Une proportion grandissante de nouveaux arrivants choisit de s’installer en banlieue plutôt que dans la métropole montréalaise, selon des données compilées par l’Institut de la statistique du Québec. La tendance veut en effet que les immigrants se tournent de plus en plus vers Laval (au nord de Montréal) et la Montérégie (au sud).
Parmi les immigrants arrivés au Québec entre 1999 et 2003, près des trois quarts des immigrants (71 %) s’installent à Montréal. Toutefois, parmi les 180 000 immigrants qui sont arrivés un peu plus tard, entre 2003 et 2007 (et qui sont restés au Québec), un peu plus des deux tiers (67 %) ont opté pour la métropole.
Comme de nombreux Montréalais, les immigrants semblent donc être attirés par la banlieue ainsi l’exode des citadins vers la campagne s’amplifie.
Ces données ne sont pas une bonne nouvelle pour la croissance démographique de Montréal qui note chaque année le départ de 60 000 Montréalais pour d’autres régions. Et seuls 40 000 résidents installent leurs pénates à Montréal. Un déficit net de 20 000 personnes pour la métropole du Québec.
Les autorités municipales montréalaises, soucieuses d’attirer les jeunes familles, annonçaient mardi l’octroi de 12 millions de dollars pour refaire une beauté à certains des parcs sur l’île.
La population de Montréal a franchi le cap de 1,9 million d’habitants en 2009, soit plus du quart de la population de la province.
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