, et se demander dans un quotidien de « reconstruction » sur le sol québécois pourquoi ce fantastique projet qui se réalise, là sous vos yeux, n’a pu être partagé. C’est fonder aussi l’espoir de pouvoir un jour lui dire qu’elle / il a sa place ici, en lui montrant que le choix que l’on a fait était le bon. Et puis c’est aussi se remettre en question en s’interrogeant tout simplement sur le sens que l’on veut donner à sa vie dans ce moment de chocs émotionnels que sont à la fois l’intensité de l’immigration au quotidien et le désespoir d’une séparation à la fois tentée, choisie et forcée….

Évaluez cette page

Cliquez sur l'étoile pour voter

Note moyenne 0 / 5. nombres de votes: 0

Aucun vote! Soyez le premier à voter

Nous sommes désolés que vous ayez trouvé cet article peu utile

Améliorons cet article!

Dites-nous comment l'améliorer ?

Écrit par
Message du jour

Les Messages du Jour sont des bilans et témoignages d'immigrants, nouveaux travailleurs et étudiants, partagés sur le forum de discussions de la communauté d'Immigrer.com. Nous tenons à souligner que les opinions exprimées dans ces témoignages sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles d'Immigrer.com. Chaque expérience étant unique et personnelle, il est important pour nous de partager ces témoignages afin de donner un aperçu des différentes perspectives et vécus. Toutefois, nous tenons à rappeler que ces témoignages ne sont pas des éléments factuels, mais plutôt des histoires personnelles.

Leave a comment

Centre Éducatif

Publicité

Les plus lus récemment

Publicité

Abonnez-vous à notre Newsletter

S’abonner

Publicité

Les plus commentés récemment

Derniers commentaires

Discussions en cours

Articles similaires

Mon premier (court) bilan à Sherbrooke au Québec

4.8 (10) Salut la compagnie, Ça fait maintenant un mois et 10...

Le Québec : une désillusion amère après 5 ans d’espoir

4 (61) Bonjour,  Je vais être très claire, le message que je...

Après plus de 2 ans au Québec et un retour en France, cette famille pense revenir

4.6 (35) Bonjour à tout le monde ! J’aimerais avoir des retours/partages...

Ce que la France m’a « volé », le Québec me l’a rendu : mes 12 ans au Québec

4.3 (34) Bonjour à tous, Je vois et lis beaucoup de témoignages...

>
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com